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Fourou/Cercle de KADIOLO:Des heurts entre populations et gendarmes font 2 morts
Publié le lundi 1 fevrier 2016  |  Le Prétoire
Manifestation
© aBamako.com par as
Manifestation organisée par l`association Yèrè Wolo Ton
6 aout 2012. Bamako. Les marcheurs projetaient se rendre à Koulouba pour rencontrer le président de la République Dioncounda Traoré, qu`ils exigent la démission. Un corde constitué d`éléments de la police, de la gendarmerie et de la Garde nationale leur a barré la route à coup de grenade lacrymogène. On se rappelle que le 21 Mai une manifestation similaire avait terminé par l`agression du président Traoré dans ses bureaux au palais de Koulouba.




Selon nos sources, l’incident est survenu ce jeudi 29 janvier 2016, aux environs de 11 heures. En effet, des gendarmes en patrouille dans le périmètre attribué à la Mine d’or de Syama (Somisy), commune de Fourou dans le cercle de Kadiolo (région de Sikasso) auraient tiré par balles réelles sur une foule d’orpailleurs non armés. Ces derniers, scandalisés, auraient réagi. Bilan: un mort par balle et un blessé grave dans les rangs de la population civile et un gendarme tué. Le jeune Sidiki Konaté, un ressortissant du village de Mougnina (commune de Lobougoula) a été inhumé ce samedi 30 janvier dans le village de Bananso, un village situé à environ 5 km de la mine d’or de Syama. Samou Sidibé qui aurait reçu une balle dans le bras aurait été évacué d’urgence à Sikasso. Nos sources indiquent par ailleurs qu’un renfort composé d’un nombre important de gendarmes a été dépêché de Sikasso pour la sécurisation des lieux. C’est la énième fois que de tels incidents surviennent dans cette localité, et se soldent le plus souvent par des morts d’homme. Il faut dire que la gestion de la question de l’orpaillage reste une bombe sociale dans notre pays. Il est donc temps que l’Etat prenne toutes ses responsabilités en prévenant de telles situations.


TRACE DES FRONTIERES MAURITANO–MALIENNES
Réunion de la Commission technique préparatoire
Les travaux des réunions de la Commission technique du tracé des frontières mauritano-maliennes, préparatoires de la réunion des ministres de l‘intérieur des deux pays, prévue le 31 janvier courant, ont été ouverts mardi 26 janvier à Nouakchott.
La rencontre de Nouakchott s’inscrit dans le cadre des réunions périodiques de cette commission interministérielle mixte afin de se concerter sur les questions communes, en particulier celles qui se rapportent à l’administration et à la sécurité dans les zones frontalières, la circulation des biens et des personnes entre les deux Etats, le tracé des frontières et autres aspects liés au développement des relations bilatérales mauritano-maliennes. Les responsables des dossiers frontaliers et de la sécurité des deux Etats prennent part à cette réunion. Le secrétaire général du ministère mauritanien de l‘Intérieur et de la Décentralisation, Mohamed Hadi Macina, a indiqué à cette occasion que les frontières ne peuvent être perçues comme une barrière entre les deux pays, mais plutôt un instrument préférentiel d’action quotidienne des autorités administratives frontalières et de fluidité du passage des biens et des personnes, ainsi qu’un moyen de lutte contre le phénomène de la criminalité organisée transfrontalière et du terrorisme.
Il a souligné également que la volonté politique exprimée par les dirigeants mauritanien et malien requiert des participants aux travaux de cette rencontre de parvenir à des décisions concrètes afin de parachever le processus du tracé des frontières communes.
Le chef du Cabinet du ministre de l’Administration territoriale malienne, Moussa Barry, s’est réjoui de cette rencontre de la commission technique mixte du tracé des frontières mauritano-maliennes. «Les recommandations issues de la rencontre ministérielle de Bamako du 31 juillet et 1er août 2015 nous permettront de passer en revue les questions aussi importantes que la coopération administrative et de sécurité à nos frontières et la délimitation/démarcation de notre frontière commune», a indiqué M. Barry.
Paul N’GUESSAN

