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Crise du Football: Le Président de la FEMAFOOT Boubacar Baba Diarra dos au mur
Publié le samedi 30 janvier 2016  |  La Revelation
Football:
© aBamako.com par mouhamar
Football: Premier point  de presse de Henry Kasperczak
Bamako, le 30 décembre 2013 à la FEMAFOOT. Le nouvel entraîneur des Aigles, Henry Kasperczak, a animé son premier point  de presse ce lundi au siège de la Fédération malienne de football .




S’il est vrai que le sport est la seule activité autour de laquelle tous les acteurs, toutes les couches sociales se retrouvent avec le même idéal, le Mali, pourquoi ces dirigeants sportifs n’arrivent toujours pas à s’entendre ? La réponse est toute simple comme bonjour: c’est une question d’intérêts personnels à préserver. Et l’on s’achemine vers la fin du feuilleton. De médiation en médiation, on ne cesse de divaguer et des décisions tardent à tomber. Bref le football est pris en otage .Le Président de la FEMAFOOT est actuellement dos au mur, le Ministre des Sports dans la logique de retirer la délégation de pouvoir et, le Président de la République est invité à siffler la fin du match.
Depuis plus d’une année, notre football est paralysé par une crise qui ne dit pas son nom et compromet l’avenir des athlètes. D’un côté, le comité exécutif de la FEMAFOOT dirigé par le Général Boubacar Baba Diarra et de l’autre, le Collectif des Ligues et Clubs majoritaires sous la houlette de Mamadou Dipa Fané.
Dès l’instant qu’on parle de négociation ou de médiation, ne doit-on pas de laisser de côté les textes au profit des compromissions ? L’on se souvient très bien le Mali a libéré et levé le mandat d’arrêt international contre des terroristes pour aller vers la signature de l’accord de paix au nom de ce même Mali. Il est temps de faire taire ses égos pour préserver l’intérêt du football malien.
Rappelons que cette crise découle surtout des incidents qui ont émaillé l’Assemblée Générale ordinaire du Lundi 10 Janvier 2015 de la FEMAFOOT avec pour conséquences le refus par certains clubs de jouer la 6ème journée, suivi de la relégation en 2ème division de quatre clubs (COB, DAC, CSK Avenir Club de Tombouctou) et la radiation plus tard de certains membres de la FEMAFOOT.
Différentes médiations menées par le Pr Dioncounda Traoré, ancien Président de la République, Habib Sissoko Président du CNOSM , le Conseil National des Jeunes (CNJ) , l’UJMMA, les leaders religieux entre autres , n’ont pu arriver à bout de la crise qui perdure au point de compromettre l’avenir du football et des joueurs .La récente médiation de l’Assemblée nationale qui a renforcé le rapport du pool des médiateurs en ajoutant la reprise immédiate du Championnat national est considérée comme un signal fort.
Quelques actes posés par le Président Boubacar Baba Diarra ont creusé une fissure malencontreuse au sein de la FEMAFOOT et provoqué un scandale qui perturbe l’atmosphère footballistique depuis plus d’une année.
Le Ministre des Sports Housseini Amion Guindo dit Poulo, de son passage à l’AN au Forum de la presse , a été très clair dans ses propos : « Les textes des fédérations n’ont pas une valeur de loi, par contre les lois de la République s’imposent à elles et à tous ». Pour lui, la crise est devenue un marché qui entretient plus qu’elle ne détruit .Aussi de renchérir en précisant qu’entre l’Etat qui finance le football à 98% et les fédérations, à la délégation de pouvoir .Sa reconduction au poste de Ministre des Sports atteste sa bonne gestion du dossier.
S’agissant des 16 Clubs de 1ère division, certains dirigeants ne font qu’envenimer la situation. Ces clubs de ligue I ne sont nullement concernés par cette crise .Leur leitmotiv est le maintien des quatre clubs en D2.
IBK, le dernier recours : Le Président de la République IBK est attendu pour le dernier mot. Ça passe ou ça casse !
Déjà l’on évoque la probable signature des recommandations du pool des médiateurs par le Comité Exécutif de la FEMAFOOT.
Notons que l’année 2015 a été certes une année exceptionnelle, ponctuée par des exploits (en football, basket et d’autres sports individuels) mais, cette crise risquera de mettre tout en péril et d’exposer le Mali à la risée publique. Tous les regards sont donc tournés vers le Président de la République IBK, le premier responsable pour un règlement définitif de cette crise.

Massassi
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