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Santé : que fait Mme la ministre ?
Publié le mercredi 23 decembre 2015  |  Le Reporter
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de lancement du Projet 1 du P2RS
Bamako, le 16 décembre 2015 au CICB. Le ministre du Développement Rural a présidé la cérémonie de lancement des activités du Projet 1 du Programme de Renforcement de la Résilience à l`insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel. (P2RS)




Elle n’est pas encore installée qu’elle fait des siennes. Mme la ministre de la Santé, Mme Togo Marie Madeleine, était-elle pressée de venir aux affaires pour servir ses partenaires tunisiens ? C’est une évidence. Mme la ministre de la Santé travaille pour certaines cliniques tunisiennes. On peut la comprendre pour avoir lié commerce avec ces cliniques tunisiennes quand elle était encore chargée des évacuations. À ce titre, il a effectué plusieurs voyages en Tunisie. Fait banal. Le pire, c’est quand elle étouffe les structure relevant de son département, en bloquant tout achat d’équipements. En attendant certainement de mettre ses partenaires sur la rampe de lancement. Elle est aussi coupable de népotisme, pour avoir nommé un de ses frères comme attaché. Une vieille ficelle qui vise à couvrir ses affaires. Là aussi, ce n’est guère étonnant. Puisqu’on est en République de «Ma famille d’abord». Allez-y Mme la ministre, sans retenue !

Le jour le plus long
Le réveillon de la Saint-Sylvestre ou le réveillon du Jour de l’an est une coutume qui consiste à fêter l’arrivée du nouvel an, en veillant jusqu’à minuit le soir du 31 décembre, dernier jour de l’année du calendrier grégorien. Dans la plupart des pays, contrairement au réveillon de Noël qui se fête en famille, celui du Jour de l’an se fête généralement avec des amis. Par contre, au Japon de même qu’en Russie et dans les autres anciennes Républiques soviétiques, c’est l’inverse. Au Mali, le 31 décembre de chaque année est considéré par beaucoup de personnes comme le jour le plus long de l’année, car certains ne se rendent pas compte du coucher encore moins du lever du soleil. Ils se lèvent tôt pour les préparatifs de la Saint Sylvestre et la nuit ils ne dorment pas. Enfants, jeunes, adultes, femmes, chrétiens, musulmans, irréligieux, tout le monde fête le jour le plus long, chacun à sa manière. Jusqu’à preuve du contraire, le 31 décembre est la plus grande fête au Mali en termes de manifestation, de mobilisation de la population. C’est le jour et la nuit des blagues, des frasques, des faux rendez-vous, déceptions et autres malheurs. Mais aussi de bonheur pour certains.
Le fou sapeur
Un jeune qui ne jouit pas très bien de toutes ses facultés, vient de faire parler de lui au niveau du grand marché de Bamako. Il était du côté des vendeurs de prêt-à-porter. Le fou sapeur a pris du temps en regardant un peu ce que les autres clients faisaient dans les boutiques. Mais lui, à la différence des autres clients, il ne marchandait pas. Il acceptait le premier prix en demandant aux vendeurs d’emballer. Dans chacune des boutiques où il est entré, il a fait emballer plus de trois pantalons et chemises. Comme il était bien habillé, les gens ne se doutaient de rien. Enfin, ils étaient à mille lieues de savoir qu’il lui manquait une case. C’est après qu’ils se rendront compte qu’en réalité, ils avaient affaire à un fou. Notre fou sapeur est resté au marché du matin au soir. Il ne reviendra jamais chercher ses commandes. C’est en ce moment que les plus malins ont commencé à arranger leurs chemises et pantalons. Heureusement qu’il n’est pas parti avec les articles qui avaient été emballés pour lui.
La poule et les poussins
Pendant la fête de Tabaski, ce sont les chefs de famille qui se battent pour avoir un bélier. À la fin du mois de Ramadan, ce sont les tontines et autres quêtes pour avoir un bœuf. Le 31 décembre, c’est le coq qui est à l’honneur, disons dans la marmite. Chaque membre de la famille est alors libre de faire la fête comme il veut. Mais la plupart des réjouissances et célébrations du premier jour de l’an et autres manifestations se font autour du coq. Tout le monde se «débrouille» pour en avoir. Sans coq, la poule et ses poussins ne sont pas à l’abri. D’autant que certains ne font pas la différence entre petit et grand, l’essentiel est d’avoir l’oiseau rare. C’est ainsi que le coq, la poule et ses poussins n’échappent pas au grand festin de fin d’année. Il y a toutes sortes de prix, partout à Bamako et dans les grandes villes du Mali. Les jeunes sont les plus nombreux à fouiller les coins et recoins pour en avoir.
