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Zone UEMOA : 81 % des transferts d’argent sont captés par le Sénégal, le Mali et la Cote d’Ivoire
Publié le jeudi 7 janvier 2016  |  L’Indicateur Renouveau
Rencontre
© aBamako.com par Atapointe
Rencontre entre le secrétariat général de la commission bancaire de l`UMOA et les directeurs généraux des établissements de crédit
Abidjan le 8 décembre 2015. Le gouverneur de la BCEAO Koné Tiemoko a présidé la 1ère rencontre entre le secrétariat général de la commission bancaire de l`UMOA et les directeurs généraux des établissements de crédit. Photo : Diarassouba Souleymane, président de la FAPBEF-UEMOA




Une étude de la BCEAO intitulée : “Impacts macroéconomiques des transferts de fonds des migrants dans les pays de l’Uémoa” révèle que dans les transferts d’argents estimés à 1902 milliards de F CFA, le Sénégal, le Mali et la Côte d’Ivoire drainent en moyenne les 81,7 % de ces fonds.

Avec sa forte colonie installée à l’étranger, les Sénégalais se distinguent par leur propension à envoyer de l’argent à leurs parents. Selon une étude de la BCEAO, on estime que dans l’Union, le Sénégal, le Mali et la Côte d’Ivoire drainent en moyenne les 81,7 % de ces fonds dans les proportions respectives de 43,7 %, 17,5 % et 11,2 % sur la période sous revue.

Inscrits au crédit de la balance des paiements, leur entrée massive génère des devises étrangères. Selon toujours l’étude, en termes du financement du développement économique, leur rôle transparaît à tous égards.

Ainsi, selon les résultats d’une enquête conduite par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO, 2013) au sein de l’Uémoa, les fonds reçus servent essentiellement à la consommation des ménages (54,6 %), à l’investissement dans le secteur de l’immobilier (15,8 %), aux dépenses d’éducation et de santé (6,4 % et 3,4 % respectivement), ainsi qu’aux autres investissements (5,5 %).

De même, les événements familiaux et religieux mobilisent 8,7 % des transferts de fonds des travailleurs migrants. Par contre, les transferts émis servent aux dépenses de consommation courante (40,4 %), à l’éducation (22,3 %) et à l’investissement immobilier (16,5 %).
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