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AQMI revendique l’enlèvement de la Suissesse au Mali dans une vidéo
Publié le mercredi 27 janvier 2016  |  RTS.ch
Béatrice
© AFP par AHMED OUOBA
Béatrice Stockly




Dans une vidéo diffusée mardi soir, Al-Qaïda au Maghreb islamique s'adresse au gouvernement suisse, à qui il demande la libération de prisonniers retenus au Mali en échange de la Suissesse enlevée à Tombouctou.
"Nous nous déclarons responsables de l'enlèvement de cette infidèle", déclare en anglais un homme masqué dans une vidéo diffusée mardi soir par al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), en parlant de la Suissesse enlevée à Tombouctou le 7 janvier.
Dans son message intitulé "la question de nos prisonniers", le groupe djihadiste adresse des demandes au gouvernement suisse en échange de la libération de l'otage. AQMI exige "la libération de prisonniers détenus par le gouvernement malien à Bamako" et le retour d'un "frère capturé au Niger et remis aux forces internationales".
Contacté par la RTS, le Département fédéral des affaires étrangères indique que "les vérifications sont en cours" et qu'il ne souhaite pas commenter pour l'heure ces informations.
La Suissesse apparaît

La missionnaire bâloise semble apparaître à la fin de cette vidéo de 8 minutes. Voilée, la femme indique simplement son nom, le moment de sa capture et les raisons pour lesquelles elle était venue au Mali. Elle mentionne également l'attaque de Ouagadougou, ce qui laisse penser qu'une partie de la vidéo a été tournée après le 19 janvier.
La Suissesse vivait depuis plusieurs années à Tombouctou, où elle était revenue s'installer après avoir déjà été victime d'un rapt par des djihadistes en avril 2012.
Valentin Tombez, Mélanie Ohayon et Marc Renfer
Kidnappée et relâchée par Ansar Dine en 2012

En 2012, la missionnaire bâloise avait été relâchée après quelques jours de captivité par le groupe islamiste Ansar Dine, qui contrôle la cité historique de Tombouctou. Sa libération était intervenue après une médiation du Burkina Faso, bien que le pays ainsi que les ravisseurs nient le versement d'une rançon.

Selon un porte-parole d'Ansar Dine à Tombouctou à l'époque, "la seule condition que nous avons posée est qu'elle ne revienne plus chez nous". "Elle profite de la pauvreté et de l'ignorance de nos enfants", avait-il accusé. La Suissesse avait toutefois refusé de quitter Tombouctou.
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