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La Suisse exige la libération sans condition de Béatrice Stockly enlevée au Mali
Publié le jeudi 28 janvier 2016  |  AFP
Béatrice
© AFP par AHMED OUOBA
Béatrice Stockly




Genève, - La Suisse a exigé mercredi la libération "sans condition" de sa ressortissante Béatrice Stockly enlevée début janvier au Mali, qui serait aux mains d’une branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
L’agence privée mauritanienne Al-Akhbar a annoncé avoir reçu une vidéo de "l’Emirat du Sahara", une branche d’Aqmi, qui affirme avoir enlevé Béatrice Stockly à Tombouctou (nord du Mali), dans la nuit du 7 au 8 janvier.
Un porte-parole du ministère suisse des Affaires étrangères a indiqué mercredi à l’AFP avoir "connaissance de la vidéo en question".
"La Suisse demande la libération sans condition de la personne enlevée", a-t-il ajouté, en refusant de dire s’il y avait eu une demande de rançon.
D’après l’agence mauritanienne, en contrepartie de la libération de l’otage, le groupe jihadiste exige "la remise en liberté d’un certain nombre de ses combattants en prison au Mali et d’un de ses dirigeants, Abou Tourab, détenu à la CPI" (Cour pénale internationale) qui siège à La Haye.
"Nous annonçons notre responsabilité dans l’enlèvement de cette mécréante évangélisatrice qui, par son travail, a réussi à faire sortir de l’islam nombres de fils de musulmans", selon les propos en arabe attribués par l’agence Al-Akhbar à un porte-parole de "l’Emirat du Sahara" s’exprimant dans la vidéo que l’agence n’a pas diffusée et que l’AFP n’a pu visionner.
D’après Al-Akhbar, Mme Stockly apparaît dans la vidéo, elle y décrit son rapt à Tombouctou et y reconnaît ses activités "d’évangélisation".
Béatrice Stockly, une quadragénaire qui revendique sa foi chrétienne, était très impliquée dans les actions sociales à Tombouctou, où elle avait déjà été enlevée une première fois en 2012.
Grâce à une médiation burkinabè, elle avait été libérée au bout d’une dizaine de jours de captivité par le groupe jihadiste Ansar Dine, qui contrôlait alors Tombouctou.
Malgré les mises en garde du gouvernement suisse, elle est retournée s’y installer en janvier 2013, lorsque les jihadistes en ont été chassés et ont été dispersés à la faveur d’une intervention militaire internationale déclenchée à l’initiative de la France.
gca/mnb/jhd
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