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Jihadistes "neutralisés" par l’armée française au Mali: un groupe pro-gouvernemental dit avoir été touché
Publié le jeudi 24 decembre 2015  |  AFP
Déclaration
© aBamako.com par I.DIA
Déclaration conjointe du Mouvement Arabe de l`Azawad et de la Coordination des Mouvements et Forces Patriotiques de Résistance
Bamako, le 12 septembre 2013 à la maison de la presse de Bamako. Fidèles aux termes de leur déclaration conjointe à Ouaga du 13 juin 2013, et à leur engagement, librement pris dans l`accord de Ouaga du 18 juin, le MAA et la CM-FPR se disent prêt à respecter l`intégrité nationale et la souveraineté du Mali.




Bamako, 24 déc 2015 (AFP) - Un groupe armé malien pro-gouvernemental a
accusé mercredi les militaires français de l'opération Barkhane d'avoir tué
plusieurs de ses combattants lors d'un raid au cours duquel une dizaine de
jihadistes auraient été "neutralisés" dans le nord du pays.

Au terme de près de quatre heures de combats dans la nuit du 19 au 20
décembre, les militaires de Barkhane, en mission visant le groupe
Al-Mourabitoune du jihadiste algérien Moktar Belmokhtar dans la région de
Ménaka, près de la frontière du Niger, "une dizaine de terroristes ont été
neutralisés", a annoncé mardi le ministère français de la Défense.

"Ce week-end, vers Ménaka, l'armée française a tué quatre de nos
combattants", a déclaré à l'AFP Mohamed Ould Mataly, membre influent de la
branche pro-Bamako du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), une des composantes
de la "Plateforme", coalition de formations armées soutenant le gouvernement,
faisant état de nombreux disparus.

"C'est ce qu'on appelle +dégât collatéral+. Ce sont nos gens qui ont été
tués. Et ce qui est grave, pour le moment, l'armée française ne veut pas que
nous nous rendions sur les lieux", a ajouté M. Ould Mataly, par ailleurs
député à l'Assemblée nationale.

Selon un communiqué de la Plateforme mercredi soir, "dans la nuit du 19 au
20 décembre une position de la Plateforme après s'être présentée et (avoir)
accueilli en amies des forces Barkhane, a fait l'objet de tirs nourris de la
part de ces forces, occasionnant plusieurs morts, blessés et disparus dans la
zone de Ménaka, à Tinarabene".

"La Plateforme, tout en condamnant de façon énergique l'extrémisme
religieux, les attaques et provocations terroristes de tout genre, appelle les
forces internationales à plus de discernement afin d'éviter tout amalgame et
surtout l'aggravation d'une situation déjà trop compliquée", selon le texte.

Lors d'affrontements ces derniers mois avec la Plateforme, la rébellion de
la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) a dénoncé à maintes reprises
la présence dans leurs rangs, notamment de la branche pro-gouvernementale du
MAA, d'anciens membres des groupes jihadistes qui avaient pris le contrôle du
nord du pays en 2012.

Interrogée par l'AFP, une source militaire française a formellement démenti
les accusations de la Plateforme.

"Je ne peux en aucun cas confirmer cette information", a affirmé cette
source qui n'a pas souhaité être nommément citée, renvoyant au communiqué du
ministère français de la Défense.
sd/sst/mf
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