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Mali: l’opposition dénonce "des menaces de mort" contre un de ses élus
Publié le mercredi 13 janvier 2016  |  AFP
Conférence
© aBamako.com par A.S
Conférence de presse de Soumaila Cissé
Bamako, le 30 juillet 2015. Le chef de file de l’opposition malienne, honorable Soumaila Cissé était face à la presse à la Maison de la presse. Objectif : échanger avec les hommes de media sur le statut de l’opposition, le rôle du chef de file et donner son point de vue sur l’actualité au Mali




Bamako - Le principal parti d’opposition du Mali a dénoncé mercredi des "menaces de mort" visant, selon lui, un de ses responsables qui a évoqué des "fraudes" au profit du candidat du pouvoir lors d’une élection législative partielle dans la région de Gao (nord).

"Nous prenons ces menaces au sérieux. Je vais prévenir le Premier ministre (Modibo Keïta) mais nous n’accepterons pas d’être intimidés", a déclaré à l’AFP Soumaïla Cissé, président de l’Union pour la République et la démocratie (URD) et chef de file de l’opposition, lui-même ancien ministre.

Le premier tour d’une élection législative partielle a été organisé dimanche à Ansongo, dans la région de Gao, pour pourvoir un siège de député vacant après le décès de son titulaire, membre de l’URD.

Le candidat de cette formation et celui du Rassemblement pour le Mali (RPM), le parti au pouvoir, sont arrivés en tête, avant un second tour le 31 janvier.

Après la publication des résultats provisoires mardi, un élu de l’URD avait dénoncé "des fraudes massives dans une des sept communes du cercle d’Ansongo".

"Dans la commune de Tessit, on nous dit que 98% des inscrits ont voté, alors qu’on sait bien qu’à cause de l’insécurité cette commune s’est vidée de ses habitants. Il y a eu tout simplement bourrage systématique des urnes de la part des partisans du candidat du parti au pouvoir", a déclaré à l’AFP le député URD Abdoul Malick Diallo.

"Pour avoir dénoncé ça, j’ai été ce mercredi matin menacé de mort à deux reprises au téléphone par une voix que je ne reconnais pas", a ajouté M. Diallo.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes y ont été dispersés et en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix entre le gouvernement, les groupes qui le soutiennent et l’ex-rébellion à dominante touareg de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).



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