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Malien de l’extérieur: la Diapora comme levier du dévellopement
Publié le mercredi 3 fevrier 2016  |  Info Matin
Conférence
© aBamako.com par momo
Conférence de presse de HCME
Bamako, le 20 aout 2015 Habib Sylla a animé une conférence de presse sur l’élection du HCME au Radisson




Compte tenu de leur poids économique considérable et leur contribution de taille à l’économie nationale, les autorités du Mali, en premier lieu le chef de l’État, Ibrahim Boubacar KEITA, accordent une importance non négligeable aux compatriotes de la diaspora en les considérant comme un levier incontournable du développement du pays. La contribution de tous les segments de la population est nécessaire pour le développement du pays, et la diaspora a, en particulier, un rôle prépondérant à jouer dans ce sens.

Selon les données, l’épargne que les Maliens de l’extérieur dégagent dépasse l’aide publique au développement au bénéfice de notre pays. Au cours de l’année 2015, conformément aux directives du Président IBK, le département des Maliens de l’extérieur a mis les bouchés doubles pour répondre efficacement à la mise en œuvre du Programme d’Actions du Gouvernement dans le domaine des Maliens de l’extérieur.
« Le Mali compte plus de 4 millions de ses compatriotes vivant à l’étranger. Les relations de ces Maliens de l’extérieur avec la patrie sont intenses et variées et se matérialisent par des transferts de fonds importants et de nombreuses compétences en ressources humaines », a indiqué le ministre SYLLA lors du lancement de la Politique nationale de migration, le 19 mai 2015.
Les principales activités du département des Maliens de l’extérieur durant l’année 2015 ont porté sur des missions de prise de contact avec les Maliens de l’Extérieur ; le suivi des activités du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur ; l’approvisionnement des Ambassades et Consulats en pièces consulaires ; l’assistance en faveur des Maliens de l’extérieur ; le suivi de rapatriement des Maliens de l’extérieur ; la réinsertion des Maliens de l’extérieur ; l’adoption de la Politique nationale de Migration et de son plan d’actions ; des campagnes d’information et de sensibilisation sur les risques de la migration irrégulière…

Les grandes activités du département
Au cours de l’année écoulée, le ministre des Maliens de l’Extérieur a pris contact avec nos compatriotes de la diaspora dans leur pays de résidence (la Chine, les Émirats Arabes Unis, l’Arabie saoudite…) dans le but de s’imprégner de leurs conditions de vie.
Aussi, le département s’est fait le devoir de suivre le renouvellement des bureaux des Conseils de base des Maliens de l’Extérieur dont les mandats étaient arrivés à terme et la préparation de la 6e conférence du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur qui a été un temps fort pour nos concitoyens qui vivent à l’étranger.
La mise à disposition de passeports et de cartes d’identité consulaires aux Maliens de l’Extérieur contribue à leur protection et à la revendication de leurs droits. Sur la période allant d’août 2014 à août 2015, 19 150 Passeports et 107 000 imprimés de Cartes d’identité consulaires ont été acheminés vers les missions diplomatiques et consulaires de notre pays au bénéfice des Maliens de l’Extérieur par le truchement de la valise diplomatique.
Le ministère a entrepris des missions d’assistance dans les pays d’accueil où nos compatriotes étaient en détresse. À cet effet, l’on retient entre autres : la mission d’assistance qui a été conduite en République de Côte-d’Ivoire, suite à l’incendie du Marché de Korhogo, à l’occasion laquelle l’État malien a apporté une aide substantielle de 4 000 000 de FCFA aux victimes ; les deux missions d’assistance conduites en République du Sénégal, suite au déguerpissement des pêcheurs maliens de leurs sites ayant entraîné beaucoup de dégâts matériels (l’État malien a apporté une aide de 6 330 000 FCFA afin de permettre aux pêcheurs de reprendre leurs activités) ; les missions conjointes dans les régions de Kayes, de Sikasso et de Ségou pour faire l’état des lieux et/ou de la recherche de locaux pour les Bureaux d’accueil, d’orientation, d’information et la réinsertion des migrants de retour au bercail ; le suivi de l’enrôlement des Maliens de l’extérieur au niveau des juridictions dans le cadre du RAVEC.
Il est à noter que 1 239 Maliens ont été assistés à travers les bureaux d’accueil, d’information et d’orientation des Maliens de l’extérieur dans les aéroports du Mali, et 307 autres Maliens de l’extérieur ont bénéficié de logements sociaux dans le cadre du programme des 1 552 logements.
Un autre grand chantier du département des Maliens de l’extérieur au cours de l’année écoulée fut les rapatriements de 1 507 Maliens des pays comme la Centrafrique, la Libye, l’Espagne, l’Arabie saoudite, la Guinée Équatoriale et le Gabon.
Suite à ces rapatriements, leur réinsertion a été une préoccupation pour les responsables du département et les partenaires évoluant dans ce domaine. Dans ce cadre, les principales activités ont porté sur la présentation de deux projets majeurs d’insertion et de réinsertion des enfants mineurs issus de la migration centrafricaine et de déplacés et/ou de réfugiés maliens en Mauritanie et au Niger ; l’insertion de 99 Maliens de l’Extérieur dans le circuit de production ; 23 projets d’investissement initiés et appuyés par les Maliens de l’extérieur eux-mêmes; une mission conjointe avec l’OFII sur la sélection des projets apportés par des migrants de retour de la France et leur suivi-évaluation ; la rencontre avec l’OIM dans le cadre de la promotion économique et la réinsertion des Maliens de retour ; et, une mission d’identification d’une parcelle de 50 hectares à Manantali dans le cadre de la réinsertion des Maliens en situation irrégulière en Italie.

