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Art et Culture

Roman : N’Diaye Bah signe «La saga des rois maudits ou le cimetière des illusions»
Publié le lundi 11 janvier 2016  |  Le Prétoire
N’Diaye
© Autre presse par DR
N’Diaye Bah ancien ministre de l’Artisanat et du Tourisme d’ATT




Ce roman de plus de 300 pages relate le vécu quotidien des leaders politiques lors des campagnes pour accéder à un poste. La quête de démocratie dans les pays africains est décrit par l’auteur avec de l’humour qui emballe le lecteur.
Ce roman traite de la quête d’une démocratie introuvable dans un pays imaginaire : la république du Fassoba, située quelque part au sud du Sahara. Là-bas, la démocratie ressemble à la ligne de crête d’un horizon lointain et insaisissable: à mesure qu’on s’y approche, elle s’éloigne de vous comme un fantôme fugace. Cet ouvrage expose la difficile problématique du pouvoir en Afrique, ses enjeux complexes, ses multiples intrigues, les batailles feutrées de couloir entre différents clans pour la conquête du trône et le maintien du pouvoir.
La lutte pour une gouvernance transparente doit donc être le fer de lance d’un programme efficace (et résolument mis en œuvre) de réformes de notre gouvernance publique sous toutes ses formes (politique, économique, sociale et environnementale), afin de transformer la démocratie, l’économie, et d’assurer une véritable transition vers l’efficacité de l’action gouvernementale et de l’action publique dans le cadre de la primauté du droit, du pluralisme démocratique, de l’économie de marché, pour une prospérité durable et inclusive c’est-à-dire effectivement partagée dans les pays africains. Si la gouvernance politique est à blâmer, et s’il incombe à tous les acteurs de la gouvernance publique de travailler à sa transformation, la question majeure est: comment catalyser la dynamique de sa transformation positive ?
Quoi qu’il en soit, ajoute N’Diaye Bah, les gouvernants ne peuvent espérer le renouvellement de leur mandat électif s’ils cachent leur gestion de la chose publique, et donnent l’impression de profiter seuls des avantages que procure l’exercice du pouvoir politique et le contrôle des richesses de la nation. Comme pour tout enfant toucouleur de son âge, le père de N’DIAYE BAH confie son éducation coranique à un marabout, alors qu’il poursuit ses études à l’école à Kayes N’di, puis au lycée à Bamako.
Il est orienté ensuite en France (Nice, Caen et Paris), où il obtient plusieurs diplômes universitaires en linguistique, en littérature, en études politico juridique et économiques. Il rentre au Mali en 1985 pour occuper le poste de directeur administratif et financier de l’Imacy. Il s’engage aussi dans la lutte contre le régime du parti unique et pour l’émergence, dans son pays, d’une société véritablement démocratique. Membre fondateur du Cnid-parti, il occupe le poste de secrétaire général de cette formation de 1995 à 2010. Puis, avec quelques hauts cadres, il crée le Pdes.
Entre 2002 et 2011, il est ministre en charge du portefeuille de l’Artisanat et du Tourisme dans tous les gouvernements successifs. Lors du coup d’Etat de mars 2012, il revêtit ses habits d’opposant et fonde, avec d’autres patriotes, le FDR. Il est Commandeur de la légion d’honneur française et partage aujourd’hui son temps entre l’écriture, l’entreprise d’équipements électriques qu’il dirige et son cabinet de consultation.
Paul N’GUESSAN
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