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Le point : Que du recule !
Publié le vendredi 22 janvier 2016  |  Le Canard de la Venise
Conseil
© aBamako.com par A.S
Conseil des ministres du mardi 19 janvier 2016




Du jamais vu au Mali ! A chaque année, deux nouveaux gouvernements et à chaque fois, le choix porté sur les hommes et femmes ne comblent pas l’espoir du Président de la République et parfois de l’ensemble du peuple. De Septembre 2013 à nos jours, le Mali a connu cinq gouvernements et trois Premiers ministres. Cela ne dénote-il pas l’instabilité au plus haut sommet de l’Etat ?
Si c’est souvent devenu une question d’humeur du Président de la République Ibrahim Boubacar Kéita, qui ne s’entendrait pas généralement avec les Premiers ministres ou certains ministres pour des raisons politiques, stratégiques, financières, etc., le peuple malien ne fait qu’observer l’avancement à pas incertains du pays, depuis les élections présidentielles de 2013.
Ainsi, IBK étant le Président le plus plébiscité du Mali, après avoir été ambassadeur, plusieurs fois ministre, député, Président de l’Assemblée Nationale et même Premier ministre, montre toutes ses limites en termes de gestion du pays avec des spectacles qui ne disent pas leurs noms.
Le dernier remaniement qui a eu lieu le 15 Janvier 2016 a vu la reconduction du Premier ministre Modibo Kéita. Il y a eu aussi le départ d’un baron du parti présidentiel : Bocary Tréta du département du Développement rural. En fait, c’est le départ de Mamadou Igor Diarra du département de l’Economie et des Finances qui a surpris plus d’un. Car, vu les reformes qu’il avait entamé dans les services de son département, il méritait de poursuivre sa mission.
Ces changements de ministre, cependant, ne font que mettre le pays encore en retard, vu l’état de crise que nous vivons depuis 2012. En effet, si dans certains pays, on n’entend parler de remaniement qu’après les élections présidentielles, au Mali, c’est devenu le quotidien de la population d’abord qui se nourrit que de rumeurs à chaque fois qu’il y a électrocution au sommet de l’Etat.
Ne dévons-nous pas dépasser ce stade actuellement ?
S’il faut un nouveau ministre à chaque remaniement à la tête d’un département, ni le département en question, ni ses services affiliés ne sauront amorcer un quelconque développement car, chaque ministre a sa stratégie et souvent même ses hommes.
Pour que le Mali puisse avoir sa stabilité et espérer à un développement harmonieux, ses institutions doivent d’abord être stables. Toutefois une chose est claire, avec la mise en œuvre de l’accord pour la paix qui recommande un gouvernement d’union nationale, il est certain que l’on soit à la veille d’un nouveau remaniement.
Par Alfousseini Togo
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