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Prise d`otages: le patron de CIS dit sa préoccupation et sa confiance en Alger
Publié le jeudi 17 janvier 2013  |  AFP




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MARSEILLE - Le patron de CIS Catering, dont 150 employés algériens étaient retenus sur le site gazier objet d`une prise d`otages en Algérie, a exprimé jeudi sa préoccupation et redit sa "confiance" dans les autorités algériennes, alors qu`il attendait l`autorisation de pouvoir se rendre sur place.

"On n`a jamais connu une situation pareille nulle part, il y a bien des pays où nous sommes et qui ont un niveau de risques à mon avis plus élévé. L`Algérie a toujours remarquablement protégé les sites pétroliers et ce type d`incident est rarissime", a dit à l`AFP Régis Arnoux, depuis le siège marseillais de sa société, tout en précisant ne pas avoir d`information sur une intervention militaire.

"Donc j`ai toute confiance dans les autorités algériennes, qui sont très familiarisées avec ce type de terrorisme pour qu`on puisse aboutir si possible rapidement à une solution qui ne soit pas dramatique".

Pour lui, "cette situation est très préoccupante, pour les otages
occidentaux et y compris pour les collaborateurs algériens sur place. Car tout le monde a compris que c`était un prise d`otages qui a un poids politique considérable", a-t-il encore dit.

"En ce qui concerne la situation aujourd`hui (jeudi) je ne la connais pas," a-t-il assuré. Selon lui, "on n`a aucune information venant de la base elle-même puisqu`il n`y a plus d`électricité et plus de communications, tous les portables ayant été enlevés ou les batteries étant à plat".

Le patron de ce groupe spécialisé dans l`hébergement et la restauration en sites isolés, s`est dit "impatient d`être en Algérie": "j`espère y être ce (jeudi) soir". "On multiplie les contacts pour essayer de faire chacun à sa manière que cette situation très préoccupante puisse si possible se terminer le moins mal possible".

"On essaie de récupérer les informations les plus fiables, mais c`est très difficile car le périmètre est fermé par les forces spéciales algériennes, et on ne peut plus accéder ni sur la base ni à In Amenas", a-t-il encore dit, ajoutant être cependant notamment "en relation avec nos clients", en l`occurrence BP.

CIS intervenait depuis environ un an sur cette base, une base "un peu modèle" de BP qui tenait à ce qu`il y ait sur place un standard de vie et service de qualité en raison des conditions d`isolement, a-t-il expliqué.

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