Briseur de mariage
Dans Senepeople au Sénégal, déjà sachez que le gus s’est signalé ces derniers temps avec une démission posée sur la table du président de la République avant d’être réintégré dans le gouvernement. Notre cher ministre qui est un épicurien et un connaisseur des bons goûts voulait que sa femme épouse les façons de la très aguichante Mame Diarra Thiam, plus connue sous son nom d’artiste Lissa. Le ministre disait à sa femme : «Tu ne peux pas te maquiller comme Lissa ? T’as pas vu la coiffure de Lissa ? Tu n’as pas vu les jambes de Lissa ?» Des remarques que sa désormais ex-femme n’a pas aimées du tout. Et pour le lui signifier, elle a pris ses cliques et ses claques et a préféré débarrasser le plancher. Mais avant de quitter le domicile conjugal, elle a pris le soin de dire à son ex-époux d’aller rejoindre Lissa. Que ne feraient pas les hommes pour une belle créature !
Un match arrêté par le président
On ne va pas lui jeter la pierre, car certains matchs de Ligue 1 ne mériteraient pas non plus de dépasser la 60e minute de jeu. Mais quand même, il fallait oser. Selon le site Afrikfoot, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, qui s’ennuyait samedi dernier lors de la Super coupe locale, a fait arrêter le match peu après l’heure de jeu. Le FC Tevragh Zeina et l’ACS Ksar étaient à égalité et ont dû interrompre le match à la 63e minute pour se départager directement lors d’une séance de tirs au but (finalement remportée par le FC Tevragh Zeina). Evidemment, cette décision a fait grand bruit, et a provoqué la réaction du président de la fédération mauritanienne, qui s’est exprimé sur Facebook pour «lever toute équivoque dans les esprits de notre chère opinion sportive nationale». Ahmed Yahya assure que la décision a été prise pour avoir le temps de faire respecter le protocole (!!!) mais aussi pour éviter de finir la rencontre dans le noir, le stade de Nouadhibou n’étant pas équipé d’éclairage. Enfin, «contrairement à une rumeur savamment répandue, ce n’est pas SEM le Président de la République qui a ordonné l’arrêt du match. Mieux, je doute fort qu’il en soit même au courant», assure le patron de la fédé. Une question reste en suspens : Le match était-il si nul que ça ?
Trois femmes le même jour
Au Cameroun un pasteur d’une Église de réveil épouse ses trois fidèles le même jour. Un homme d’une cinquantaine d’années qui a d’abord eu une longue carrière en matière de femmes. Il a une forte réputation d’être un homme à femmes. D’après une source familiale, il se serait repenti pour entrer dans une Église de réveil. Quelques années après, il est consacré pasteur. Mais la chose la plus surprenante, c’est que les trois femmes qu’il a épousées sont les femmes de son Église. Il aurait épousé ces trois femmes sous prétexte que c’est une révélation qui lui a été faite par Dieu dans le rêve. En se confiant à ses fidèles, il a dit que Dieu lui aurait parlé en songe qu’il ne doit pas avoir une seule femme. Car, dit-il, «Dieu m’a dit qu’une seule femme ne me suffira pas, mais trois, c’est encore mieux. Je dois obéir à cette volonté divine et me marier avec trois femmes comme Dieu me le demande… Salomon n’avait-il pas plus de femmes que moi ?» Afripeople : Dieu peut-il demander à un pasteur d’être polygame ?
