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Pour Guéant (UMP) "le risque pour les otages ne s`est pas aggravé".
Publié le mardi 15 janvier 2013  |  AFP


L`ancien
© Autre presse par DR
L`ancien ministre de l`Intérieur Claude Guéant (UMP)


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PARIS - L'ancien ministre de l'Intérieur, Claude Guéant (UMP) interrogé mardi lors de l'émission Preuves par trois AFP/Public Sénat sur la guerre au Mali a jugé que "le risque pour les otages ne s'est pas aggravé".

"S'ils sont rationnels", "nos adversaires islamistes doivent bien se rendre compte que le prix des otages a augmenté et qu'il est très important de les garder en vie", a-t-il ajouté.

Toutefois, "ils peuvent être tentés par des coups médiatiques indiquant à la France et à l'occident qu'ils sont les maîtres de la situation et cela pourrait être dangereux pour les otages", a-t-il averti.

"On ne sais pas où ils sont détenus", a-t-il également déclaré.

Evoquant la "menace terroriste", il a assuré que "tout peut arriver". "Sans qu'il faille s'affoler, il est certain qu'il y a relèvement du niveau de menace et il faut prendre toutes les précautions de vigilances nécessaire", a-t-il averti.

Pour lui, les ressortissants et établissement français d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale "se trouvent particulièrement menacés" car pour les "terroristes", "c'est plus facile d'agir en Afrique". Mais "ils peuvent susciter des vocations chez nous ou envoyer des commandos", a-t-il relevé, tout en faisant valoir que "cela n'est pas si simple que cela".

Il s'est à cet égard félicité "des mesures de sécurité générales" prises
par le gouvernement "en renforçant le niveau du plan vigipirate". "Il faut que
les services de renseignements continuent à être attentifs à toutes les
menaces même les plus infimes", a-t-il insisté.

Huit Français sont retenus en otages sur le sol africain, la plupart dans
le Sahel.

La France a lancé vendredi une intervention au Mali pour stopper la
progression de combattants islamistes contrôlant le nord du pays vers la
capitale Bamako. Des raids ont été ensuite visé les islamistes dans le nord du
pays qui ont procédé à un repli des villes qu'ils contrôlaient.

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