Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Sport
Article
Sport

Interfère du président de L’AN dans la gestion de la crise du football
Publié le mardi 26 janvier 2016  |  Les Echos
Première
© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Honorable Issaka SIDIBE




La jeunesse de Kita rejette ses propositions et menace de marcher
Les propositions de sortie de crise du football malien en huit points faites par le président de l’Assemblée nationale, Issaka Sidibé, n’a pas non seulement rencontré l’assentiment des clubs encore moins celui de la jeunesse de Kita qui marque sa désapprobation totale et menace de battre le pavé au cas où les autorités s’entêteront à appliquer au forceps ce qu’elle appelle « l’accord bidon de sortie de crise » proposé par le détenteur du perchoir.
Pour de nombreux observateurs et amoureux du ballon roi, l’intervention du président de l’Assemblée nationale, Issaka Sidibé, pour la gestion de la crise qui secoue le football malien, au lieu d’aplanir les divergences de vue, n’a malheureusement contribué qu’à exacerber la tension et à rendre le fossé grand entre les acteurs du football malien. Fort de son titre de président de l’Assemblée nationale, Issaka Sidibé s’est évertué à rencontrer les acteurs du football malien les 7 et 8 janvier 2016 pour dit-il, « trouver une solution définitive à la crise que traverse le football malien ».
Hélas ! La montagne a accouché d’une souris tant les propositions de sortie de crise résumées en huit points faites par le président de l’Assemblée nationale ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase en ce que les uns et les autres ne se reconnaissent pas dans ses propositions. Si la reconnaissance de la légitimité du Comité exécutif de la Fémafoot dirigée par Boubacar Baba Diarra ne constitue nullement un point d’achoppement, il y a cependant des points qui laissent comprendre que le président du Parlement national veut bien amuser la galerie. Il s’agit notamment de la levée de toutes les sanctions contre les personnes physiques et morales, le retour en Ligue 1 de tous les clubs relégués avec un accompagnement financier de l’Etat, la reprise des élections de la Ligue de Bamako, la reprise du tournoi de montée en 1re division… Mais diantre pourquoi en imposer à une Fédération légalement mise en place pour un mandat de cinq ans de reconsidérer sa position ? Du moment que la légitimité de la Fédération malienne de football est reconnue par les décideurs (ministre des Sports, élus de la nation), il va s’en dire que ses décisions s’imposent aux récalcitrants.
Mieux, si c’est pour la cause du football malien, pourquoi le président de l’Assemblée nationale n’a pas tenu rigueur à ce que les « frondeurs » fassent amende honorable comme convenu entre le pool des médiateurs et la Fémafoot afin que celle-ci revoit sa position ? Mais le hic, est que les frondeurs n’ont jusque-là pas présenté d’excuses. Curieusement, injonction est donnée à une Fédération régulièrement constituée de faire l’impasse sur tous les déboires des « frondeurs » qui refusent d’honorer son engagement : celui de présenter ses sincères excuses au bureau légal et reconnu.
En tout état de cause, l’immixtion du président de l’Assemblée nationale pour une sortie de crise n’a pas été du goût de certains clubs et de la jeunesse de Kita. D’ailleurs, les jeunes de cette localité ont fait des remontrances au 1er vice président de l’Assemblée nationale, Mamadou Tounkara lui signifiant qu’elle désapprouve les propositions du président de l’Assemblée nationale. Suite aux propositions du président de l’AN qu’elle qualifie de « bidon », la jeunesse de Kita se propose d’organiser une marche en cas d’entêtement des autorités pour une application au forceps des décisions du président de l’AN.
Mohamed Daou
Commentaires

Titrologie



Les Echos N° 3864 du 3/5/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment