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Moussa Ag Infahli, DG de la Police : «On ne peut pas me dire qu’il y ait toujours une crise de cartes d’identité»
Publié le lundi 25 janvier 2016  |  Le 22 Septembre
Moussa
© Autre presse par DR
Moussa Ag Infahi




Convoquée pour échanger sur les missions de la Police nationale, la conférence de presse de Moussa Ag Infahli, Directeur général de cette structure pilote dans la politique de sécurisation de notre pays, s’est vite transformée en un procès des sales pratiques dont se rendent coupables certains agents de ce corps à longueur de journée, aux ronds-points et dans les commissariats. Sur la question des cartes d’identité, objets de spéculation continue dans presque tous les commissariats, malgré les assurances données par les autorités, le patron de la Police nationale, le Contrôleur général Moussa Ag Infahli, a tenu à lever toute équivoque. «Les commissariats sont régulièrement approvisionnés. On ne peut pas me dire qu’il y toujours une crise de cartes d’identité au Mali» a-t-il déclaré suite à la révélation par un journaliste d’un cas de spéculation. Avant d’instruire à ses services d’inspection de veiller à l’obtention de ce sésame par les populations aux prix fixés par la loi. Au cours de cette conférence, Moussa Ag Infahlia reconnu que la Police était «un corps malade» et affirmé travailler à redorer son blason.



Fête de l’armée: les propositions du FRAFISNA



Pour manifester son soutien et sa solidarité et rendre un hommage mérité aux victimes de la crise politico-sécuritaire au Mali, le dernier-né de nos partis politiques, le Front africain des forces pour l’intégration et la solidarité dans une nouvelle Afrique (FRAFISNA) a organisé une conférence sur le passé, le présent et l’avenir de l’armée malienne. Cette rencontre, tenue le samedi 23 janvier, date anniversaire du crime odieux d’Adiel hoc, où une centaine de nos soldats avait été sauvagement tuée, avait pour objectif de titiller la mémoire collective des Maliens. Au cours de cette rencontre, le Président d’AFRISNA, Boubacar Mintou Koné, a fait des propositions pour l’armée malienne, comme de «mettre fin à la politisation de l’armée malienne, veiller au respect de la hiérarchie au niveau de toute la chaine de commandement, construire des logements décents pour les militaires dans les camps, délocaliser les casernes de Bamako, étoffer les effectifs de nos forces de défense et de sécurité, ériger un monument à la mémoire des militaires massacrés depuis le début de la crise, baptiser l’Ecole de formation des sous-officiers de Bafo Capitaine Sékou Traoré dit Bad, donner le nom du Capitaine Dibi Silas Diarra à la Place d’armes de Kati et inscrire les noms des 6 Préfets exécutés à Kidal le 17 mai 2014 sur les signes distinctifs de l’ENA».

Attaque de Bokiwèrè dans le cercle de Macina :

5 personnes mortes par noyade, au moins un gendarme blessé

Le centre du Mali est-il devenu le terreau fertile des bandits armés? Au regard des attaques en série que cette zone ne cesse d’enregistrer depuis quelque temps, on serait tenté de répondre par l’affirmative. Le jeudi 21 janvier 2016, c’est le petit village de Kouna, commune de Bokiwèrè, dans l’ex-arrondissement de Kologo, à 30 kilomètres de Macina, qui a été frappé par la horde terroriste. Aux environs de 14 heures locales, 4 bandits, circulant sur deux motos, se sont présentés à la foire hebdomadaire du village. A la population, ils assurèrent qu’elle n’était pas visée. Ils se dirigèrent vers un petit groupe de gendarmes venus de Macina pour la foire, puis ouvrirent le feu sur eux. Surpris par les tirs nourris, les gendarmes vont se replier, laissant derrière eux armes et bagages. Dans sa fuite, l’un d’eux sera touché par une balle. En toute impunité, les assaillants vont ensuite mettre le feu à leurs motos. Pris de panique, certains marchands, en débandade, se jetteront à l’eau dans un canal. Malheureusement, 5 d’entre eux vont y laisser la vie. Cette attaque, comme celles récentes de Doura, Mopti et Goundam, appelle une fois de plus à une remise en cause de notre stratégie de défense et de sécurisation du territoire, si l’on veut faire échec aux ennemis de notre pays.
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