Problèmes de la migration et adoption de la PONAM
Ces derniers temps, l’environnement international de la migration a été particulièrement difficile pour les Maliens de l’Extérieur en raison des évènements de la Libye et surtout des naufrages sur la Méditerranée qui ont endeuillé beaucoup de familles maliennes.
Sur le plan national, l’activité majeure a été l’adoption de la Politique nationale de migration (PONAM). Cette politique et son Plan d’Actions par les autorités de notre pays et dont le coût de la mise en œuvre s’élève à 120 milliards de FCFA, vise à faire de la migration un atout de développement.
Ledit document, élaboré à partir des consultations régionales et internationales avec la diaspora, se fonde sur nos riches valeurs socioculturelles ; les enjeux et défis actuels de la migration ; les aspirations de nos compatriotes de la diaspora ; et, les stratégies adaptées à la promotion de leurs intérêts, à la mobilisation de leurs capacités pour le développement national.
Le document ainsi validé couvre l’ensemble du spectre migratoire et propose de meilleures initiatives pour davantage faire de la migration, un atout pour le développement du pays, un facteur de croissance économique durable. Il se structure en huit axes, à savoir : la protection et la sécurisation des migrants et les membres de leur famille : la mise en place de mécanismes et de dispositifs de gestion appropriés pour mieux organiser la migration ; l’appui à une meilleure réinsertion des migrants de retour ; la valorisation du capital humain, social, culturel, technique, économique et financier des migrants ; le renforcement des capacités des organisations des migrants et de la société civile ; le positionnement stratégique du Mali comme carrefour ouest-africain de dialogue et de concertation sur les migrations ; l’amélioration des connaissances sur les migrations ; la réadaptation des conditions d’entrée, de séjour et d’établissement au Mali.
Le but primordial recherché, à travers cette Politique nationale de migration, est la protection et la sécurisation des Maliens de l’extérieur à travers la mise en place des dispositifs d’information et de sensibilisation ; l’accompagnement et l’assistance aux Maliens de l’extérieur ; la remédiation des difficultés liées à la contrefaçon des documents ; la mise en place des dispositifs pour la migration professionnelle ; le renforcement des capacités matérielles et financières des Maliens de l’extérieur ; la mobilisation de la diaspora pour soutenir le développement et pour participer à la vie politique ; le renforcement du partenariat entre les différents acteurs, et du cadre de concertation sur les migrations ; l’intégration de la migration dans la politique de développement du Mali…
Lors de la cérémonie de lancement de la PONAM, le 19 mai 2015, au CICB, le ministre des Maliens de l’extérieur, le Dr Abdramane SYLLA, a souligné: « la stratégie de notre pays pour la protection des Maliens de l’extérieur s’est traduite dans les faits par une série d’actions visant à doter le pays d’instruments stratégiques, juridiques et institutionnels, en cohérence avec les standards internationaux et aussi de meilleures pratiques ces dernières années. Le Projet de société du Président Ibrahim Boubacar KEITA accorde une plus grande priorité à la sécurisation et à la protection des Maliens de l’extérieur ; à la promotion de leurs intérêts ainsi qu’à leur mobilisation pour le développement du pays. Le contexte actuel des migrations exige de nouvelles réponses. C’est ce nouveau contexte qui a motivé le gouvernement du Mali à adopter la Politique nationale de migration en conseil de ministre. La PONAM est un ambitieux projet de 120 milliards de FCFA qui s’articule autour de deux volets essentiels : la gestion des migrations dans le cadre des normes internationales et la volonté de mettre en lien la migration et le développement. Il s’agit alors de mettre en œuvre tout un ensemble de mécanismes pour favoriser l’investissement de la diaspora et organiser la migration légale. L’objectif de la mise en œuvre de la PONAM est de créer des emplois dans les principales zones d’émigration du pays, afin de fixer les populations sur leur terroir d’origines ; de mieux connaître la réalité des flux migratoires, afin notamment de lutter efficacement contre les migrations irrégulières ; de sécuriser davantage le séjour des Maliens de l’extérieur dans leur pays de résidence par une meilleure protection juridique et sociale ; de faire impliquer davantage les Maliens de l’extérieur dans le processus de développement, par le biais de programmes de valorisation du capital technique, scientifique, financier et par une réduction des coûts des transferts de fonds et d’appuyer les migrants de retour afin d’assurer leur réinsertion dans le tissu économique national».

