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Rapports de la France avec les pays Africains colonies au sud du sahara : François Hollande est un négrier, pillard et nazi
Publié le jeudi 21 janvier 2016  |  L’Inter de Bamako
François
© Autre presse par DR
François Hollande s`est exprimé après avoir rencontré les familles des 54 victimes




La majorité des pays colonisés par la France au sud du Sahara ont accédé à l’indépendance avant pendant et après 1960 et suite à l'accord passé entre elle (la France) et les leaders de ces colonies suite au référendum du général De Gaulle en 1958.
Le général De Gaulle et son garde des sceaux M Michel Debré ont fait voter au peuple français et à ses colonies une Constitution sur mesure. Toutes les colonies françaises d'Outre-Mer approuvent le référendum gaulliste car leur intégration à la Communauté française est un préalable à leur indépendance. Mais, il y a deux leaders africains qui ont voté NON. Il s'agit du leader du parti démocratique de Guinée, section du RDA, M. Sékou Touré et du leader du parti sawaba au Niger, M. Djibo Bakary. M. Sékou Touré était bien préparé et il a reçu.
Quant à M. Djibo Bakary, il a subi le complot français dirigé le général De Gaulle avec la complicité de son homme de main Don Jean Colombani. La suite est connue. M. Djibo Bakary, le nationaliste nigérien, a été chassé du Niger par un coup d'Etat en remplaçant la légalité par le faux et la Guinée de Sékou Touré a eu toutes les foudres du colon français. La France, en quittant la Guinée, a tout emporté: les machines à écrire, les fils téléphoniques coupés, etc.
Le président Modibo, Keïta, en votant OUI avait voulu éviter la scission du Soudan français qui était dans le grand projet de l'OCRS (Organisation commune des Etats riverains du Sahara) dont les conséquences sont aujourd'hui l'occupation du nord de notre pays par la France et ses alliés. Il faut remonter jusqu'aux sources des conquêtes coloniales, les causes, les motivations de l'Europe et son expansion: motivations démographiques, motivations économiques, missions humanitaire et religieuse, motivations politiques et stratégiques.
Dans l'ensemble, la France et l'Europe campent toujours sur leur arrogance de dominer les autres en Afrique et en Asie qu'ils considèrent comme inférieurs. Il faut comprendre que l'indépendance donnée par la France à ses anciennes colonies n'est pas une indépendance complète. La France n'a jamais voulu quitter. C'est la raison de la Françafrique et tous ceux qui ne sont pas dedans par le canal de leur fran-c maçonnerie seront traqués et tués.
La France n'a jamais voulu le développement de l'Afrique. Pour gérer les pays africains sous la colonisation, il faut passer par les chefs traditionnels fantoches, les marabouts fantoches. Tous les pays africains colonisés par la France qui ont eu leur indépendance en 1960, ne seront pas en paix cent (100) ans après leur indépendance. Il y a eu déjà 55 ans. Il reste 45 ans. Même si le peuple d'un de ces pays élit un président par la voix des urnes et d'une façon transparente et que ce président donne à son peuple des promesses fermes à ce peuple, il ne pourra pas accomplir ses promesses car son handicap, est la France. C'est elle qui va s'opposer. Un président africain issu du colonialisme français n'a que deux solutions: être avec son peuple et mourir dans la dignité et l'honneur ou bien être dans la botte du colon français et mourir honteux devant l'humanité.
Regardez, la carte de l'Afrique au sud du Sahara et voir tous les pays colonisés par la France et regardez leurs dirigeants. Ils sont tous liés à la France et à ses gouvernants soit de droite ou de gauche. Ils ne peuvent pas se défaire car entre le choix de l'aspiration de leur peuple et la volonté des colons français, ils ont choisi le deuxième choix. La jeunesse africaine pense que le Burkina Faso est sorti du trou dans lequel le capitaine-président Blaise Compaoré l'avait plongé depuis le 15 octobre 1987 avec l'assassinat du capitaine Thomas Sankara comme président de la République du Faso.
Ceux qui dirigent aujourd'hui le Burkina Faso sont deux anciennes mains de Blaise Compaoré: il s'agit de l'actuel président élu, M. Marc Kaboré et de son président actuel président de l'Assemblée nationale, M. Salif Diallo, un athée (voir Jeune Afrique, no 2870 du 10 au 16 janvier 2016). M. Diallo, était "l'éminence grise de Blaise Compaoré". Il ne voyait pas le Burkina Faso mais son mentor Blaise Compaoré. Il avait participé à la mort de Thomas Sankara car il l'a assumée quand il a été informé par son mentor Blaise. Le capitaine Boukhary Kaboré dit le lion du Boulkindé qui ne l'avait pas assumée, avait organisé une résistance perdue et il avait pris la clé des champs. M. Salif Diallo s'était séparé de son mentor quand ce dernier a voulu imposer son petit frère à la tête de l'Etat burkinabè. En demandant la tête de Blaise Compaoré, de Guillaume Soro (président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire), il est très difficile d'atteindre leurs objectifs car ils sont butés à deux choses: la France et son homme de main, le président Ouattara, très fort.
