Accroissement de la productivité agricole au Mali : Le Comité de pilotage du PAPAM a tenu sa 6è session.

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Publié le vendredi 1 janvier 2016 | aBamako.com

© aBamako.com par Androuicha
6è Session ordinaire du Comité d`Orientation et de pilotage du PAPAM.
Bamako, le 29 décembre 2015 à la DFM du MDR. Le Ministère du Développement Rural a présidé l`ouverture des travaux de la 6è Session ordinaire du Comité d`Orientation et de pilotage du Projet d`Accroissement de la Productivité Agricole au Mali (PAPAM)

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Le Comité d’Orientation et de pilotage du Projet d’Accroissement de la Productivité Agricole au Mali (PAPAM) s’est réuni pour la 6è fois depuis sa mise sur pied. C’est la Direction des Finances et du Matériel du Ministère du Développement Rural qui a abrité cette session de travail dont la cérémonie d’ouverture a été présidée le mardi 29 décembre 2015 par le secrétaire général du département en charge du projet, M. Daniel Siméon KELEMA. Celui-ci qui remplaçait pour l’occasion le ministre Bocary TRETA, avait à ses côtés le président et le coordinateur du comité. Outre la présence des cadres en charge du développement rural dans notre pays à cette rencontre, on notait également la participation des partenaires techniques et financiers du projet.

C’est devant ce monde que le ministre du développement rural a par la voix de son secrétaire général rappelé la raison d’être et les objectifs du PAPAM. Ce projet est né, dira M. Daniel Siméon KELEMA, de la volonté du Gouvernement du Mali d’assurer la sécurité alimentaire au Mali et de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des Maliens. « L’économie du Mali reposant essentiellement sur les sous-secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, le Gouvernement du Mali a signé un accord avec des Partenaires Techniques et Financiers que sont la Banque mondiale, le FIDA, l’Union Européenne et le FEM pour mettre en place le PAPAM dont l’objectif de développement est d’accroitre la productivité chez les petits producteurs et les professionnels de l’agrobusiness dans les systèmes de production et dans les zones d’intervention ciblés. » a déclaré le secrétaire du MDR avant d’ajouter que l’objectif environnemental global du PAPAM consiste à accroitre l’utilisation des pratiques de gestion durable de la terre et de l’eau (GDTE) dans les systèmes et zones de production ciblés. Selon M. KELEMA, la mise en œuvre du PAPAM, démarrée en 2011, a été perturbée par la crise politico-sécuritaire de 2012. « Nonobstant ces perturbations, il est réconfortant de constater que le projet contribue déjà à la sécurité alimentaire du Mali avec l’aménagement et l’exploitation de bas-fonds, de périmètres irrigués villageois, de périmètres maraichers et le commencement du programme d’insémination artificielle. » s’est réjouit le représentant du ministre TRETA. Le secrétaire général s’est ensuite appesanti sur un certain nombre d’activités s’inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre du PAPAM et dont la réalisation a permis de relever selon lui, le taux de mobilisation des ressources (décaissement et engagements) à 74 % pour le prêt IDA ; 29,8 % pour le Don FEM ; 56,54% pour le fonds FIDA Prêt et 29,16% pour le fonds Don/FIDA/ASAP.

Cependant, va t-il reconnaître, au cours de ces années de mise en œuvre, le PAPAM a fait face à de nombreuses difficultés notamment la faible qualité des sous-projets, la difficulté de mobilisation des contributions des bénéficiaires, la passation des marchés etc. « Les planifications opérationnelles futures du projet devraient viser, entre autres, l’aplanissement de ces difficultés. Aussi dans le but de parachever les activités en cours et assurer l’atteinte des résultats attendus, le Gouvernement du Mali, a t-il proposé à la Banque mondiale une prolongation de deux ans de la période d’exécution du prêt IDA. » a enfin laissé entendre M. Daniel Siméon KELEMA.

Signalons que les documents soumis à cette 6è session sont le procès verbal de la 5è session du Comité d’Orientation et de pilotage 2014, l’état d’exécution des recommandations du COP 2014, le rapport bilan des activités réalisées en 2015 et le programme d’exécution technique et financière 2016. Toute chose qui a amené le président de la cérémonie d’ouverture à déclarer qu’il ne doutait pas que ces documents feraient l’objet d’analyses critiques de la part des membres du comité réuni en vue de permettre au projet d’atteindre ses objectifs pour le bonheur des Maliennes et des Maliens.

André SEGBEDJI/abamako.com