SEANCE PLENIERE A L’ASSEMBLEE NATIONALE
Les députés adoptent deux lois sur la pharmacie vétérinaire et le PIB-BS
Lors de la séance plénière du jeudi 28 janvier 2016 les députés ont adopté deux projets de loi portant sur la pharmacie vétérinaire et la création du Programme de l’irrigation dans le bassin du Bani et à Sélingué. Les deux lois ont été adoptées sans grandes difficultés.
C’est un total de 117 voix pour 2 contre et zéro abstention pour 119 inscrits que le projet de loi régissant la pharmacie vétérinaire a été adopté. La seconde loi l’a été à l’unanimité des 122 voix. Le projet est relatif à la création d’un programme d’irrigation dans le bassin du Bani et à Sélingué.
Le premier projet de loi a été initié par le ministère du Développement rural actuellement scindé en deux. Il a été adopté par le Conseil des ministres en sa séance du 12 novembre 2014. La motivation de cette loi est de combler les insuffisances révélées dans l’application des textes actuels, à savoir la non-prise en compte de la pharmacovigilance, l’inadéquation du système de contrôle des médicaments vétérinaires, l’importation massive de médicaments par des non professionnels, entre autres. Au regard de ces constats, une relecture des textes nationaux s’est avérée nécessaire pour permettre à l’Etat de veiller à ce que la sécurité et la santé de la population soient effectivement assurées. Cette nouvelle loi comporte 37 articles répartis en 11 chapitres. Avant son adoption, les députés ont fait des recommandations et apporté un amendement. A titre d’exemple, la commission du développement rural et de l’environnement recommande la diligence de la relecture de la loi N°021 du 30 mai 2001 régissant la profession vétérinaire; la poursuite de la formation diplomante des ingénieurs d’élevage en sciences appliquées afin de permettre à ceux qui le désirent d’accéder au corps des docteurs vétérinaires et de veiller à l’application correcte de la présente loi. Un seul amendement a été apporté à cette loi notamment à son l’article 31.
Pour ce qui est de la seconde loi portant sur la création du Programme de l’irrigation dans le bassin du Bani et à Sélingué, elle est motivée par le fait que le programme doit être érigé en service et rattaché conformément aux dispositions de la loi N°2014-049 du 19 septembre 2014 portant principes fondamentaux de la création, de l’orientation et du contrôle des services publics.
La nouvelle loi comprend 3 articles relatifs à la création, à son ancrage institutionnel et ses missions. Il aura pour mission de planifier et de suivre la réalisation des travaux de consolidation des aménagements de Maninkoura et de construction du seuil de Kourouba; la consolidation et l’extension des aménagements dans la zone du Moyen Bani; la construction du barrage seuil de Djenné et les aménagements connexes, entre autres.
Au regard des objectifs du programme gouvernemental d’aménagement 2014-2018, la commission du développement durable et de l’environnement de l’Assemblée nationale recommande au gouvernement de renforcer l’encadrement de base des populations bénéficiaires, de veiller à l’ancrage institutionnel du programme au niveau local et d’assurer la pérennisation du programme par la création future d’un office à Djenné, San et Bla.
Harber MAIGA