Sensibilisation sur les risques de la migration irrégulière
Depuis 2008 le ministère des Maliens de l’extérieur mène des campagnes d’information et de sensibilisation des populations sur les risques et dangers de la migration irrégulière qui s’étalent sur deux à trois mois. Ces campagnes visent à informer et à sensibiliser les migrants potentiels et les populations sur les risques et dangers de la migration irrégulière en vue de favoriser une prise de conscience des jeunes, des parents et des communautés de l’importance et des avantages d’une migration informée et consciente s’effectuant dans le strict respect des lois et procédures établies par les pays de transit et de destination. De même, lesdites campagnes contribuent à informer les autorités administratives, politiques et religieuses ; la société civile des huit régions et du district de Bamako par rapport aux risques de la migration irrégulière.
Ces campagnes sont menées en partenariat avec les départements ministériels impliqués dans les questions migratoires, les autorités administratives, politiques et religieuses ; la société civile ; les partenaires au développement.
L’organisation des journées d’information à l’endroit des migrants potentiels, des parents et des communautés sur les possibilités d’insertion professionnelle offertes sur place au Mali ; l’organisation des rencontres d’échange avec les partenaires au développement sur les stratégies de développement des zones de départ des migrants ; la sensibilisation au niveau des représentations des pays d’accueil sur la nécessité de promouvoir la migration légale et la facilitation de la délivrance des visas sont, entre autres, activités menées par le département au cours de l’année écoulée.
Le département a également apporté une innovation à l’édition 2014 de la Campagne qui a consisté à sortir du cycle de campagnes ponctuelles (deux à trois) à passer une campagne permanente continuelle. Les activités de cette Campagne se sont déroulées essentiellement à l’intérieur du pays, notamment dans les zones de départ des migrants potentiels et ont été soutenues au niveau national, régional et local par d’intenses activités de communication sur les médias publics et privés. Dans ce cadre une mission du département s’est rendue du 1er au 7 février 2015 à Gidimakan et dans le Gadiaga, des zones de départ des migrants.
Il faut rappeler que suite aux naufrages en Méditerranée, notre pays a enregistré 86 victimes en 2014 et 184 victimes en avril 2015, tous de la région de Kayes. En plus de l’intensification de la campagne d’information et de sensibilisation des populations sur les risques et dangers de la migration irrégulière dans les villages des victimes, le département a conduit des missions pour présenter les condoléances aux familles endeuillées par cette forme de migration. Du 11 au 14 juin 2015 une mission du département s’est rendue dans les cercles de Bafoulabé et de Kayes ; et aussi du 4 au 6 août 2015 une autre mission s’est rendue dans le cercle de Diéma.