«Venez sans slips aux prières»
Certains interdisent le port d’armes, d’autres celui de sous-vêtements. Un pasteur kenyan a exigé de ses fidèles femmes qu’elles se rendent à l’église dépourvues de sous-vêtements afin de recevoir l’esprit de Dieu plus facilement. Le révérend Njohi, de l’église Dandora Phase 2, une banlieue de l’est de Nairobi, a exhorté ses ouailles à être sans soutien-gorge ni culotte, rapporte le Kenyan Daily Post, mardi. Libres de corps et d’esprit. Le pasteur a appuyé ses propos en assurant que le fait d’en porter était impie. Lors d’une assemblée qu’il présidait, le révérend Njohi a donc fait passer une loi interdisant le port de sous-vêtements pour les femmes, arguant que les fidèles doivent êtres libres de corps et d’esprit pour recevoir le Christ. Menaçant, le pasteur a mis en garde celles qui ne se plieraient pas aux exigences, poursuit le Kenyan Daily Post. Un membre de l’église souhaitant garder l’anonymat a assuré au quotidien que lors de la messe, dimanche, les femmes avaient obéi. Les mères de famille étaient également invitées à vérifier que leurs filles respectaient bien la demande du pasteur. Les voies du Seigneur sont décidément impénétrables.
L’utilisation des pétards
Le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, à travers son compte twitter, vient de notifier qu’au regard de la situation sécuritaire préoccupante dans notre pays, l’utilisation des pétards et autres feux d’artifice reste formellement interdite sur toute l’étendue du territoire national. Malgré le caractère festif lié à cette utilisation, les pétards et les autres feux d’artifice constituent un danger réel pour la sécurité des populations. Cette menace s’accentue aujourd’hui avec la situation de crise que traverse le pays. Il revient alors à nos forces de sécurité de bien veiller à l’application stricte et correcte de la présente mesure. Les contrevenants doivent s’attendre à toute la rigueur de la Loi. L’utilisation de pétards et autres feux d’artifice est une pratique très courante pendant les fêtes de fin d’année au Mali.
Guillaume Soro crée l’émeute à Paris
Le président de l’Assemblée nationale vient de surprendre une fois de plus l’opinion publique. Jeudi 3 décembre, Guillaume Soro s’est rendu, comme tout bon citoyen, dans un salon de coiffure dans le quartier Château d’Eau (10e Arrondissement de Paris) pour se couper les cheveux. À son arrivée à 17 heures, heure locale, le PAN Guillaume Kigbafori Soro a été immédiatement reconnu par les habitants de ce quartier. Cet événement inhabituel a créé un engouement de la part de la diaspora ivoirienne qui s’est mobilisée pour saluer l’homme. Illico, le salon de coiffure dans lequel le PAN se coupait les cheveux a été pris d’assaut par plusieurs centaines d’admirateurs. Le propriétaire a dû faire appel à un service d’ordre musclé pour maintenir la foule à l’extérieur. À sa sortie du salon, des centaines d’Ivoiriens et d’Africains ont profité de l’occasion pour immortaliser l’événement à travers les selfies avec l’ex-leader de la FESCI. Également informé de la présence de la deuxième personnalité de Côte d’Ivoire sur les lieux, le chanteur ivoirien Julien Goualo n’a pas hésité une seule seconde à faire le déplacement pour saluer l’illustre client du salon de coiffure parisien. Rappelons que Guillaume Soro s’est rendu dans le salon de coiffure sans gardes du corps.
Sages conseils
La vie est faite de hauts et de bas ; chaque jour est une leçon pour un homme lucide. Mais comment le savoir et faire attention, c’est là le problème. Djénébani, venue de son Diatoula natal, fait l’aide-ménagère. Tellement belle, chaque fois qu’elle a du travail dans un ménage, ça se terminait en queue de poisson. Parce que les maris de ses patronnes tentaient de la courir. Elle finissait par rendre le tablier. Mais avant de partir de chez sa dernière patronne, elle a tenu à respecter les conseils de sa défunte maman : «Le chemin du bonheur n’est pas droit. Il existe des virages nommés "Erreurs", des feux de signalisation nommés "Amis", des lumières de précaution nommées "Famille". Tout se paye comme au péage. Mais, tout peut être accompli si tu as un pneu de rechange nommé "Décision", un puissant moteur nommé "Amour", beaucoup de carburant nommé "Patience". Mais il te faut surtout un conducteur expert nommé "Courage". Djénébani est retournée dans son Diatoula natal tout en gardant son honneur, chose rare chez nos «Bonnes à tout faire».
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