Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Le Mali, un balafon crevé !
Publié le lundi 11 janvier 2016  |  Le Pays
Journée
© aBamako.com par A.S
Journée mondiale de lutte contre le sida
A l’instar de la communauté internationale, notre pays a célébré hier la Journée mondiale de lutte contre le sida. L’événement est consacré aussi au lancement des activités du mois de décembre dédié à la lutte contre la pandémie dans notre pays. La cérémonie était présidée par le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta, en présence du Premier ministre Moussa Mara




Le constat est aberrant et décevant. 2013-2016, 3 ans de l’accession d’IBK au pouvoir, le Mali ressemble à un balafon crevé, entre doute, désillusion et désespoir.
Avec la gestion chaotiquement chaotique du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, rien ne va ! L’écrasante majorité des Maliens continuent à tirer le diable par la queue. Le budget de la Présidence continue d’augmenter : 9,3 milliards de francs en 2014, 16 milliards en 2015, 19,3 milliards en 2016. Un marasme financier sans précédent affecte la quasi-totalité des ménages.
Pis, les prix des produits de première nécessité(PPN) augmentent sans cesse. Pendant ce temps, la nouvelle gouvernance instaurée par le président de la République IBK est émaillée de scandales et d’atteintes répétées à la morale. La personnalisation et la personnification du pouvoir ont atteint des proportions jamais égalées dans l’histoire contemporaine du Mali avec une implication sans précédent de la famille dans tous les échelons du pouvoir : attribution de marchés publics, nomination et promotion dans l’administration où le mérite est foulé aux pieds.
Le processus de paix s’enlise, l’insécurité grandit…
Depuis la signature de l’accord d’Ouagadougou en juin 2013, des faits marquant ont caractérisé la situation politique, militaire et sécuritaire au Mali. Il s’agit entre autres : la défaite militaire et l’humiliation de la nation, le 21 mai 2014, à la suite de la visite du Premier Ministre, Moussa Mara, à Kidal. Le Mali a perdu, ce jour-là, des dizaines d’hommes et d’importants moyens militaires( des dizaines de land-cruisers équipés d’armes automatiques, des camions de transport de troupes et des citernes) ; et du coup voient le jour : l’émergence du Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA) et du GATIA comme forces militaires au nord ; l’accord pour la paix et la réconciliation nationale résultant du rapport des forces défavorables créé par la visite de Mara et la défaite du 21 mai ; la multiplication des attaques contre les populations civiles, les forces armées et les symboles de l’Etat au nord comme dans les régions de Mopti, Ségou, Sikasso et Bamako.
Le Mali d’abord qui est devenu ma famille d’abord, ressemble aujourd’hui à un balafon crevé.
Il est temps, en tout cas, que l’ensemble des Maliens prenne garde contre la gouvernance patrimoniale instaurée par le président de la République IBK. Une gestion qui risquerait de conduire à la privatisation de l’Etat et qui mènerait le pays droit au mur.
Agmour
Commentaires