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Mali : Les forces françaises remontent vers le nord (Le Drian)
Publié le mercredi 16 janvier 2013  |  AFP


Jean-Yves
© Autre presse par DR
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense française


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Autre Presse - 16/1/2013


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PARIS - Les forces terrestres françaises engagées au Mali "sont en train de remonter vers le nord" du pays, a annoncé mercredi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, tandis que le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud a affirmé que des "combats directs"
étaient imminents.

"Jusqu'à présent, nous avions fait en sorte qu'il y ait quelques forces
terrestres à Bamako, pour sécuriser d'abord nos populations, nos
ressortissants, les Européens et la ville de Bamako. Maintenant les forces
terrestres françaises sont en train de remonter vers le nord", a déclaré le
ministre de la Défense sur RTL.

Selon le ministre, l'intervention française contre les groupes islamistes
"est en train de bien marcher" dans le secteur est de la zone de conflit.
"C'est un peu plus difficile à l'ouest, où nous avons les groupes les plus
durs, les plus fanatiques, les mieux organisés, les plus déterminés et les
mieux armés. Là, c'est en cours, mais c'est difficile", a-t-il poursuivi.

"On était bien conscient depuis le départ que c'était une opération très
difficile. On a affaire à plusieurs centaines, plus d'un millier - 1.200,
1.300 -, de terroristes dans la zone, avec peut-être des renforts demain",
a-t-il souligné.

"C'est la raison pour laquelle les forces françaises frappent les bases
arrière, en particulier Gao, où l'opération a parfaitement réussi", a-t-il dit.

"On est en situation tout à fait positive par rapport à la semaine
dernière, mais le combat continue et ce sera long. Le but, c'est de faire en
sorte que le Mali retrouve sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire",
a souligné le ministre de la Défense.

La France a déployé 800 soldats au Mali depuis le début de son intervention
militaire jeudi, et ce dispositif doit être porté progressivement à 2.500
hommes.

Interrogé sur Europe 1, le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard
Guillaud, a souligné pour sa part que les forces françaises étaient
confrontées au Mali à "un conflit de type guérilla", situation à laquelle
elles sont habituées dans ce genre de zones, et qu'il allait y avoir des
"combats directs" entre les Français et les combattants islamistes.

"L'opération au sol depuis quelques heures est engagée (...), des renforts
continuent d'arriver de France, maintenant nous sommes sur le terrain", a-t-il
affirmé.

"Dans les heures qui viennent, je ne suis pas capable dire si c'est dans
une heure ou dans 72 heures, oui bien sûr, nous combattrons directement", a
déclaré l'amiral Guillaud à la question de savoir s'il y aurait "des combats
en face-à-face avec les jihadistes".

"Nous sommes là en soutien et non pas en substitut des forces armées
maliennes et avec les forces maliennes, ce qu'il en reste, (...) oui nous
allons effectivement aller déloger" les combattants islamistes "là où ils se
trouvent", a-t-il ajouté.

"Ce que nous avons détruit, c'est deux types de cibles : des cibles fixes
c'est-à-dire des camps d'entraînement, des dépôts logistiques, des centres de
commandement par exemple, comme à Douentza ou à Gao", a-t-il précisé.

"C'est vrai que les groupes terroristes avaient récupéré des blindés face
aux forces maliennes, nous en avons détruit une partie la nuit dernière avec
nos hélicoptères et nos avions", a souligné le chef d'état-major.
dch-mad-sj/ed

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