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Comment Dioncounda Traoré a miné le terrain avant de partir
Publié le lundi 11 janvier 2016  |  L’Inter de Bamako
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© aBamako.com par Momo
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA




A l’occasion d’une de ses premières sorties médiatiques après son élection, le président IBK a rendu un vibrant hommage à son grand frère Dioncounda Traoré en l’assurant de la reconnaissance de la patrie pour le travail accompli durant la transition. Après s’être convaincues qu’il s’agit bien du même Dioncounda Traoré, les langues déliées, indiscrètes et pourtant toujours incrédules avaient alors cherché à savoir sur quoi le nouveau président fondait son affirmation du travail bien fait par celui que le syndicat des chefs d’Etat francs-maçons de la Cédéao avait imposé à notre pays pour une transition illégale.
Pas même les oreilles baladeuses, aussi indiscrètes et espionnes ne leur ont appris ce dont elles se doutaient déjà. Seule la solidarité au système a pu inspirer à IBK ces propos insultants pour l’intelligence du peuple malien. En effet, le président illégitime de la transition est comptable, au vu et au su de tout son peuple, ou presque, de toutes les souffrances infligées, neuf mois durant, à ce dernier par les jihadistes, de toute l’humiliation de ses forces de défense et de sécurité réduites au rang de troupes supplétives car privées volontairement de tout moyen indispensable à l’accomplissement honorable de leur mission.
Par l’esprit du système qui l’anime, cet homme, un antipatriote véritable, un serviteur avéré d’intérêts étrangers contradictoires à ceux de son peuple, cet homme est coutumier de tous les coups bas subis par le peuple malien, depuis les régimes d’Auk et d’Att. Aussi les langues déliées, indiscrètes et offusquées font savoir à IBK que le peuple malien ne s’auto-flagellera pas en témoignant la moindre gratitude à Dioncounda Traoré qui mérite plutôt de passer devant une justice indépendante et souveraine pour les préjudices moraux et matériels infligés à son peuple par sa faute.
1. La promotion du capitaine Amadu Aya Sanogo
Par deux fois, le capitaine Amadu Aya Sanogo a sauvé la mise à Dioncouna Traoré. En cédant aux intimidations et menaces de la menteuse et truqueuse Cédéao franc-maçonnique, il a, d’abord, renié sa parole de soldat et d’homme pour permettre à Dioncounda Traoré de continuer à diriger le Mali, au-delà du délai initial et légal de 40 jours de transition. Ensuite, il l’a débarrassé de son indiscipliné et encombrant Premier ministre, Chek Modibo Jara, à qui l’Accord Cadre avait donné plus de pouvoirs dans la gestion de la transition et qui savait s’en souvenir et en profiter.
Un retour de l’ascenseur à son bienfaiteur semblait naturel pour Dioncounda Traoré et compréhensible pour bon nombre de Maliens. Mais ce qui choque au plus haut point les langues déliées, indiscrètes et raisonneuses c’est l’exagération de l’avancement accordé au capitaine qui passe de ce grade à celui de général 4 étoiles pour devenir, du coup, le plus gradé de l’armée malienne, sans s’être distingué sur aucun front ni avoir fréquenté une école de guerre pour officiers supérieurs.
Pareille promotion, disproportionnée par rapport aux services rendus qu’elle est censée récompenser, incompréhensible et inacceptable du point de vue de l’éthique, est interprétée par les langues déliées, indiscrètes et pertinentes comme un piège pour IBK. Pourra-t-il s’accommoder d’une telle injustice envers certains officiers supérieurs maliens infiniment plus méritants que le capitaine propulsé, sans raison, aux commandes de l’armée ?
2. Le sort de la contribution à l’effort de guerre
Pour recueillir la contribution à l’effort de guerre, qui a fortement mobilisé les Maliens de l’intérieur comme ceux de l’extérieur le ministre des Finances Tiénan Culibali avait fait ouvrir à la Banque de Développement du Mali (Bdm) le compte N°2670127955806 intitulé : «Appui aux Forces Armées pour la reconquête du nord du Mali». Homme de rigueur et transparent comme l’eau de roche, il installe d’emblée l’habitude de faire le point sur la situation de ce compte, à chaque conseil des ministres du mercredi hebdomadaire. Intransigeant sur l’utilisation des fonds recueillis, il a résisté à toutes les pressions, refusant que le moindre franc soit affecté à une dépense autre que celle pour laquelle il a été récolté.
Son remplacement au ministère des Finances est la conséquence directe de son combat d’homme de principe et d’homme d’honneur. À son départ, le compte avait enregistré un peu moins de trois (03) milliards de francs CFA. Les raisons de son limogeage pouvant être trop visibles si l’habitude et le rythme du compte- rendu hebdomadaire devaient changer, son successeur continua dans la même pratique. Si à la fin de la transition, les Maliens savent que le solde créditeur du compte était d’un peu plus que de trois (03) milliards, pour autant, ils ignorent tout du sort de cet énorme sacrifice financier consenti par eux dans un puissant élan patriotique.
Le gouvernement de transition comme le nouveau pouvoir se sont abstenus de toute déclaration là-dessus. Et les langues déliées, indiscrètes et soupçonneuses de continuer, de s’interroger sur le pourquoi de ce silence bizarre. La totalité du solde du compte a-t-elle été remise au nouveau pouvoir ? Qu’est- ce que ce dernier a fait de la somme reçue ?
Extrait du livre «Le Mali sous Ibrahima Boubacar Kéita» (Doumbi Fakoly)
Source: L'Inter de Bamako
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