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Armée nationale 20 janvier 2016: Le contexte militaire et social
Publié le lundi 11 janvier 2016  |  L’Inter de Bamako
Sécurité
© aBamako.com par SA
Sécurité au nord du Mali : les militaires ivoiriens de la MISMA foulent le sol Malien.
Samedi 04 mai 2013. Bamako. Un contingent de soldats ivoiriens devant se charger du transport de la logistique est arrivé au camp de gendarmerie Balla Koné sis au quartier Faladié , en attendant son déploiement à Sévaré.




Neuf (09) mois durant, c’est-à-dire tout le temps qu’a duré la transition jusqu’à l’intervention de Serval, le Nord est resté sous l’occupation des terroristes qui y ont conjugué la vie au mode et au temps de leur philosophie nihiliste de jihadistes et de narcotrafiquants. Privation des libertés, viols, amputations de membres, destruction de patrimoine culturel, etc. ont été le quotidien des habitants de cette région meurtrie. Dioncounda Traoré et ses deux Premiers ministres, Chek Modibo Jara puis Jango Sisoko n’ont pas levé le petit doigt pour trouver les voies et moyens de soulager leurs compatriotes persécutés.
Ils font ainsi du Mali, le seul et unique pays au monde, dont les dirigeants n’éprouvent aucune honte à voir leur pays occupé si durablement et risquer la partition. Ils savent pourtant que dans n’importe quel autre pays, la réaction des autorités et de l’armée serait sinon instantanée du moins à très court terme.
Ils savent que le pays le plus endetté au monde peut se fournir sur le marché de l’armement qui fonctionne sur le crédit à long terme. Ils savent qu’avec ses richesses aurifères, le Mali peut mobiliser rapidement des fonds que garantirait l’or et/ ou acheter des armes en échange de productions, dans un délai raisonnable, d’une certaine quantité de ce même métal précieux.
L’armée nationale est donc, volontairement laissée dans son indigence inouïe tant pour ce qui concerne l’équipement de combat que pour sa subsistance. Et quand elle a commandé, elle-même, des armes pour pouvoir laver son honneur, celles-ci sont bloquées dans les ports de l’anti-africaine Cédéao, notamment chez le faux frère Alpha Condé.
Le président illégitime de la transition et ses Premiers ministres n’ont pas osé taper du poing sur la table pour exiger leur restitution. Les envahisseurs du pays n’ont donc aucune crainte de se retrouver face à des troupes tout aussi bien armées et équipée que leurs contingents.

L’opération Serval
Encouragés par l’absence de réaction des autorités maliennes de la transition et sans doute instruits de leur incapacité à réarmer l’armée nationale, les jihadistes et les narcotrafiquants, qui ont écarté le Mnla du projet commun de conquête du Nord du Mali, relance l’offensive en direction de Ségu, dans un premier temps, et de Bamako plus tard. Ils prennent Konna, puis Diabaly et menacent Segu. Dioncounda Traoré, l’illégitime président de la transition, mis en place par l’anti-africaine Cédéao, pour le compte de l’impérialisme occidental, précisément français, appelle la France au secours de la nation en danger.
L’intervention militaire instantanée de la France, baptisée «Serval», prouve sa planification de longue date et, sans doute, par la provocation de l’évènement qui l’occasionne ; c’est-à-dire la reprise imprudente (?) des hostilités par agresseurs du Mali.
Parties notamment du Burkina d’un autre faux frère et serviteur franc-maçon Blaise Compaoré, les troupes d’intervention terrestres et aériennes françaises apportent, dans leurs bagages, les débris reconstitués du Mnla qui s’était réfugié chez ce protecteur acquis à sa cause sur ordre de la France et par réflexe de trahison patent envers l’Afrique.
Les Maliens auront remarqué que Yayi Boni du Bénin, non moins faux frère et franc-maçon aux ordres de la France, a bluffé le capitaine Amadu Aya Sanogo lorsqu’il a menacé de déverser sur le Mali la haine de plus de trois mille (3.000) soldats de la Cédéao en attente.
Toujours est-il que l’opération Serval a permis au Mnla de se substituer aux jihadistes et aux narcotrafiquants, pour revêtir ses oripeaux politiques et continuer, pour le compte de son mandant, la France qui l’a créé de toutes pièces, de prétendre à sa part qui devra être taillée dans la chair du Mali. Aussi est-il un truisme de dire que cet instrument d’occupation néocoloniale a été installé à Kidal et est protégé par Serval et plus tard par la Minusma également. Kidal constitue une véritable écharde dans la blessure nationale et fait si mal à l’honneur du peuple malien.
Dioncounda Traoré et l’actuel président IBK ne sont pas étrangers à cette situation. En refusant de fournir aux forces de défense nationale les moyens adéquats pour libérer le Nord et abréger les souffrances de ses compatriotes, Dioncounda Traoré, sur ordre à peine secret de la France, a attendu le pourrissement de la situation pour lui faire appel et lui permettre de remettre un pied dans le pays et dans la région qu’elle convoite.
En s’inscrivant dans la même logique de sevrage de l’armée nationale de tout armement convenable de combat dans un conflit armé moderne, IBK va permettre, rapidement, à la France d’entrer son deuxième pied dans notre pays, notamment, par le biais d’accords de coopération militaire qui ne disent pas leur véritable nom.

Extrait du livre «Le Mali sous Ibrahima Boubacar Kéita» (Doumbi Fakoly)
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