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Jeudi dernier les islamistes sont arrivés "en autobus" à Konna (Cambon, UMP)
Publié le mercredi 16 janvier 2013  |  AFP


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© Autre presse par DR
le groupe islamistes au nord du mali


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Les islamistes sont arrivés à Konna (centre du
Mali) non pas en char ou pickups mais "en autobus, se mêlant à la population",
a affirmé mercredi un sénateur UMP, en évoquant la prise de cette ville le 10
janvier qui fut l'élément déclencheur de l'intervention militaire française.
"Pour prendre Konna, ils ne sont arrivés ni avec des chars, ni même avec
des pickups, mais en autobus, se mêlant d'abord à la population puis faisant
usage soudain de leurs armes", a déclaré le sénateur Christian Cambon,
vice-président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense du
Sénat, lors du débat consacré à l'intervention.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a été auditionné à huis clos
mercredi à la mi-journée par cette commission sénatoriale.
Située à plus de 700 km de Bamako, Konna était tombée jeudi aux mains des
islamistes qui occupent depuis plus de neuf mois le nord du Mali.
La chute de Konna a déclenché l'intervention de la France, qui redoutait la
chute de Mopti puis de Bamako et de tout le Mali aux mains des islamistes.
La ville n'a pas été reprise aux groupes islamistes par les forces
maliennes, alors qu'un lieutenant de l'armée malienne avait affirmé le
contraire samedi.
"A cette heure, la ville de Konna n'a pas encore été reprise par les forces
armées maliennes (...). Il y a des éléments que je qualifie de résiduels",
avait déclaré mardi soir Jean-Yves Le Drian en conférence de presse.
Pour Christian Cambon, "c'est une guerre différente qu'il convient de
livrer. C'est une guerre où la technologie la plus sophistiquée de nos armes
peut-être chaque jour mise en défaut par les pratiques de guérilla sur un
territoire immense que maîtrisent parfaitement ces terroristes".
Tout en appuyant l'intervention française, il a mis en garde "contre le
risque d'enlisement". "Quel livre blanc va nous livrer les bonnes solutions,
quelles armes décisives vont permettre à nos troupes de débusquer les
jihadistes désormais noyés au sein des populations", s'est demandé le sénateur
du Val-de-Marne. "Nous n'avons pas la capacité de maîtriser dans la durée un
territoire plus grand que la France et aussi accidenté que l'Afghanistan".
szb/mad/df

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