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Concertations Nationales : IBK, le clown des derniers… Saints
Publié le mercredi 16 janvier 2013  |  Le Progres


Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse animée par IBK, le président du RPM
Bamako le 03 janvier 2013 à Sébénikoro


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Dernier saint ? Non dernier descendant de l’Empereur Soundiata Kéïta. Pardon ! Un des leaders politiques fabriqué par l’ancien Président Alpha Oumar KONARE : Ibrahim Boubacar Kéïta. Celui dont le charisme a traversé les frontières, s’allie aujourd’hui avec de petites gens, pour conquérir le pouvoir.

Le Mandé Mansa se ruine à petit feu par des comportements peu orthodoxes depuis la chute du régime Amadou Toumani Touré dont-il est véritablement le Premier comptable du bilan-pour avoir été au Perchoir pendant le premier quinquennat et travaillé à différents gouvernements à travers certains cadres du RPM. Mais qui conseille réellement IBK ? Ambitionne-t-il être le Président du Conseil National de Transition proposé dans le schema 2 des termes de références des concertations nationales ? Le comportement inattendu du leader du RPM au crépuscule de sa carrière politique rime avec celui d’un clown des temps modernes. Comme pour dire que les Maliens, les fans d’IBK ne se reconnaissent plus en lui, tant il ne cesse de surprendre chaque jour qui passe.

Finalement, il a décidé d’être transporté dans un charriot pour dit-on, accéder à la Magistrature Suprême. Contredisant ainsi sa propre conviction, lui qui soutenait lors d’un meeting juste après le coup de force du 22 mars, je cite : «nous ne voulons pas être transportés dans un charriot pour accéder au pouvoir». Incompréhensible IBK. C’est encore ce même leader, au cours de son bref séjour au FDR (Front Uni pour la Sauvegarde de la Démocratie ) qui ne s’est pas gêné de faire une déclaration solitaire à son domicile à Sébénicoro (qu’il n’occupe plus d’ailleurs) le 23 mars pour dénoncer le coup d’Etat du 22 mars : « Je veux le dire aujourd’hui avec force et solennité : je condamne ce coup d’Etat avec la plus grande fermeté (…) A quelques semaines d’une élection où le peuple s’apprête à choisir librement et démocratiquement son avenir, nul ne saurait légitimement se substituer par la force à la souveraineté populaire. Ce coup d’Etat est en réalité un coup d’arrêt à notre projet commun de changement pour un développement démocratique, auquel le peuple malien adhère dans son écrasante majorité.

Seul un pouvoir démocratiquement élu, puisant sa force et son autorité dans la légitimité de la souveraineté populaire, sera à même de garantir l’unité nationale, de rétablir l’ordre sur l’ensemble du territoire, et de mener à bien l’indispensable redressement économique et social du pays.».

Le Tisserand de Sébénicoro a fini par exiger le retour à l’ordre constitutionnel : «En concertation avec les principaux acteurs civils et politiques, l’ordre constitutionnel doit être immédiatement rétabli. Le calendrier doit être maintenu, et les élections se tenir à la date prévue, le 29 avril, pour rendre possible le vrai changement. Un changement que seul un pouvoir porté par les urnes et non usurpé par les armes peut porter et mettre en œuvre». Etonnant ? Ce même IBK s’allie aujourd’hui avec le diable, ne sachant plus quel chemin emprunter. Il se laisse manipuler par les prédateurs de la République. Le meeting de IBK-Mali 2012 tenu samedi dernier en fait foi.
Encore et toujours, qui conseille réellement IBK ? Une marionnette au service d’intentions inavouées ? Indubitablement, les organisateurs de ce meeting ont agi au nom et pour le compte de l’ancien Président de l’ADEMA-pasj.

«Ce n’est pas à la CEDEAO ou dans la rue que les problèmes du Mali vont être discutés», en tenant ses propos, Boubacar TOURE du RPM oublie que son mentor n’avait, par le passé, dénoncé l’implication de la CEDEAO quand il s’agissait du retour à l’ordre constitutionnel. C’est bien la CEDEAO qui l’a arraché au CNRDRE du Capitaine Sanogo. C’est encore ce même IBK qui soutenait sur RFI à propos du retour à l’ordre constitutionnel qu’«il n’y a pas deux Capitaines dans un bateau». Comme pour dire qu’il consent que les militaires usurpent du pouvoir en place, en référence au rôle joué par le Capitaine Amadou Haya Sanogo.

Que veut réellement IBK ?
A suivre dans nos prochaines livraisons (Le Progrès N°176)

Samakoro KONE

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