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Abdel Kader Ascofaré, directeur régional de l’INPS de Sikasso : « il faut instituer un système de Sikasso coordination et d’harmonisation du système de travail »
Publié le lundi 7 decembre 2015  |  Le Pouce




L’institut National de Prévoyance sociale (INPS) constitue un des partenaires stratégiques de la CANAM en temps qu’organisme gestionnaire délégué dans la gestion de la mise en œuvre de l’Assurance Maladie Obligatoire. A Sikasso ; nous avons approché le Directeur Régional de l’organisme, Abdel Kader Ascofaré, afin qu’l nous parle de sécurité sociale dans le Kenedougou.
Le Pouce : pouvez-vous parler de vos rapports avec la CANAM à votre niveau ?
Abdel Kader Ascofaré : En tant qu’organisme gestionnaire délégué nous pensons que l’assurance Maladie Obligatoire se porte bien. Alors des premiers soubresauts qui ont enregistré des retraits, nous sommes meme en ce moment pris par la vague des readherants. La plupart des enseignants sont revenus. La quasi-totalité de nos assurés sont des retraités qui sont a notre compte. Tous les jours, nous avons un nombre croissant de readherants et de nouveaux dossiers pour l’attribution de carte d’assurés. A ce niveau, il ya quelques difficultés. Vous n’etes pas savoir que nous sommes chargés d’un certain nombre d’activités de gestion au compte de la CANAM qui sont la pré-immatriculation de la Canam, la récupération de l’ensemble des cotisations pour les contractuels de l’Etat, tous les retraités qui sont à la charge de l’INPS et l’ensemble des structures qui concerne l’assurance volontaire. Nous recuperons ces cotisations que nous avons versons à la CANAM. D’autres part, nous sommes chargés de récupérer les feuilles des soins des structures conventionnées qui sont l’ensemble des pharmacies privées conventionnées. A ce niveau, nous avons une convention de traitement dans un délai de 15 jours. Les délais sont respectés hors mis les cas de droits fermés. La CANAM est entrain de pendre toutes les mesures pour ouvrir l’ensemble des droits comme préjudices pour les assurés. Ceci pour leur convaincre de leur bonne foi. Nous venons d’envoyer une mission à Bamako qui a pris en charge l’ensemble des instances et qui a pu amener un grand nombre de cartes d’assurés. Certains assurés se plaignent du retard. Puisque la Canam est en train de changer de logiciel et de mettre en place d’un système biométrie, c’est ce qui explique ce retard. Je crois que je prendrai a témoin le syndicat des pharmaciens avec lequel nous nous sommes rassemblés plusieurs fois. La Canam nous a chargés de ne plus rejeter de fiches de soins. Nous pensons que d’ici janvier tout rentrera dans l’ordre.
Le Pouce : comment cette opération est menée au niveau des structures conventionnées ?
Abdel Kader Ascofaré : Les structures conventionnées signent une convention avec la CANAM. Mais la CANAM sur la base de la convention qui nous lie, de payer les structures conventionnées, des recevoir les bordereaux, c’est à dires les feuilles de soins de consultations, d’examen, de prise de soin laboratoire et des prises de soin de pharmacie. Ceci concerne trois structures conventionnées qui sont l’Hôpital Sikasso, l’ensemble de CSREF de Sikasso, qui sont les structures publiques et les pharmacies qui sont les structures privées. A l’intérieur des Cs-Réf, il peut avoir des pharmacies qui peuvent produire un certain nombre de produits. Mais la plupart des produits qui sont sur la liste de l’AMO se trouve au niveau des pharmacies privées. A ceci on peut aussi ajouter les CScom, centre de santé communautaire qui sont à leur tour pris en compte par le biais de la FENASCOM. Ceux-ci peuvent aussi faire les consultations et nous envoyer l’ensemble des fiches de soins pour lesquelles la Canam prend 70% pour les cas de l’ambulatoire c’est bà dire lorsque le malade lui-même se présente dans la salle ou la prise en charge dz 80% pour les Hospitalisations. La CANAM prend en charge non seulement les consultations, les examens et aussi les hospitalisations. C’est le système du tiers payant. C’est-à-dire que la CANAM permet aux assurés de payer le tiket modérateur. C’est quand vous consultez à 1000f mais ne payez que 300Fcfa. Quand vous avez une ordonnance de 10000Fcfa vous ne payez 3000 à la pharmacie. Mais lorsque c’est l’hospitalisation ; c’est 20 % que l’on prend en charge, parceque vous deverez justifier votre hospitalisation sur la base du tiket d’entrée à l’Hôpital ou du Cs Ref et pendant le temps que vous sejournez dans la structure sanitaire. Le lit, l’hebergement pris en charge par la CANAM à concurrence de 80%.