POUR CONDITIONS DEPLORABLES ET DEMOTIVANTES DE TRAVAIL
Les Inspecteurs de travail menacent de débrayer à compter du 8 février
Après plus de 55 ans de dialogue infructueux, le Comité syndical des services du travail (Csst) menace d’aller en grève de 72h à partir du 8 février 2016. L’information a été donnée ce jeudi 28 janvier 2016 à la Bourse du travail par le secrétaire général dudit comité, Sékou Bagayoko.
De par leur mission de conseil et d’assistance à l’endroit des travailleurs, des employeurs de gestion des conflits individuels et collectifs du travail, les services de travail contribuent à la promotion du dialogue. A ce titre, souligne Sékou Bagayoko, son syndicat a toujours privilégié le dialogue. Mais, s’indigne-t-il, plus de cinquante cinq (55) ans après, les milieux du travail demeurent toujours non conformes aux normes.
Au regard de ce constat, indique le conférencier, le comité a décidé d’aller en grève de 72 heures à compter du 8 février si ses revendications ne sont pas satisfaites. Il s’agit de 24 points de revendication au total. Notamment l’application immédiate de tous les points d’accord du protocole de 2011 signé entre le Gouvernement et le Comité syndical des services du travail; le rappel des primes et indemnités ayant fait l’objet d’accord dans ledit protocole à compter d’octobre 2011 comme convenu; l’application effective de la convention n°81 de l’OIT sur l’Inspection du travail; l’octroi des primes et indemnités ci-après: indemnité de sujétion pour risque fixée par mois comme suit: 150 000 FCFA pour les Inspecteurs du travail; 120 000 F pour les Contrôleurs du travail et 25 000 F pour le personnel d’appui.
A cela s’ajoute l’indemnité de déplacement fixée par mois comme suit: 100 000 FCFA pour les Inspecteurs du travail; 75 000 FCFA pour les Contrôleurs du travail; 25 000 FCFA pour le personnel d’appui.
Aussi, le syndicat revendique-t-il l’indemnité de monture fixée par mois comme suit: 125 000 FCFA pour les Inspecteurs du travail; 75 000 FCFA pour les Contrôleurs du travail; 25 000 FCFA pour le personnel d’appui. En outre, les travailleurs des services du travail réclament l’indemnité pour des heures supplémentaires fixée par mois comme suit: 100 000 FCFA pour les Inspecteurs du travail; 75 000 FCFA pour les Contrôleurs du travail; 25 000 FCFA pour le personnel d’appui.
Oumar KONATE

GESTION DES AFFAIRES PUBLIQUES
Les remarques de la plateforme AMC à IBK
A la faveur d’une conférence de presse organisée le samedi 30 janvier 2016 à la Maison du député, sise à Kalaban-coura Golf, les membres de la plateforme des Associations maliennes pour le changement (AMC) ont attiré l’attention du Président IBK par rapport à ses sorties musclées contre le RPM. Ils estiment qu’il ne doit en aucun cas reléguer le RPM au second rang et dire que c’est le peuple qui l’a élu.
29 Associations ont décidé de créer la plateforme «Associations maliennes pour le changement (AMC)» depuis le 2 janvier 2016, dont la vision est l’amélioration des conditions de vie des enfants, des jeunes et des femmes du Mali. En clair, elle a pour but de mener toute action de développement ou de changement social susceptible de contribuer au mieux-être socio-économique et culturel des jeunes et des femmes de Bamako en particulier, et ceux du Mali en général.
Pour le Coordinateur général de la plateforme, Birama K. Diabaté, les actions de la plateforme s’inscrivent dans le cadre du renforcement des acquis démocratiques, dans la politique de lutte contre la pauvreté et l’exclusion au Mali. Selon lui, un bureau provisoire de 73 membres a été élu par l’Assemblée générale regroupant toutes les associations membres de la plateforme. Le Coordinateur général invite les siens à aider le Président IBK dans sa politique de construction nationale et de rassemblement. «Le connaissant bien, je suis convaincu qu’avec le Président IBK c’est le Mali qui travaille et ce sont les jeunes maliens qui trouvent de l’emploi. Ensemble pour le soutien au Président IBK. Ensemble pour la promotion des jeunes. Ensemble, pourquoi pas, pour la réélection du Président IBK en 2018, Inch’Allah», affirme Diabaté.
Même s’ils sont décidés à soutenir les actions du Président, les membres de la plateforme ont profité de cette tribune pour attirer son attention sur le fait ce dernier rappelle à chaque occasion avoir été élu par le peuple du Mali et non par le RPM. Pour la Coordinatrice du Mouvement des femmes de la plateforme, Sama Diakité, si le Président IBK gagne, c’est le RPM et s’il perd c’est le RPM. Abondant dans le même sens, le 7ème Vice-coordinateur, Modibo Coulibaly, rappelle que le Président IBK ne doit en aucun cas reléguer le RPM au second rang et dire que c’est le peuple qui l’a élu.
Evoquant les raisons de la création de la plateforme, le 1er Vice-coordinateur, Moussa Niakaté dira qu’il y avait une divergence de points de vue politiques entre eux et Mohamed Aly Bathily au sein de des Associations pour le Mali (AMP). «Nous avons quitté les AMP pour créer la plateforme, non pas parce que nous étions en guerre contre Mohamed Aly Bathily, mais seulement qu’il y avait une divergence de points de vue politiques», précise Niakaté.
Ibrahim M.GUEYE


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