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Violation de l’article 10 de l’accord : La CPA et la CMFPR snobés
Publié le mercredi 6 janvier 2016  |  Le Katois
Déclaration
© aBamako.com par I.DIA
Déclaration conjointe du Mouvement Arabe de l`Azawad et de la Coordination des Mouvements et Forces Patriotiques de Résistance
Bamako, le 12 septembre 2013 à la maison de la presse de Bamako. Fidèles aux termes de leur déclaration conjointe à Ouaga du 13 juin 2013, et à leur engagement, librement pris dans l`accord de Ouaga du 18 juin, le MAA et la CM-FPR se disent prêt à respecter l`intégrité nationale et la souveraineté du Mali.




Si la Coalition des peuples de l’Azawad (CPA) a été le sauveur de la signature du 15 mai, la Coordination des mouvements, forces patriotiques de résistance (CMFPR) avait plaidé pour la République durant toute la crise. Désormais, les deux organisations sont les véritables exclues du processus de paix.

Réagissant à la situation qui prévaut au sein du Comité de suivi de l’accord (CSA), notamment la violation de l’article 10 qui parle d’inclusivité, Mahamane Alassane Maïga de la CMFPR3 plaide pour l’application de la résolution 2100 de l’ONU. «Aucun accord n’est une panacée ; c’est juste une base discussion. Le problème le plus grave qui se pose, est l’article 10 qui parle d’inclusivité. Conséquence, l’incapacité de composer le Comité de suivi de l’accord sans l’ensemble des signataires», a-t-il rappelé. «Les tentatives de réconcilier n’ont rien donné. Tant que les communautés ne se réconcilient pas, il n’y aura pas de paix. Le Mali nouveau, qui de dessine, appartiendra aux autres sans nous, les sédentaires. Il est temps de réagir à cette situation qui écarte à jamais une partie importante de la population du Nord», s’est-il lamenté.

Le ton est plutôt amer du côté du Secrétaire général de la Coalition des peuples de l’Azawad (CPA), Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun. «Aujourd’hui, ceux qui ont défendu l’unité du pays, se retrouvent en position de faiblesse dans le processus de mis en œuvre de l’accord, tout simplement parce qu’ils sont juridiquement affaiblis par des questions de représentativité. C’est pourquoi, il est extrêmement important de prendre le temps nécessaire pour que le cadre soit restauré et permette de maintenir ce pays encore uni. Il ne faudra donc pas se précipiter à la mise en œuvre de cet accord pendant que ceux qui ont défendu l’unité du pays sont en position de faiblesse, car c’est dangereux», déplore t-il.



La déclaration rendue publique par les mouvements Ganda Izo, Ganda Lassalizo, Gandakoye, Bouctou et FLN, tous membres fondateurs de la CMFPR créée en juin 2013 à Ouagadougou, sonne la mobilisation générale : «Nous sommes particulièrement indignés de constater que les orientations et idéaux républicains de la CMFPR au moment de sa création aient été superbement ignorées et déviées de leur trajectoire, sans aucune consultation préalable des acteurs concernés», estime la CMFPR.

Harouna COULIBALY
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