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Mali: lenteurs dans la mise en oeuvre de l’accord de paix, selon le Comité de suivi
Publié le mercredi 20 janvier 2016  |  AFP
Mali-Algérie:
© aBamako.com par A.S
Mali-Algérie: Une coopération bilatérale contre l`insécurité
Bamako, le 17 mai 2014 à l’hôtel Radisson Blu. Les travaux de la 3ème session du comité bilatéral stratégique algéro-malien sur le Nord-du Mali se sont déroulés samedi sous la co-présidence du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop et son homologue algérien, Ramtane Lamamra.




Alger - Le Comité de suivi de l’accord pour la paix au Mali a déploré mardi la lenteur de la mise en oeuvre d’"engagements clés", appelant les parties concernées à prendre leurs responsabilités, à l’issue d’une réunion à Alger.


La réunion a regroupé les trois parties signataires de l’accord dit d’Alger

--gouvernement, Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, rébellion à dominante touareg) et la Plateforme (pro-gouvernementaux) ainsi que tous les membres de la médiation dont le nouveau chef de la mission de l’ONU au Mali (Minusma), Mahamat Saleh Annadif.

L’accord de paix a été signé d’abord en mai 2015 par le camp gouvernemental puis un mois plus tard par les groupes rebelles du nord du Mali pour mettre fin au conflit dans ce pays. Son Comité de suivi, dirigé par l’Algérie, a été mis en place en juin afin de superviser sa mise en application.

Le Comité a relevé "des lenteurs dans la mise en oeuvre d’engagements clés de l’accord" de paix mais s’est toutefois "félicité des progrès enregistrés, (...) notamment la cessation des hostilités", selon le communiqué.

Il a également rappelé "la responsabilité du gouvernement malien dans la mise en oeuvre de l’accord, ainsi que le rôle crucial devant être assumé par les deux autres parties signataires".

Le texte a fait état d’une "préoccupation" face à "la persistance des attaques terroristes et criminelles visant les forces de défense et de sécurité maliennes, les mouvements signataires de l’accord, les forces internationales et la population civile".

Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg.

Les jihadistes ont été en grande partie chassés à la suite du lancement de l’intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature de l’accord de paix.

abh/mer
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