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Unanimité des sénateurs en faveur de l`intervention au Mali
Publié le mercredi 16 janvier 2013  |  AFP


Marche
© aBamako.com par as
Marche du MP22 de soutien aux forces armées et de sécurité du Mali
18/09/2012. Bamako. Marche pour la liberation des armes de l`armee malienne bloquee aux frontières de la Guinee et du Senegal. La marche a débutée a la Place de la Liberte.


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Les sénateurs ont été unanimes, tous groupes
confondus, communistes et écologistes compris, à apporter leur soutien mardi à
la décision de François Hollande d`intervenir militairement au Mali.
Le débat sans vote sur cette intervention au Mali a été introduit par le
ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui a lu l`intervention
faite au même moment à l`Assemblée nationale par Jean-Marc Ayrault.
"C`est à bon droit que le président de la République a pris la difficile
décision d`engager nos forces armées", s`est ensuite félicité Christian Cambon
(UMP). Il a mis en garde contre les "risques d`enlisement, d`isolement, pour
la sécurité même de notre territoire si, rapidement, une solution politique ne
vient pas se substituer au bruit des armes".
Le patron des sénateurs centristes, François Zocchetto, a estimé que "la
France ne pouvait que répondre vigoureusement à l`appel lancé par le président
malien".
"Nous approuvons cette décision", a renchéri Michelle Demessine (CRC,
communistes). Elle a cependant réclamé "une nouvelle cohérence dans notre
politique à l`égard de l`islam radical". "Que fait notre diplomatie à l`égard
des Emirats, du Qatar ou de l`Arabie saoudite, régimes monarchiques et
despotiques? Qui finance certains groupes au Mali, si ce n`est le Qatar",
s`est-elle indignée.
Nous "sommes pour le principe d`une intervention immédiate, urgente,
humanitaire et limitée dans le temps, et contre le principe d`une guerre qui
s`installe dans la durée", a déclaré Leila Aïchi pour les écologistes,
s`alarmant aussi de "possibilités d`exactions contre la population touareg".
Jean-Pierre Chevènement (RDSE, à majorité radicaux de gauche) a asséné
qu`"il n`était simplement pas possible" de laisser constituer "un sanctuaire
du terrorisme". L`ex-ministre de la Défense a appelé à "frapper vite et fort"
et a plaidé pour l`acheminement de renforts. Il a appelé à "ne pas attendre
trop longtemps pour occuper les villes du Nord".
Le président du groupe PS, François Rebsamen, a souligné "l`exemplarité" de
cette intervention "sur la forme", avec "le respect des procédures", et "sur
le fond", avec "l`appel à l`aide du président malien".

szb/mat/df

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