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Mauvaise qualité et cherté des produits de première nécessité : Un seul coupable, l’Association des consommateurs du Mali (ASCOMA) !
Publié le mardi 2 fevrier 2016  |  La Boussole




Défendre les intérêts des consommateurs est l’objectif principal de l’Association des consommateurs du Mali (ASCOMA). Malheureusement cela n’est plus le cas au Mali depuis belle lurette. Car, depuis quelques temps, l’ASCOMA est animée par des responsables peu orthodoxes. Conséquence, les consommateurs maliens broient du noir. A titre d’exemple le marché malien est envahi de toute sorte de produit aussi, en 2002 le peuple malien a été sollicité de soutenir la réalisation des infrastructures devant abrité la CAN en achetant une bouteille de coca à 225 F CFA au lieu de 200 F CFA et après cette compétition le prix d’une bouteille de sucrerie devrait baisser. Malheureusement c’est le contraire qui s’est produit, au vu et au su de l’ASCOMA. Cela est valable pour tous les autres produits de première nécessité.
Selon un adage, l’homme régalé n’a point besoin d’un bon hivernage « kônô faralé ma kot tè nyon nyèlen la ». Cet adage sied bien avec le comportement de l’ASCOMA qui en réalité ne cherche qu’à satisfaire les intérêts de ses dirigeants plutôt que, de servir l’intérêt national. Sinon comment comprendre que, de sa création à nos jours, elle peine à poser des actes concrets. Chose qui explique le discrédit que jettent les consommateurs sur elle. La plupart de ceux-ci pensent que, l’ASCOMA est à la solde du gouvernement et des opérateurs économiques. Ils pensent également que, cette association prête plus d’attention aux revendications du patronat que celles des consommateurs.
Pourquoi ça ?
La réponse est simple, ladite association est animée par des incompétents, et des véreux qui ne pensent qu’à remplir leurs poches. Quant aux préoccupations des consommateurs, elles sont foulées au sol.
Par ailleurs, le pire est qu’au moment où l’UNTM se bat bec et ongles pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et des consommateurs, l’ASCOMA brille par son silence.
Un silence incompréhensible quant on sait que, tout est cher aujourd’hui au Mali.
Pour enfoncer le clou, le marché malien est inondé de toute sorte de produit de première nécessité.
En commune V du district de Bamako par exemple, c’est le comble total. Car, la vie des consommateurs est reléguée au second rang de la part des organisations, et des autorités qui ferment les yeux sur l’abattage clandestin des animaux.
Le phénomène a pris tellement de l’ampleur que, dans la plupart des quartiers de ladite commune, notamment ceux de Sabalibougou et de Bacodjicoroni, les animaux sont abattus en plein jour. Et aussitôt abattu, aussitôt distribué dans les marchés et les alimentations les plus huppées de la place.
Ici, chacun à son client clandestin.
Inutile de chercher plus loin, ils vendent moins cher. Souvent les prix sont tellement bas qu’on se demande d’où les clandestins sortent leur viande.
Certaines sources indiquent que, les clandestins sont réputés d’être les plus grands voleurs de bétails en Commune V.
En commune V, il est courant de voir les ossements d’animaux, les résidus de viande et du sang, jonchés les rues. Un fait qui rend la vie des populations désagréables à cause des odeurs nauséabondes que dégagent ces résidus et des maladies liées à des problèmes d’hygiène.
Sans parler des problèmes que peuvent causer la consommation de ces viandes incontrôlées.
Le plus grave est que, l’Association des consommateurs du Mali (ASCOMA) en charge de veiller sur la qualité des produits se contentent seulement des ateliers et forums.
Des sources concordantes affirment que, l’ASCOMA collabore avec certaines industries de la place, en vue de mieux sucer le sang des maliens qui n’en peuvent plus. Bien sûr moyennant des sous.
Selon ces mêmes sources, le département en charge est bien au courant de cette affaire de dépouillement des populations de leurs maigres revenus.

A suivre
Yacouba Dembélé
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