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Incivisme à outrance au Mali : Les mesures gouvernementales ignorées
Publié le mardi 5 janvier 2016  |  L’Indicateur Renouveau
Conseil
© aBamako.com par A.S
Conseil des ministres du mercredi 30 septembre 2015
Bamako, le 30 septembre 2015 le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita a présidé le conseil des ministres du mercredi a Koulouba




Malgré l’appel des autorités publiques à ne pas utiliser les pétards et autres feux d’artifice, la nuit du réveillon a été émaillée de bruits de pétards. Mais où est donc l’Etat ?
Contrairement à des pays de la sous-région comme la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso qui ont interdit l’utilisation des pétards, notre pays a vibré au rythme de ceux-ci et des feux d’artifice malgré l’interdiction annoncée par les autorités.
Aujourd’hui de plus en plus de voix s’élèvent pour plaindre l’autorité de l’Etat avec des citoyens qui n’accordent aucun crédit aux décisions prises par les gouvernants. Certains affirment même que le Mali se trouve en tête de peloton des pays indisciplinés avec des comportements imaginables et incivisme notoire.
Et pourtant en prenant la décision d’interdiction des pétards et autres feux d’artifice, le gouvernement prévoyait des mesures préventives relatives à la fragile situation sécuritaire que nous vivons, mais aussi permettait aux citoyens eux-mêmes de fêter dans le calme et la quiétude.
Malheureusement, la nuit du réveillon n’a pas été calme. Malgré l’état d’urgence, des regroupements de masse avec utilisation abusive des pétards ont été visibles comme ce fut le cas à Koutiala en 3e région ou toute une masse avait envahi le rond-point central sans être inquiétée par qui que soit.
Le tout nouveau préfet, Cheick Fantamady Bouaré, et le maire central, Souleymane Sountoura, ont assisté impuissants à ces mouvements de foule. Il est temps que l’Etat s’assume et se procure des moyens de sa politique afin d’imposer la loi à laquelle peu de Maliens accordent aujourd’hui du crédit. On n’est plus loin de la jungle.
Zoumana Coulibaly
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