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PMU-Mali : sur le chemin de l’excellence !
Publié le jeudi 7 janvier 2016  |  Nouveau Réveil
PMU-Mali
© aBamako.com par FS
PMU-Mali
Société des Pari Mutuel Urbain du Mali (PMU-Mali)




Le Pari Mutuel Urbain a pulvérisé, ces dernières années, tous les records : un chiffre d’affaires de 30 milliards de francs CFA. Une performance, depuis sa création. Mais aussi, une rentabilité devenue, désormais, un cas d’école pour les Sociétés de Pari Mutuel de la sous-région. Du coup, le PMU-Mali entame l’avenir avec sérénité.
Ceux qui pariaient, il y a peu, sur la faillite du Pari Mutuel Urbain du Mali, en ont pour leurs frais. Jamais, cette société ne s’est aussi, mieux portée. Surtout que les autorités maliennes ont eu la main heureuse en misant sur Arouna Modibo Touré, afin de redresser le Pmu-Mali. Le chiffre d’affaires de la boîte, au titre de l’année 2015, est estimé à environ 30 milliards de francs CFA. Une première, depuis sa création il y a plus de 20 ans.
À l’origine de ce résultat du Pari Mutuel Urbain du Mali, une gestion saine des courses et la sécurisation des jeux. Mais surtout, un système de marketing, qui fait pâlir de jalousie ses « consœurs » de la sous-région.
Créée en septembre 1994, le Pari Mutuel Urbain du Mali a trois objectifs : renflouer les caisses de l’État, réaliser des travaux d’intérêt public et la promotion de l’emploi.
S’agissant de la création de l’emploi, le PMU-Mali a créé plus de 1000 emplois : permanents, revendeurs, Agents de traitement… Quant aux emplois indirects, ils sont estimés à 1200.
Bref, avec la nomination de Arouna Modibo Touré comme PDG du Pari Mutuel Urbain du Mali, la société colle désormais à son slogan : les gains aux parieurs, les bénéfices à la nation. Son rôle principal : mieux organiser, promouvoir, commercialiser et traiter les paris sur les courses de chevaux, dans l’intérêt des turfistes. Mais aussi de notre pays.
Ainsi, il est organisé, chaque semaine, une moyenne de 3,5 courses. Le réseau de vente du PMU-Mali compte 367 point de vente, repartis entre six régions du Mali : Ségou, Kayes, Koulikoro, Sikasso, Mopti, Gao et le district de Bamako.
Seules les régions de Kidal et de Tombouctou ne sont pas couvertes, à cause du manque d’un service de transport régulier, adapté aux honoraires des courses.
Les gains aux parieurs, les bénéfices à la nation
Sous l’ancien PDG, Idrissa Haïdara, les langues ne cessaient de se délier. Le Pari Mutuel Urbain du Mali était soupçonné d’avoir baissé ses gains, de violer ses propres textes et, enfin, d’être au bord de la faillite.
Mais l’actuel PDG, Arouna Modibo Touré, peut être fier de ses résultats en moins d’une année de gestion. Le PMU-Mali a fait, aujourd’hui plus de 100 millionnaires par mois ; plus de 2 millionnaires par jour. Aussi, au titre de l’année 2016, près de 50 personnes ont touché plus de 5 millions de francs CFA chacun ; plus de 3 parieurs ont empoché chacun plus de 10 millions de nos francs et plus de 2 gagnants ont palpé plus de 20 millions de francs CFA chacun. Toute chose qui fait qu’aujourd’hui, le PMU-Mali occupe la tête du peloton des Paris Mutuels Urbains d’Afrique. Qui dit mieux ?
Une fois installé à la tête du PMU-Mali, Arouna Modibo Touré s’attaque d’abord à l’assainissement de l’environnement interne et des finances de la boîte. Dans ce cadre, il procède à la restructuration du personnel de la direction générale et de la direction commerciale. Il place l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Des cadres, supposés intouchables, sont redéployés ou tout simplement remplacés. La direction du Pcd (Points Courses en Direct), qui constituait la vache laitière pour certains cadres et agents, est purement et simplement supprimée pour être rattachée à la direction commerciale pour mieux en contrôler les recettes. Il en est de même de la direction administrative et sociale devenue direction des ressources humaines. Une autre innovation de taille : tous les postes clés sont mis en jeu. C’est pourquoi, aujourd’hui, le Pmu-Mali est géré, dans tous ses segments, par des gens choisis sur les critères de compétence, d’intégrité et de probité morale. Ces reformes ont contribué à assainir les finances de la société et à avoir un contrôle sur elles, à booster les recettes, à rehausser la masse à partager, à la grande satisfaction des parieurs, ceux-là mêmes qui fondent l’existence du Pmu-Mali.
Sous le « mandat » du nouveau PDG, le PMU-Mali a enregistré le record de la masse à partager (plus de 364 millions de FCFA), ainsi que le plus gros gain enlevé par un parieur au Pcd (5 millions de FCFA).
