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Départ de Treta du gouvernement : Le Rpm a-t-il tiré des leçons ?
Publié le vendredi 29 janvier 2016  |  Le Zenith Bale
Conference
© aBamako.com par I.DIA
Conference de presse du Bureau National de l`union des jeunes du RPM
Bamako, le 22 Août 2013 à son siège sise à l`hippodrome, Rue Amirial Cabral, le Bureau National de l`union des jeunes du Rassemblement Pour le Mali (RPM) a animé une conference de presse pour remercier ses militants et sympathisants de leurs rémobilisations pour l`élection de leur candidat IBK, au 2ème tour de la présidentielle.




Depuis le débarquement du puissant Secrétaire général du parti du gouvernement, la maison des tisserands est en ébullition. Pour faire baisser la tension, le président intérimaire Dr Boulkassoum Touré tente de noyer le poisson dans l’eau : “Tréta et IBK, c’est l’arbre et son écorce”.
L’histoire récente du Mali nous enseigne que tous les présidents de Modibo à ATT ont fini par se débarrasser de leur supposé bras droit. Qui veulent être plus royalistes que le roi. IBK en est l’illustration parfaite. Président du parti, PM et homme à tout faire, il fut débarqué et poussé même en exil.
C’est vrai qu’il est possible de tout reprocher à IBK mais il est fidèle à ses relations. C’est pour cela qu’il a, malgré les tentatives de déstabilisation de Tréta depuis son arrivée à la tête du pays, accepté de le maintenir au gouvernement. Sinon, il n’y a pas d’homme indispensable dans la vie. Stratège mais moins bavard, Tréta a contribué de manière directe ou indirecte au départ de Oumar Tatam Ly et puis de Moussa Mara. Avec l’objectif d’être Premier ministre. Il échoue. A cet effet, il aurait dû être humble, calme et joué le jeu du Chef. Malheureusement, il est devenu plus royaliste que le roi. Il va essayer de faire partir l’homme grâce à qui aujourd’hui le régime demeure, Modibo Kéïta. Pendant tout ce temps, comme une carpe dans de l’eau chaude, son parti est resté muet. Il assiste et soutient mordicus les agissements du Secrétaire général. D’abord, il a créé des dissensions au sein du parti avec de nombreuses sections parallèles. Il s’oppose au président en sabotant ses actions. Pire, il serait celui qui aurait indiqué la fin du boss. Malgré tout ceci, le vieux a accepté, encaissé. Finalement dos au mur, il a laissé à son grand frère PM de décider de la suite à donner pour un Mali nouveau. Ainsi, Modibo s’est débarrassé des fauteurs de trouble. Il s’agit de Bocari Tréta et de Mamadou Igor Diarra.
Par cette action, le Rpm devait tirer des leçons. Malheureusement, le parti tombe dans la facilité avec des sorties ratées. Et pire, c’est ce scénario qui continue de plus belle. Les réunions nocturnes, les sorties hasardeuses dans la presse restent le leitmotiv des cadres du Rpm. Qui, pourtant, auraient pu profiter de cette sortie pour se mettre, se remettre à la disposition d’IBK. Lui signifier leur attachement et engagement. Afin qu’il puisse oublier les déconvenues que Tréta lui a causées. Mais, grave, le parti persiste et veut s’opposer à l’Etat. Pour quelle fin ?
Mieux vaut tard que jamais, si le Rpm ne se ressaisit pas le plus tôt, il est en train de creuser sa propre tombe. Puisqu’IBK est conscient qu’il a des soutiens plus soudés qui peuvent lui permettre de finir son mandat. Et pourquoi pas de briguer un autre mandat. Même s’il faut phagocyter le Rpm à son seul profit. Alors, cadres et militants du Rpm, votre parti n’est ni l’Adéma Pasj encore moins l’Urd ou le Pdes. Donc, balles à terre pour la survie du parti et pour l’avenir de bon nombre d’entre vous. Qui, sans la victoire d’IBK ne serait jamais député, ministre ou directeur.
Ousmane COULIBALY
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