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Liberté de la presse : Le ministre Tall réaffirme son attachement à la dépénalisation des délits de presse
Publié le mardi 19 janvier 2016  |  Le Républicain
Atelier
© aBamako.com par momo
Atelier de validation du projet de Politique Nationale de la Science, de la Technologie et de l’Innovation
Bamako , le 10 novembre 2015 le ministre de l’Enseignement Supérieur Me Mountaga Tall a présidé l’ Atelier de validation du projet de Politique Nationale de la Science, de la Technologie et de l’Innovation au Radisson Blu




Le lundi 18 janvier 2016, le président du Congrès national d’initiative démocratique (Cnid Faso Yiriwaton), Mountaga Tall a présenté ses meilleurs vœux de l’année 2016 à l’ensemble de la presse malienne à la Maison de la presse de Bamako.

Occasion pour le ministre de l’enseignement supérieur d’évoquer les questions importantes de la vie de la nation. Selon lui, le gouvernement travaille activement sur la révision de la constitution à la lumière de l’accord d’Alger. Me Mountaga Tall a réaffirmé son attachement à la dépénalisation des délits de presse. C’était en présence des membres et sympathisants du parti Cnid Fyt, des hommes et des femmes de médias et d’autres personnalités.

« La liberté d’informer est notre bien à tous et nous devons tous travailler à son

Renforcement. Mais malheureusement, l’année qui s’achève a encore été, sur le plan mondial, très éprouvante pour les femmes et hommes de media. Certes les chiffres des journalistes et collaborateurs tués ont connu une certaine baisse : 64 journalistes ont été tués en 2015 contre 71 en 2014, 6 collaborateurs ont été tués en 2015 contre 11 en 2014.

Cependant, ces chiffres montrent à suffisance que beaucoup de progrès restent à faire pour préserver la liberté de la presse dans le monde. Car tuer un journaliste, un seul journaliste, qui n’a comme arme que sa plume, son micro ou sa caméra est inacceptable », c’est en ces termes que le président du Cnid Fyt, Me Mountaga Tall, non moins ministre de l’enseignement supérieur a commencé son allocution. Avant de réitérer le soutien total du CNID FYT à toutes les politiques et initiatives tendant à renforcer la liberté de la presse et à améliorer les conditions de vie et de travail des hommes et femmes de presse.

Le CNID FYT réaffirme son attachement à la dépénalisation des délits de presse. « Nous restons convaincus que l’obligation de rectifier ou de réparer, la réprobation des pairs par l’application de la déontologie et des réparations pécuniaires suffisent largement comme sanctions à d’éventuels abus de plumitifs. En revanche, j’exhorte les associations de média et les organes médiatiques à continuer à mettre l’accent sur la formation de leurs membres et sur la déontologie, conditions sine qua non du professionnalisme et de la réussite dans votre noble métier.

La mise en place de la Haute Autorité de la Communication (Hac) et la création de l’Ecole de journalisme devraient fortement contribuer à réaliser ces impératifs », a-t-il dit. Selon lui, nous avons payé un lourd tribut au terrorisme et aux attaques armées : La terrasse, le Radisson Blu, Sévaré, Tombouctou, les convois militaires et civils, les bases de la Minusma, etc.

La presse, dit-il, n’a pas été épargnée. Il y a quelques semaines, trois personnes ont été assassinées à Tombouctou dont un journaliste de la radio chrétienne Tahanite. S’agissant de l’accord d’Alger, il s’est dit heureux de constater que ceux qui étaient les plus réservés voire les plus opposés à cet Accord soient ceux qui en demandent aujourd’hui l’application. Aux dires du ministre Tall, le gouvernement travaille activement sur la révision de la constitution à la lumière de l’accord d’Alger et des autres leçons à tirer des pratiques institutionnelles et électorales.

Aguibou Sogodogo
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