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Déclarations polémique de l’imam Dicko : Ras Bath répond au procureur en lieu et place de l’imam
Publié le jeudi 10 decembre 2015  |  L’Indicateur Renouveau
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse du collectif pour la défense de la République
Bamako, le 09 octobre 2014 au Carrefour des jeunes. Le collectif pour la défense de la République a organisé une conférence de presse, sous la présidence de M. Mohamed Bathily dit Alias Ras Bath.




Devant un public des grands jours, Youssouf Bathily alias Ras Bath a répondu au procureur général qu’une polémique oppose à l’imam Dicko à propos de l’interprétation religieuse par celui-ci de l’attentat terroriste de l’hôtel Radisson le 20 novembre 2015. C’était mardi dernier au Carrefour des jeunes au cours d’une conférence de presse du Collectif pour la défense de la République.

Animée par le porte-parole du Collectif pour la défense de la République, cette conférence de presse a été l’occasion, pour Ras Bath, de revenir sur les différentes réactions qui ont suivies la déclaration du président du HCI. Le conférencier est revenu sur les réactions de Bakary Mariko, d’Alioune Ifra Ndiaye et du procureur général. Après avoir fait écouter le son audio de la réaction de Tessougué et de Dicko, Ras Bath a répondu au procureur. “Raser la barbe est un propos de stigmatisation, d’incitation à la haine religieuse et aussi susceptible de troubler l’ordre public. Ce sont des choses qui nous ont heurtées”, a déploré le conférencier.

Avant, il avait expliqué le bien-fondé d’une telle conférence, car, dira-t-il, il s’agit de faire entendre à la population l’intégralité de l’interview de Dicko pour qu’elle se rende compte que Dicko a condamné clairement et qu’il l’a expliqué selon sa vision des faits, suivant sa formation religieuse.

Selon Ras Bath, la liberté de culte et d’opinion est garantie par la Constitution. “Dicko étant musulman, son instrument de travail est le Coran. Ce qu’il a dit étant du Coran, Dicko n’est plus auteur et nous avons été outrés que certains puissent lui interdire le droit de le dire”, a-t-il fait remarquer. Avant de poursuivre qu’à travers Dicko il s’agit ici d’amorcer un débat pouvant obliger les citoyens lorsqu’ils seront amenés à utiliser le Coran à choisir les sourates à utiliser et à ne pas utiliser.

Et Ras Bath d’aller plus loin en déclarant que cela va conduire à la classification et à la catégorisation des sourates et par conséquent demander aux mosquées de prêcher certaines sourates et de ne pas prêcher d’autres sous peine d’être traitées de mosquées modérées ou mosquées extrémistes comme en France.

Infraction pénale

“Que Daniel Tessougué puisse être allé à proposer comme solution de lutte contre le terrorisme, de raser la longue barbe autrement dit de limiter la longueur de barbe, cela est une violation de l’article 58 du code pénal”, a déclaré le conférencier. Avant de dire que les propos de Daniel font passer les barbus de potentiels terroristes et que cela peut amener les non barbus à être prudents et à se méfier des longs barbus donc pousser les premiers sur la défensive.

Sous les ovations et des Allah Akbar des partisans de l’imam Dicko, le conférencier, conclura en balayant d’un revers l’accusation du procureur général.

A malin, malin et demi.

Oumar B. Sidibé
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