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Hollande annonce un renforcement du dispositif français au Mali
Publié le mardi 15 janvier 2013  |  AFP


Hollande
© Reuters par Christian Hartmann
Hollande confiant dans la réussite de l`opération au Mali
François Hollande a dit samedi sa "confiance" dans la réussite de l"opération engagée avec l"aide de la France contre les islamistes au Mali, qui a déjà permis selon lui de porter un "coup d"arrêt" à la progression de la rébellion. /Photo prise le 12 janvier 2013/


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ABOU DHABI - Le président François Hollande a annoncé mardi à Abou Dhabi un renforcement du dispositif militaire français au Mali, en attendant l'arrivée de forces africaines pour contrer les groupes armés islamistes.
"Pour l'instant, nous sommes à 750 hommes et ça va encore augmenter (...) pour qu'ensuite le plus rapidement possible nous puissions laisser la place aux forces africaines", a déclaré M. Hollande aux journalistes lors d'une visite à la base navale "Camp de la Paix" où sont déployés des soldats français.
La France va "continuer à avoir des forces au sol et dans les airs", a
ajouté le président français, selon lequel le déploiement de la force
africaine "va prendre une bonne semaine".
François Hollande a annoncé que "de nouvelles frappes cette nuit ont
atteint leur objectif" au Mali, où les jihadistes ont évacué lundi les grandes
villes du nord qu'ils occupaient, après des bombardements des forces
françaises, mais ont pris la localité de Diabali, à 400 km au nord de Bamako.
M. Hollande est arrivé mardi matin à Abou Dhabi pour une visite au départ à
dominante économique, qui a pris "une autre tournure" selon ses proches et
doit être largement consacrée à l'intervention au Mali lancée il y a cinq
jours.
Dans l'avion présidentiel qui a décollé lundi soir de Paris, l'entourage du
chef de l'Etat a indiqué qu'une partie des 700 hommes de la base d'Abou Dhabi
était mobilisable, ainsi que les six avions Rafale stationnés sur cette base,
pour participer à l'opération Serval au Mali en cas de besoin.
A peine arrivé à Abou Dhabi, M. Hollande a rencontré le président
mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, une rencontre non prévue au départ.
Durant les six heures de vol, M. Hollande, en lien constant avec le
ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian resté à Paris, a continué à donner
ses instructions pour la poursuite de l'opération Serval.
Le président français doit évoquer avec les dirigeants émiratis l'aide que
pourraient apporter les Emirats pour l'intervention au Mali, a indiqué
l'Elysée.
Il doit s'entretenir avec le président des Emirats cheikh Khalifa Ben Zayed
Al-Nahyane, et le prince héritier d'Abou Dhabi, Mohammad Ben Zayed Al-Nahyane.
Puis à Dubaï dans l'après-midi, il rencontrera le vice-président et Premier
ministre, cheikh Mohammad Ben Rached Al-Maktoum.
Depuis cinq jours, M. Hollande a eu de nombreux entretiens avec des
responsables occidentaux et africains pour mobiliser les moyens nécessaires au
déploiement de forces africaines au Mali.
Outre le Mali, la Syrie et l'Iran feront partie des dossiers abordés.
Initialement ce déplacement était plutôt à dominante économique. Dans
l'avion présidentiel d'ailleurs, de grands patrons étaient présents: Pierre
Mongin (RATP), Henri Proglio (EDF), Augustin de Romanet (Aéroport de Paris),
Jean-Cyril Spinetta (Air France), Jean-François Cirelli (GDF Suez).
M. Hollande doit faire une allocution lors d'un Sommet international sur
les énergies renouvelables.
Parmi les gros dossiers économiques sur la table figure la concession de
Total qui expire en 2014 et suscite des convoitises. La compagnie pétrolière
possède 13% de ses réserves mondiales dans les Emirats. Elle y est aussi
partenaire de la construction de la plus grande centrale solaire à
concentration, baptisée Shams.
Le Rafale de Dassault est également à l'ordre du jour, même s'il n'y a pas
de signature de contrat en vue pendant la visite du président. L'avion de
combat français est en compétition avec l'Eurofighter des groupes britannique
BAE Systems, italien Finmeccanica et européen EADS.
La France est à la recherche de nouvelles perspectives dans le nucléaire
aux Emirats, après l'échec cuisant du consortium Areva, EDF, GDF, Suez et
Total, qui s'est fait souffler en 2009, par la compagnie coréenne Kepco, la
construction de quatre réacteurs, un contrat de 20 milliards de dollars.
Dès son retour à Paris tôt mercredi, le chef de l'Etat réunira un nouveau
conseil de défense restreint à l'Elysée, à 10H30 après le conseil des
ministres.

swi/mh/at/cnp

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