Des parieurs, rieurs
Aujourd’hui, les turfistes, toutes catégories confondues, ont retrouvé le goût du jeu ; les parieurs n’hésitent plus à miser sans compter, sachant que la masse à partager n’est plus truquée. Révolue, l’heure des miettes distribuées aux parieurs ! Finie, la bombance des chefs ! Le PMU-Mali reconquiert un slogan cher aux paris: « Les gains aux parieurs, les bénéfices à la nation ». Désormais, avec le PMU-Mali, on joue et gagne en toute confiance. Une situation que l’ancien PDG, Idrissa Haïdara, alias « Landrouss », n’a pas pu instaurer en 11 ans de gestion. En chiffre, il a laissé un trou de 34,10 milliards FCFA dans la caisse. Comme révélé par le Vérificateur général.
Parallèlement à ce travail de sape pour faire circuler l’argent, Arouna Modibo Touré a géré, avec doigté, une autre patate chaude léguée par l’ancienne équipe : le dossier des revendeurs. À sa prise de fonction, une pile de dossiers opposant les revendeurs au service commercial et, même, à la direction générale, était entassée sur les bureaux des juges. Le nouveau patron des lieux a pris ses responsabilités en parlant franchement aux revendeurs en leur demandant de sauver et de préserver les rapports sociaux au sein de leur entreprise commune, en retirer immédiatement leur plainte contre la société. Au cours d’une rencontre avec ces partenaires privilégiés du PMU-Mali, il leur promet de les remettre dans leurs droits. Et pour cause : les revendeurs ont longtemps souffert le martyr, brimés par la direction et piétinés par le service commercial. S’ils ne sont pas suspendus ou enfermés en prison, ils sont purement et simplement radiés, pour des problèmes d’écarts, très souvent non justifiés. Ces écarts sont remboursés, mais, pour la plupart des cas, ils ne sont reversés dans les caisses. Ils tombent dans les poches des cadres et agents commerciaux. Pire, il arrive que des revendeurs soient accusés d’écarts (et suspendus) et qu’on s’aperçoive, lors du contrôle à postériori, qu’ils ont même versé plus que le montant requis. Une grosse injustice. S’y ajoutent, les cas de pertes des états de paiement où les revendeurs sont contraints de payer deux fois. Une autre injustice.
Quant à la direction générale de l’ex PDG Idrissa Haïdara, elle n’avait aucune considération pour les revendeurs qu’elle qualifiait d’ailleurs de « simples prestataires de service ». Or, la règle universelle est que : « Sans revendeurs, point de courses de chevaux ». Il se trouve aussi que ces acteurs incontournables ne bénéficiaient d’aucun avantage dans l’exercice de leur métier. C’est une troisième injustice de rang. C’est toute cette série d’injustices qui les avait poussées à porter plainte contre la société.
Partant du principe qu’« un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès », Arouna Modibo Touré instaure le dialogue social qui finira par aboutir. La Direction générale, la Direction commerciale et les Revendeurs soufflent aujourd’hui dans la même trompette ; ils parlent le même langage. Cette confiance retrouvée des revendeurs expliquent aussi en partie l’augmentation des recettes des courses.
Toujours dans le cadre du dialogue social et de la gestion des relations socio humaines et professionnelles, à chaque fête religieuse, la nouvelle Direction gratifie le personnel et les revendeurs titulaires d’un montant de solidarité. Une initiative appréciée à sa juste valeur et qui porte encore plus haut l’estime que les agents ont pour le nouveau patron. Ces deux acquis majeurs (redressement financier et restauration de la confiance ponctués de l’instauration de bonus au personnel) ouvrent du coup au PDG les portes pour faire du Pari mutuel Urbain du Mali une entreprise citoyenne. C’est-à-dire une société qui participe au financement des activités de développement national.
Les finances assainies, le calme revenu, la confiance rétablie, c’est tout le monde qui gagne aujourd’hui avec la gouvernance imprimée par Arouna Modibo Touré au PMU-Mali : le trésor public, le personnel du PMU, les parieurs, les travailleurs informels et la nation toute entière.
Des perspectives
En dépit de ces bons résultats, le PMU-Mali ne compte pas en rester là. Si ses produits se limitent, aujourd’hui, à quatre paris, à savoir, le couplé, le tiercé, le quarté et le Point Course Direct, en abrégé PCD, la Direction du PMU-Mali va, bientôt, diversifier ses produits, afin de permettre à chaque parieur de jouer à son rythme. Ainsi, trois nouveaux paris élargiront la gamme de ses produits. Notamment, le quarté plus, le quinté et le quinté plus. Aussi, il est envisagé l’extension de la Boîte aux régions septentrionales de notre pays.
Ces innovations, seront sous-tendues par une dynamique commerciale, afin de mieux répondre aux attentes des parieurs. Sans oublier la formation des Revendeur etc.
Pour renforcer, davantage la confiance des parieurs, les traitements des paris se verront améliorés.
Bref, le PMU-Mali, dans le cadre de sa nouvelle politique commerciale, se veut, désormais, plus proche des parieurs. Mais aussi, de tous les publics, en honorant de sa présence, les grands événements, foires internationales, événements sportifs majeurs…

Jean Pierre
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