Tous ces présidents africains ne peuvent assurer ni leur sécurité individuelle ni celle de leur peuple. Ils n'ont aucune vison si ce n'est celle de leurs maîtres français. A entendre, le chef de l'opposition malienne s'adresser au président IBK lors de la présentation de vœux du nouvel an de l'ère chrétienne, il parle de "républicains", de "démocratie". Demandez- lui la définition de "République". Pour nous, issus de la République providence du 22 septembre 1960, il y a deux Républiques: une République où les pauvres et les riches sont tous égaux devant la loi, le partage des ressources, le chemin de l'école, etc. Et la République des riches où la justice, les ressources financières et foncières, les écoles, etc. appartiennent aux riches et aux hommes du pouvoir. La "démocratie" est une création du colonisateur européen pour mieux tenir ses anciennes colonies dans ses mains par le canal des fantoches qu'il place à leurs têtes par le canal du truchement de ses institutions: la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, l'Agence de développement de France, l'ONU et ses démembrements.
Aujourd'hui, la plupart des hommes qui nous dirigent leurs "opérateurs économiques prête-noms" ont leurs enfants qui étudient dans les célèbres écoles du Canada, de l'Amérique, de France et de quelque part dans le monde. Le salaire d'un ministre malien ou d'un député malien est connu. D'où viennent leurs sources financières?
Toute la question est posée! Qu'est- ce que les "démocrates maliens connaissent si ce n'est le morcellement des terres maliennes et le détournement des ressources financières de leur pays et c'est ce qui est à la base des problèmes actuels de notre pays. L'occupation de notre pays par les forces rebelles et de l'ONU à travers la MINUSMA trouve leurs réponses dans le coup d’Etat de la junte militaire de 1968 et ses conséquences avec l'intrusion du Parti socialiste français dans les affaires intérieures de notre pays.» Si Moussa Traoré avait dit que François Mitterrand est "un négrier", nous disons que François Hollande est un négrier, pillard et nazi. C'est le plus honteux président français issu de la 5ème République avec le fils d'immigré hongrois M. Nicolas Sarkozy.
Regardez au Niger où le "plus grand démocrate", qui a pris la place du président Mamadou Tandja, foule au pied la loi de son pays. La Cour constitutionnelle du Niger valide la candidature de son premier opposant M. Hama Amadou et il le garde en prison. Tous les hommes qui sont dans la même situation que M. Hama ont reçu la liberté provisoire sauf ce dernier. Le président Issoufou veut faire un défi à M. Hama Amadou. Pour lui et son pouvoir, chaque fois que M. Hama va à l'opposition, c'est un coup d'Etat. Et ces coups d'Etat sont connus: ils ont renversé le président Mahamane Ousmane, le président Ibrahim Barré Maïnassara, le président Tandja Mamadou. Mais le président Issoufou ne connaît pas ce qui va se passer demain.
Le président Sékou Touré, en parlant du président Mitterrand qui l'avait attaqué, avait dit ceci de Mitterrand: "Le chef de la souillure française". Il faut que Mahamadou Issoufou évite d'être une souillure de l’International socialiste. Pour accéder au deuxième mandat présidentiel, il doit le faire dans la transparence et la légalité. Tout son honneur d'homme tout court est en jeu. Il vaut mieux rentrer dans l'Histoire par la petite porte et sortir par la grande ou bien rentrer par la grande porte et sortir par la grande que sortir par la petite porte.
Le président IBK doit être bien conseillé. Déjà, avec la proposition du président du Parena, M. Tiébilé Dramé et ses amis, des voix se lèvent pour s'y opposer. Et pourtant, M. Dramé et ses amis ont bien vu. Il faut reconnaître la valeur des autres. Le problème actuel est une guerre asymétrique organisée par des mains invisibles. Il vaut mieux aller à la négociation avec les hommes les plus crédibles que de se cramponner sur la position des maîtres européens qui ont crée cette situation en voulant imposer au monde entier leur vision, leurs lois et leurs manières de vivre.
En organisant la cérémonie de Saint Dénis de Paris, le président François Hollande a montré à la face du monde qu'il y a deux fronts: le front anti-islam et le front islamique. Et l'Islam est UN et non deux. On est dedans ou bien on est au dehors. L'islam n'appartient ni à la France ni aux Arabes, ni aux Africains. Il est universel et Dieu ne rassemblera jamais ses sujets devant Lui le Jour de la Résurrection en ethnies ou en tribus mais en communautés. Que l'islam soit financé en France par les Français ou des étrangers, le Coran qui est la base de l'islam est unique. Voici la vérité. Personne ne peut cacher le soleil par sa main. La France et les Européens ont creusé leurs propres trous en méprisant les peuples africains, asiatiques et des moyens et proches orientaux.
La victoire reviendra aux peuples de ces zones. La paix ne reviendra dans ces parties du monde que lorsque ces peuples arrivent à se gérer eux-mêmes par leurs dirigeants légitimes.
La légalité, c'est à l'intérieur de son pays et non en France ou ailleurs.
Le président IBK doit accepter la proposition du Parena en acceptant de discuter avec les vrais acteurs de la rébellion qui sont Iyad ag Ghaly qui n’a jamais demandé la partition du Mali et le chef du FLM Amadou Koufa. Leur seul tort c'est qu'ils ont brandi le drapeau de l'islam. C'est une honte quand des musulmans ont peur d'autres musulmans. On est musulman ou bien on ne l'est pas. Etre musulman, ce n'est pas au bout des lèvres. Les vrais musulmans sont ceux sont d'accord avec les épreuves d'Allah. Les imans et leaders islamiques qui ont réussi la médaille de la France sont de l'autre côté.
Nous souhaitons la concorde entre les musulmans. Qu'Allah amène la paix dans notre pays. Amine.
Yacouba ALIOU
Source: L'inter de Bamako
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