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Nouveau gouvernement : Boubou Cissé et Cheickna Diawara à la tête des ministères à sou pour renflouer les caisses de ‘’Ma famille d’abord’’
Publié le jeudi 21 janvier 2016  |  L’Inter de Bamako
Réconciliation
© aBamako.com par Dia
Réconciliation Nationale: Cérémonie d`Ouverture des Assises Nationales sur le Nord
Bamako, du 1er au 02 Novembre 2013. Dans le cadre de Faire connaître et de partager les préoccupations et les attentes du peuple malien sur la voie de la recherche d`une paix durable, juste et inclusive à travers le pays; SEM. Ibrahima Boubacar Keita, Président de la République du Mali a initié les « Assises Nationales sur le Nord ». Il a présidé leur ouverture ce matin au CICB, sous l`égide du Ministère de la Réconciliation Nationale et du Développement des Régions du Nord, M. Cheick Oumar DIARRAH . Photo: Ministre de l’Industrie et des Mines, Dr Boubou Cissé.




Le réaménagement ministériel intervenu le vendredi dernier a bouclé la boucle de la mainmise des représentants de ‘’Ma famille d’abord’’ sur les services financiers de notre pays. Ainsi, Boubou Cissé cède son département stratégique des Mines à Cheickna Seydina Diawara pour occuper celui de l’Economie et des Finances. L’arrivée de ces deux hommes à la tête de ces ministères donnera encore un nouveau coup d’accélérateur à l’enrichissement facile et fulgurant des membres de ‘’Ma famille d’abord ‘’qui n’ont pas dit leur dernier mot quant au pillage des ressources du pays en bandes organisées.
Le président IBK, depuis son accession à la magistrature suprême en 2013, ne cesse d’étonner les Maliens chaque fois qu’il est question des problèmes qui retiennent le souffle de son peuple. Le dernier réaménagement, que tout le monde attendait avec impatience, a accouché d’une souris, laissant les Maliens ruminer sur leur propre sort. Car leurs attentes sont loin d’être comblées.
Eu égard à la montée en puissance des délinquants financiers dans le gouvernement. Et, s’il y a satisfaction, joie et large sourire, c’est du côté du couple présidentiel qui ne nourrit que l’ambition de mettre en place son propre système mafieux, à l’instar de ceux des anciens régimes d’Alpha Oumar Konaré (AOK) et Amadou Toumani Touré (ATT).
Les réseaux de ces anciens présidents sont bâtis sur des fortunes colossales pompées des caisses de l’Etat malien, mais blanchies dans la création des sociétés-écran, l’achat d’actions dans des grandes sociétés commerciales et établissements bancaires de la place et la construction d’immeubles.
Il ne fait plus l’ombre d’aucun doute qu’IBK inscrit son nom sur la liste noire des prédateurs de notre pays même s’il clame haut et fort, chaque fois qu’il a en face de lui la classe politique malienne pourrie, qu’il ne traîne aucune casserole pouvant le compromettre. Il ne pourra se dédouaner si ses plus proches et fidèles parmi les fidèles sont impliqués dans tous les scandes politico-financiers éclatés sans qu’il ne lève le petit doigt pour les sanctionner comme souhaite le peuple qui l’a élu à 77,66% pour mettre fin aux anciennes pratiques qui ont terni l’image de leur pays.
Dans son comportement de tous les jours, le président de la République montre qu’après moi le déluge et tant pis pour les Maliens qui lui ont fait confiance lors de la présidentielle de 2013 en l’élisant avec un score à la soviétique. La preuve : le réaménagement du gouvernement du vendredi dernier.
Au moment où ses compatriotes s’attendaient à un nettoyage à grande eau de l’équipe essoufflée de Modibo Keïta, qui ne brille que par son incompétence et son inefficacité à apporter des solutions aux problèmes des Maliens, IBK sort un gouvernement de son chapeau répondant aux seules aspirations des membres de ‘’Ma famille d’abord’’ dont l’ambition affichée est de dépasser les régimes AOK et ATT dans l’accaparement des biens et ressources du Mali.
Ainsi, IBK et son Premier ministre, éclaboussé par l’affaire d’attribution de logements sociaux à sa femme et ses enfants, viennent d’établir la preuve que le Mali compte peu pour eux. Ils ont profité du réaménagement du week-end pour renforcer le clan avec la nomination de deux des plus proches du président à la tête des départements névralgiques du pays.
Ainsi, Boubou Cissé, qui occupait le ministère sensible des Mines, remplace Mamadou Igor Diarra à la tête du ministère de l’Economie et des Finances. Cheickna Seydina Diawara, précédemment ministre de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine, s’est vu confier le département des Mines. On se rappelle qu’il a déjà dirigé en 1994 ce ministère quand IBK était le Premier ministre d’Alpha Oumar Konaré. Malheureusement, il a été viré du gouvernement par Alpha Oumar Konaré suite à un scandale de vente d’une mine d’or, malgré le soutien qu’IBK n’a cessé de lui apporter tout au long de cette affaire mafieuse.
Le nouveau ministre de l’Economie et des Finances, Boubou Cissé, est un homme du sérail. Il parle à l’oreille du président. Ce qui n’est pas donné à tout le monde. La mission à lui confiée dans ce département stratégique est d’accepter tout ce que l’ancien ministre Mamadou Igor Diarra aurait refusé aux membres de ‘’Ma famille d’abord’’. A savoir l’attribution des marchés juteux voire fictifs et la nomination des représentants du clan à la tête des sociétés pourvoyeuses d’argent. Il aura aussi la lourde responsabilité de poursuite la politique de privatisation de ce qui reste de nos sociétés et entreprises d’Etat.
A ce titre, on se rappelle qu’Alpha Oumar Konaré s’est livré à cœur joie à la liquidation, entre autres, les EDIM, l’EDM ; ATT, en bon compagnon d’Alpha Oumar Kpnaré, a à son tour vendu la BIM et la SOTELMA.
Quant à Diawara, il connaît les coins et recoins de ce département pour l’avoir dirigé en 1994. Il est du clan IBK. Il y a fort à parier que Diawara soit venu aux affaires pour fructifier les affaires de location des matériels d’extraction de l’or appartenant au clan- IBK à des sociétés minières opérant en République du Mali. On retient de lui la vente d’une mine d’or à 2 milliards de FCFA à une société canadienne. On dit de lui qu’il s’est mouillé la barbe.
Pourquoi IBK l’a soutenu, malgré la vente frauduleuse de ladite mine d’or ? Et contre la colère de son président Konaré ? La réponse à ces deux questions trouve son expression dans la nomination de Diawara comme ministre dans les gouvernements successifs depuis l’arrivée d’IBK aux commandes du Mali.
Ces deux hommes à la tête des départements stratégiques n’augurent rien de bon pour le quotidien des Maliens qui tirent toujours le diable par la queue depuis qu’IBK a fait de la gestion du pays une affaire familiale dont les seuls membres voient le bout du tunnel. Sans jouer aux oiseaux de mauvais augure, on peut dire bonjour à d’autres scandales avec comme corolaire la surfacturation et les retro-commissions.
Yoro SOW
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