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L'Indépendant N° 3182 du 16/1/2013

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L’Ambassadeur de la France au Mali à propos de la sécurisation des Institutions : N’importe quel groupuscule commençait à faire la loi à Bamako, il était urgent de prendre des mesures
Publié le mercredi 16 janvier 2013  |  L'Indépendant


L`Ambassadeur
© aBamako.com par as
L`Ambassadeur de la France Christian Rouyer reçu en audience par le président par interim Dioncounda Traore.
Jeudi 11 octobre 2012. Bamako. Résidence du président par interim Dioncounda Traore.


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En marge de la cérémonie de lancement du projet d’appui à la mise en place d’un centre de presse sur le front de résistance militaire, Mopti, l’Ambassadeur de la France au Mali, Christian Rouyer, a répondu à une question qui revient dans tous les discours officiels, depuis deux jours : l’arrivée des militaires français à Bamako pour sécuriser les institutions au Sud.

« Ce n’était un secret pour personne. Vous étiez tous à Bamako la semaine dernière. Il n’y avait pas la sérénité. On ne pouvait se réveiller un jour sans savoir quelles manifestations allaient entraver la vie publique. Il y avait une activité économique ralentie, il y avait des gens qui brûlaient des pneus. Il y avait d’autres qui criaient des slogans contre un jour pour le Président, un autre jour pour le Premier ministre ou un ministre « , a rappelé le diplomate. Avant d’ajouter que » cela ne pouvait pas continuer et qu’il était urgent de prendre des mesures « . Car, selon lui, on ne peut pas conduire une action militaire et une action efficace de reconquête du Nord » si, dans la capitale, n’importe quel groupuscule commençait à faire la loi « . Pour lui, l’appel à la sécurisation des Institutions est normal. Ne serait-ce que pour sécuriser les organes de la transition chargés de conduire le pays jusqu’aux nouvelles élections. » Ils n’ont pas besoin d’être soumis tous les jours à une pression de la rue « , a déclaré Christian Rouyer, qui « trouve que le décret pris par le gouvernement pour établir l’état d’urgence, est un décret sage « . Il s’est réjoui du fait que dès la fin des manifestations, la vie normale à Bamako a repris et augure pour la suite de sortir de cette impasse où l’on était. Avant de conclure, il appelle les Maliens à l’union sacrée. « Plus jamais, l’heure n’est aux chicanes ni aux discussions vaines. L’heure est à l’unité. La nation est en danger, le pays doit s’unir contre un adversaire commun « .


Soumaïla GUINDO

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