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Tiéman Hubert Coulibaly au 6ème Congrès ordinaire de l’UDD: 2012 doit servir de leçon à tous
Publié le vendredi 22 janvier 2016  |  Le soft
6ème
© aBamako.com par A.S
6ème Congrès ordinaire de l’UDD
Bamako, le 16 janvier 2016 l’UDD a tenu son 6ème Congrès ordinaire au CICB




C’est sous le signe de la réconciliation et de l’unité que les militants de l’Union pour la Démocratie et le Développement ont tenu leur sixième congrès ordinaire pour échanger sur la vie du parti, renouveler les instances dirigeantes du parti et peaufiner des stratégies pour rafler la mise aux prochaines échéances électorales communales et régionales. Pour Tiéman Hubert Coulibaly, 2012 doit servir de leçon à tous.
L’ouverture du congrès a été présidée par le président du parti, Tiéman Hubert Coulibaly. Selon lui, l’année 2012 a été pour le Mali un tournant historique à cause des événements politiques, notamment le coup d’Etat du capitaine-général Amadou Haya Sanogo, qui a bousculé et piétiné le régime démocratique des années 1991. Ce qui a été une occasion pour son parti d’entrer en jeu au côté d’autres forces vives de la nation pour mener le combat, lequel rude, a permis de « sauver la démocratie et la République ». « Nous n’étions pas dans une opération pour sauver un régime, nous étions dans une opération pour sauver la République et la démocratie. La règle dans notre pays est que l’essence de tout pouvoir réside dans les élections et non dans un coup d’Etat », a précisé Tiéman Hubert Coulibaly, non moins ministre de la défense.
Pour lui, malgré que cette crise politique s’est jumelée à la crise sécuritaire, l’on est en droit de pousser aujourd’hui un ouf de soulagement du fait de l’Accord pour la Paix et la réconciliation nationale signé à Bamako.
Aux dires du président de l’UDD, si 2012 a existé, c’est que « des faiblesses résident en les institutions de la République » et la révolution de 1991 qui a aussi montré ses insuffisances. Son ami Soumeylou Boubaye Maïga et lui ont depuis 2006 fait comprendre aux autorités d’alors que la démocratie est affaiblie, que la gouvernance n’était pas conforme aux ambitions du Mali, et que le tissu social subissait une agression qui pourrait compromettre la consolidation de la démocratie. Prédictions que les gouvernants de l’époque n’ont pas pris au sérieux. « Ce qui s’est passé est la faute de la non protection des valeurs de la République », a ajouté Hubert Coulibaly. Qui affirmera que l’année 2012 doit servir de leçon.
Retour de la paix
Pour le retour de la paix, Hubert Coulibaly dira que la solution du conflit entre les fils du Mali n’est pas militaire, mais doit être cherchée sur le plan institutionnel. Raison pour laquelle le mandat confié au Chef de l’Etat, SE Ibrahim Boubacar Kéita, est de conduire avec une grande perspicacité l’ Accord pour la paix. Ce qui a certainement conduit à faire revenir les frères égarés du Nord à la table de négociation, à reconnaitre donc le Mali comme leur patrie. Ainsi a-t- il déclaré : « L’accord doit être mis en œuvre de façon sincère ».
Une CMP à dé-tétaniser
En ce qui concerne la Convention de la Majorité Présidentielle dont se plaint le Chef de l’Etat du fait de son caractère amorphe et morbide, et dont est membre l’UDD, Tiéman Hubert Coulibaly a appelé les partis membres au courage et à la discussion des problèmes qui la minent afin de s’assumer et « de porter un projet unique et aller vers une grande formation politique ».
Abordant le volet économique, le président de l’UDD a souhaité une révolution économique, laquelle doit être impérativement intégrée au cœur de la politique et fondée sur les PME.

Dieumerci Cyril AKPITISON
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