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Mort du plus grand polygame d’Afrique : 300 enfants, 130 femmes, décédé à l’âge de 91 ans
Publié le jeudi 24 decembre 2015  |  Le Reporter
Kenyan
© Autre presse par DR
Kenyan Asantus Akuku




Le Kenyan Asantus Akuku, 91 ans, avait 130 femmes et près de 300 enfants. Le nonagénaire, dont le surnom était «danger», est membre de l’ethnie luwo, la même que celle du père du président américain Barack Obama. Selon la légende, aucune femme ne réussissait à lui résister : «je suis comme un aimant magnétique», se plaisait-il à dire quand il parlait de lui-même. Mais qui est quand même passé par 85 divorces, «des femmes qui m’avaient trompé… ce qui est inacceptable». Il affirmait placer la moralité de ses épouses au-dessus de tout.
Très attaché à tous ses enfants et à ses épouses, il avait bâti autour de sa «famille» un véritable empire. Riche propriétaire terrien, commerce au détail, agriculture, transport, le polygame était prospère et ses affaires étaient gérées au sein de la fratrie. Son premier fils, médecin, est âgé de 70 ans alors que sa cadette n’a pas encore 10 ans, «mais il a choisi personnellement le nom de tous». Il a d’ailleurs personnellement organisé l’enterrement de 55 d’entre eux et d’une trentaine d’épouses.
Hors-la-loi ? Interdite au Kenya, la polygamie est pratiquée dans le cadre de la coutume. Le vieux polygame a été enterré près de l’église de «son village» qu’il avait lui-même construit, non loin des deux écoles qu’il finançait «pour assurer l’éducation de ses enfants». Il a eu de grandes funérailles, en présence de personnalités nationales et locales et surtout de toutes ses épouses, actuelles et anciennes, de ses enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants. Il laisse plus de 1500 descendants.

Thaïlande : il insulte le chien du roi, et finit en prison pour 37 ans
Un homme est en prison depuis la semaine dernière en Thaïlande après s'être moqué sur Facebook du chien du roi. Un internaute détenu depuis la semaine dernière en Thaïlande se voit désormais poursuivi pour lèse-majesté pour avoir manqué de respect au chien du roi, une affaire révélatrice de la nervosité de la junte ultra-royaliste au pouvoir depuis le coup d'Etat de mai 2014.
La justice reproche à cet homme, un ouvrier de l'industrie automobile de 27 ans, "un commentaire tournant en dérision le chien du roi" sur sa page Facebook, a déclaré son avocate Pawinee Chumsri de Thai Layers for Human Rights, une ONG engagée dans des affaires sensibles. Le tribunal militaire de Bangkok en charge de l'affaire s'est refusé à tout commentaire. Des lois extrêmement strictes.
En Thaïlande, la famille royale est protégée par l'une des lois les plus restrictives au monde. Toute personne offensant le roi Bhumibol Adulyadej, 88 ans, présenté comme un demi-dieu, la reine, son héritier ou le régent, est passible de 15 ans d'emprisonnement pour chaque délit. Le pouvoir du chien. Le chien du roi, Tongdaeng, est investi d'un fort pouvoir symbolique : il a été utilisé par le passé par le monarque pour diffuser ses conseils à la nation et a fait l'objet d'un film d'animation, à l'affiche depuis début décembre dans les cinémas thaïlandais pour les 88 ans du roi. Ce dernier a également fait l'objet d'un livre écrit par le roi en 2002. Celui-ci avait alors été interprété comme un moyen pour le souverain de rappeler à ses sujets leur place au sein d'une société très hiérarchisée.
Dans un contexte de grande inquiétude autour de la succession du roi, hospitalisé depuis des mois, la loi de lèse-majesté est utilisée à tout-va par les militaires au pouvoir. Une peine de 37 ans de prison. Dans cette affaire, l'accusé, Thanakorn Siripaiboon, qui a été interpellé mardi dernier à Samut Prakan, près de Bangkok, risque au total 37 ans de prison pour plusieurs accusations : lèse-majesté (il a aussi cliqué "like" sur une photo "dégradée" du roi) mais aussi non-respect de la loi informatique. Il a également posté sur sa page Facebook une infographie expliquant les ramifications d'une affaire de corruption qui embarrasse la junte.
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