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Conférence internationale sur le climat à Paris (COP 21): Quel profit pour le Mali ?
Publié le jeudi 10 decembre 2015  |  Nouveau Réveil
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© AFP par LOIC VENANCE
La Conférence des parties COP 21 à Paris
Cérémonie d`ouverture de la Conférence des parties COP 21 à Paris




La 21ème conférence internationale sur le climat s’est ouverte depuis le dimanche 29 novembre 2015 au Bourget à Paris. A l’in star de ses collègues chefs d’État du monde, le président Mohamed Abdel Aziz s’y s’est rendu juste après les festivités de la fête d’indépendance et sa conférence de presse annuelle.
Le Mali plus que tout autre pays est concernée par cette conférence internationale qui devra déterminer l’avenir du monde fortement compromis par les changements climatiques. Les négociations s’annoncent rudes, tant les enjeux sont forts. L’opinion malienne de plus en plus édifiée, attend comme les autres peuples, ce que les dirigeants du monde vont décider par rapport à leur sort.
À Paris, mais aussi dans plusieurs capitales du monde, Johannesburg, Séoul, Rio, New York, Mexico, les militants du climat se font entendre. Les négociations déjà en cours sur le climat, objet de la COP 21, s’annoncent rudes. La réduction des gaz à effet de serre dont l’impact pèsera lourd dans les industries des pays développés constitue l’un des enjeux premiers de cette conférence à laquelle prennent par quelques 195 chefs d’État et de gouvernement, mais également des institutions spécialisées des Nations Unies et des milliers d’ONG de défense de l’environnement.
Depuis l’ouverture de la conférence, des doutes persistent quand à la signature d’un accord. Mais les experts croient dur comme fer que l’accord de Paris sera un point de départ propre à esquisser une nouvelle feuille de route pour contenir le réchauffement climatique.
La solidarité mondiale, à laquelle l’État malien fait allusion, trouve ici toute sa pertinence. Il s’agira d’une solidarité obligatoire et de mesures contraignantes qui devront en premier lieu engager les puissances dont le développement pourrait être compromis par l’accord envisagé.
Entre autres mesures préconisées, le maintien du seuil de 2°C d’augmentation maximum pour préserver les écosystèmes trop fragilisés par le réchauffement climatique. Ce qui suppose, comme les États s’y sont engagés, à des réductions d’émission de gaz à effet de serre, d’ici à 2030. Mais la société civile et nombre de pays en voie de développement réclament un seuil de 1,5°C maximum.
Les Maliens se sont mis très tôt dans la perspective de la conférence de Paris, en pensant d’abord à leur capitale Bamako qui avait abrité sa propre COP. En effet, l’atelier d’échange sur la pollution et les nuisances environnementales, organisé par le Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, à l’Hôtel Azalaï Salam, avait eu l’idée d’inculquer une culture du climat auprès du citoyen lambda.
Conscients que leur pays est l’un des plus fragiles sur le plan climatique, les maliens avaient pris la question climatique en main. Ils avaient organisé dans ce cadre une mini conférence avec des experts en questions environnementales, dans la perspective d’ajouter leurs voix à celles des militants écologiques de par le monde afin d’apporter leur contribution à la COP21. « Nous voulons que ce qui s’est dit entre nous ici serve à quelque chose et qu’il remonte au plus haut niveau », avait déclaré l’un des exposants à cet atelier.
Il faut dire que de plus en plus, les maliens s’impliquent davantage dans les questions environnementales. Les participants réunis à cet atelier avaient également débattu sur les « enjeux environnementaux pour l’expansion des activités minières au Mali ».
Le Mali faisait également partie des 100 pays sélectionnés par l’initiative « débat planétaire citoyen sur le climat et l’énergie ». L’objectif était de recenser les opinions et espérances de 10.000 citoyens lambda en vue de les utiliser pour influencer les négociateurs de la COP 21. Des maliens, en l’absence de tout expert, s’étaient ainsi réunis au Grand Hôtel de Bamako pour proposer leurs solutions et leurs attentes par rapport à la conférence de Paris sur le Climat.
Face au réchauffement climatique, la priorité des autorités maliennes est de déclencher une prise de conscience sur la nécessité d’agir pour l’environnement. Aujourd’hui, les yeux sont rivés sur le Bourget à Paris pour voir si les décideurs du monde parviendront à un accord en harmonie avec l’attente des peuples.

Youssouf Konaré
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