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Mali: la presse souligne le paradoxe d`une France soutenue mais esseulée
Publié le mardi 15 janvier 2013  |  AFP


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© Autre presse par DR
Opération Serval: l`armée française au mali


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PARIS - Si l`intervention française au Mali est globalement soutenue par la communauté internationale, la France ne peut se permettre de rester "esseulée" en première ligne, insiste la presse mardi.

A l`instar du Figaro, pour qui "la détermination dont a fait preuve le
président François Hollande en déclenchant les opérations militaires mérite
dêtre saluée" (Pierre Rousselin), la presse approuve l`intervention contre les
forces jihadistes au Mali.

François Hollande "a eu raison" et "a fait le choix du moindre mal en
l`occurrence le meilleur", affirme dans Le Monde Alain Frachon. Mais le
directeur du quotidien du soir ajoute aussitôt que "la France ne peut rester
seule" et "+Serval+ ne doit avoir qu`un temps limité".

"Toutes les apparences de la légalité internationale ont beau être sauves,
la France agit seule au Mali" et elle "doit maintenant préciser si toutefois
elle le sait quand, comment et à qui revient la lourde charge de gérer la
situation à sa place", estime dans Libération Nicolas Demorand.
"Larmée française est au front, attendant des renforts. Combien de temps
?", se demande Jean-Christophe Ploquin dans La Croix.

"Car si la France dispose dun soutien +presque unanime+ (Laurent Fabius) de
la communauté internationale, elle se retrouve également un peu esseulée en
première ligne de la guerre au terrorisme", analyse Laurent Marchand dans
Ouest France.

Philippe Waucampt constate en effet dans le Républicain Lorrain que les
partenaires européens, "au-delà de la solidarité de principe, ne semblent pas
pressés dépauler la France dans une riposte militaire concertée face à la
menace venue des sables du Sahel".

D`autant qu`il y a urgence : "des bombardements aériens ne suffiront pas à
chasser définitivement les talibans sahariens de leurs places fortes",
souligne Hervé Favre de La Voix du Nord.

Sans compter que, "la France se retrouve en première ligne en Afrique, avec
tout ce que cela comporte d`ambiguïtés pour l`ancienne puissance coloniale",
relève Jacques-Hubert Rodier dans le quotidien économique Les Echos.

"Il faut savoir terminer une +guerre+, tant il est exclu pour
l`ex-puissance coloniale de se dresser en gendarme de l`Afrique", renchérit Le
Courrier picard sous la plume de Didier Louis.

Dans ce contexte, "la solitude pourrait rapidement nous peser", affirme
Jacques Camus (La Montagne-Centre France), ajoutant avec une mordante ironie
qu`"il est bien que tout le monde soit derrière nous mais pas trop loin quand
même!"

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