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L’AMAP en quête d’un directeur général : Et si Choguel nommait son épouse ?
Publié le lundi 25 janvier 2016  |  le point
Atelier
© aBamako.com par Androuicha
Atelier sur la stratégie de la communication gouvernementale.
Bamako, le 10 mars 2015 au CICB. Le ministre de l`Economie Numérique, de l`Information et de la Communication, M. Choguel Kokala MAIGA a ouvert un atelier de 3 jours sur la stratégie de la communication gouvernementale.




L’Agence malienne de presse et publicité est à la recherche d’un Directeur Général, puisque l’actuel Ousmane Maïga dit Pélé devra faire valoir ses droits à la retraite. Du coup, les candidats se déchaînent pour occuper le poste assez prestigieux. Le ministre de la Communication, Choguel Kokala Maiga, aurait bien voulu nommer sa chère épouse, Mme Maïga Fatoumata Maïga, journaliste à l’Essor et titulaire d’un doctorat.

L’envie de le faire pourrait être d’autant grande que Mme Maïga est la candidate malheureuse à la Haute Autorité de la Communication (HAC). On se souvient que peu après avoir déposé sa candidature, elle avait jeté l’éponge, estimant que les règles du jeu étaient fort douloureuses. Elle compétissait aux côtés d’autres confrères du secteur privé, en sa qualité de promotrice du magazine SIRA et de membre de l’APAC,(branche malienne de l’association panafricaine des communicatrices).

‘’Jurisprudence’’



Choguel pourrait également franchir le pas en emboîtant le pas à Gaoussou Drabo qui, alors ministre de la communication, avait nommé son jeune frère, Souleymane Drabo. Lequel, faut-il préciser, avait toutes les compétences requises, tout comme d’ailleurs Mme Maïga. Même si cette dernière, à ce jour, n’a pas encore occupé de poste de responsabilité à l’AMAP, malgré son diplôme de doctorat. Certaines sources indiquent qu’à défaut de son épouse, un autre proche pourrait être pistonné. Ce qui pourrait faire grincer des dents. Bref, l’équation n’est pas si simple, vu le caractère sensible que pourraient avoir certains choix. Et surtout quand on se rend compte que cela ferait trop de représentants d’une communauté. Pour ne pas dire autre chose…Méfions-nous de l’eau qui dort et ne tentons pas le Diable !

Sory Haidara
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