Le Pouce : Peut on déduire que vous êtes satisfaits en tant que organisme gestionnaire délégué, des rapports avec la CANAM ?
Abdel Kader Ascofaré : Nous sommes satisfaits. La seule chose qui nous pose présentement de problème, c’est qu’il n’ y a une très bonne coordination entre nos systèmes d’information. L’INPS travaille sur un logiciel qui est reconverti sur les deux logiciels de la CANAM qui sont à Bamako. Il y a un certain nombre d’aspects que nous ne maitrisons pas en régions qui peuvent être ou à Bamako. Ce qui fait qu’on peut avoir des problèmes au niveau des droits fermés pour lesquels, il faut chercher une solution. Au moment de la saisie ou de la validation on ne peut pas distinguer un assuré qui a des droits et un assuré dont les droits sont finis. Par exemple, le cas de licenciement. Il faut une coordination entre les logiciels. Alors qu’au niveau de la caisse ils utilisent le même logiciel de la CANAM. Nous, nous utilisons les logiciels propres à l’INPS. Il faut instituer un système de coordination et d’harmonisation du système de travail.
Le Pouce : connaissez-vous de fraude au niveau régional ?
Abdel Kader Ascofaré : Au niveau régional, je ne connais pas en tant que tel la fraude, mais j’imagine que le système peut etre ameliorer. La fraude se fait par connivence. Et si c’est le cas, il est très difficile de l’arrêter. Il se pourrait que des prescriptions soient faites sur la base de diagnostic mal posé. Un prescripteur peut faire une ordonnance pour une personne qui ne porte pas en réalité la maladie déclarée. C’est des choses difficiles à cerner. Au niveau des pharmacies, ce sont des spécialistes qui peuvent savoir la quantité de médicaments correspont à la maladie. C’est sur la base de dénonciation que nous administrateurs pouvons savoir qu’il ya fraude. Avec le nouveau logiciel biométrique, on peut fortement réduire le niveau de fraude,
Le Pouce : Combien s’élève le taux d’inscription des adhérents au niveau de la région ?
Abdel Kader Ascofaré : Dans la région de Sikasso, particulièrement dans les mines qui ont un statut particulier et qui ne se sont pas mis en droit chemin, les syndicats commencent à bouger. Pour ce nous leur avons fait comprendre qu’ils sont dans des mines qui ont une durée de vie déterminer, de 10 ans qui ne disposent pas de structures sanitaires conventionnées lorsqu’elles sont excentrées, ni pharmacies conventionnées. On les a expliqué que malgré qu’il ya une structure sanitaire qui les prend à 100% en charge, leur protection sociale n’était pas assurée. Ils n’ont pas mesuré tout l’intérêt de l’AMO. Hors mis la nouvelle mine de Nampala, les autres mines n’ont pas adhéré. Mais de plus en plus, ils ont conscience que la couverture de l’assurance maladie ne s’arrête pas au travailleur lui-même, il ya ses ayant droit, ses ascendants, ses conjoints, ses enfants qui sont le plus souvent basés en ville. Jusqu’à présent, les travailleurs de la CMDT ne sont pas adhérents dans le système de l’AMO. Comme c’est une société mixte, je pense qu’ils réfléchiront pour améliorer. Les travailleurs de la CMDT ne participe pas à la protection sociale.
Entretien réalisé par Tiémoko Traoré
Source: Le Pouce
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