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Bavure des forces françaises : La plateforme exige une enquête
Publié le mercredi 30 decembre 2015  |  L’Indicateur Renouveau
Serval
© Autre presse par DR
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A Ménaka, la plate-forme affirme avoir reçu 12 corps de ses combattants « tués lors d’un raid de l’opération Barkhane » la semaine dernière à In-Arabane à 65 km de Ménaka. La remise des corps a eu lieu le vendredi dernier à Gao et l’enterrement s’est effectué le même jour. La plate-forme interpelle le gouvernement malien et exige que la lumière soit faite dans cette affaire.

Joint au téléphone par Studio Tamani, le commandant de la base militaire de la CMFPR1, membre de la plate-forme à Ménaka, Aliou Touré, a confirmé que « la Barkhane nous a remis les corps, ce sont des corps complètement détruits. Ils ont été criblés et détruits par l’aviation de Barkhane. Donc on a reçu douze (12) corps, qu’on a pu enterrer. On ne pouvait même pas les déplacer, par ce que ce sont des corps qui ont restés cinq (5) jours après. Ils sont tellement enflés, il y’ a même des vers qui traînent dans leurs corps si bien qu’on pouvait pas les approchés, ni les identifier. Les forces Barkhane nous ont dit bien qu’elles étaient en opération contre les terroristes. Selon Barkhane, les gens qu’elle a ont tués, avaient des armes, ils avaient des explosifs. Nous avons répondu que dans un rayon de 100 kilomètre, on ne peut pas être dans cette zone en tant que groupe armé sans être armé. Et des explosifs ne sont pas interdits contre l’ennemi. Nous leur avons dit non, car notre dispositif n’est pas terroriste. Ces combattants étaient des gens en plaine sensibilisation pour expliquer les accords aux populations. Et ils étaient aussi en sensibilisation par ce que il y’ a un problème inter-communautaire a éclaté dans la zone, notamment entre les Daoussahak et les Peuls ».

Jointe par la rédaction de Studio Tamani, l’opération française Barkhane n’a pas souhaité commenter cette déclaration. Il y a quelques jours, elle affirmait avoir été confrontée « à un groupe terroriste pendant quatre heures » près de la frontière avec le Niger.
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