Cadre national de concertation sur la gouvernance des migrations
Le ministère des Maliens de l’extérieur a mis en place un Cadre national de concertation sur la gouvernance des migrations qui vise à promouvoir les actions relatives à la migration de main d’œuvre et à appuyer et accompagner l’élaboration et la mise en œuvre de la politique nationale de migration. Ledit cadre de concertation a créé en son sein trois groupes thématiques: Accueil et réinsertion des migrants de retour et en transit ; Migration légale et Migration Diaspora et développement. Ces groupes constituent des cadres de réflexion et d’animation et de proposition pour le cadre national de concertation.

Suivi des activités du CIGEM
L’objectif global du Centre international de gestion des migrations (CIGEM) est de contribuer à la définition et à la mise en œuvre d’une politique migratoire malienne, adaptée aux dynamiques nationale, régionale et internationale, en insistant particulièrement sur les synergies entre migration et développement.
Le projet vise également à faire en sorte que le Gouvernement du Mali ait, par le CIGEM, un dispositif pilote spécialisé pour appuyer l’élaboration d’une politique migratoire nationale, à travers le développement d’analyses et d’outils spécifiques en collaboration avec les acteurs institutionnels et non étatiques.
Comme résultats attendus, le CIGEM vise à faire en sorte que les caractéristiques des phénomènes migratoires locaux, nationaux ou sous régionaux soient connues, affinées, suivies et diffusées ; que dans le cadre du processus de définition et de mise en œuvre de la Politique nationale migratoire, le dialogue technique et politique inter-acteurs soit mis en œuvre de façon efficace ; que des réponses/stratégies appropriées aux migrants de départ/ de retour et à la diaspora soient définies et disponibles et que des actions pilotes spécifiques soient mises en œuvre dans les zones de départ et d’accueil en partenariat avec les collectivités territoriales et la diaspora.
Le CIGEM a apporté son appui à l’élaboration et la validation de la Politique nationale de migration. Il a mené, sous la coordination du département, d’intenses activités visant la sécurisation et la protection des migrants maliens, à travers des activités de lutte contre la migration irrégulière ; l’information et la sensibilisation des migrants sur les risques et dangers de la migration irrégulière ; la diffusion des opportunités d’insertion au pays ; les conditions d’accès aux dispositifs de réinsertion. Aussi, a-t-il organisé des séances d’information et de sensibilisation sur les risques de la migration irrégulière dans les régions de Ségou et de Kayes, respectivement dans les communes de Pélingana, de Ségou, de Liberté Dembaya, Hawa Dembaya et de Kanakoro. Une autre activité du CIGEM a porté sur la formation des agents des services de sécurité sur les principes de la libre circulation (protocole libre circulation) dans l’espace CEDEAO. Au total, 40 agents ont bénéficié de cette formation et qui s’est prolongée par des sessions pratiques.
Suivi des activités du Programme « TOKTEN »
Le département des Maliens de l’extérieur a, au cours de l’année qui vient de s’achever, entrepris des actions dans le cadre du suivi du Programme TOKTEN. Le Programme TOKTEN (transfert de connaissance à travers les expatriés nationaux), mis en œuvre en 1998 par le Gouvernement malien, avec l’appui technique et financier des partenaires au développement (le PNUD, la France et la Délégation de la Commission Européenne au Mali), rentre dans le contexte spécifique de faire le lien entre migration et développement. En ayant recours à l’expertise des nationaux expatriés, ce programme permet de réduire les effets négatifs de la fuite des cerveaux et de contribuer à la mise en place de capacités nationales renforcées.
Jusqu’en octobre 2008, le programme ne concernait que le secteur de l’éducation et avait comme objectif de faire face au besoin pressant de spécialistes et d’enseignants de haut niveau dans certains instituts et facultés de la jeune Université du Mali (créée en 1996) pour permettre de respecter les normes des universités africaines en matière de formation. La mise en œuvre du TOKTEN vise également le renforcement d’un partenariat dynamique entre l’Université du Mali et les universités d’origine des consultants.
Du 1er septembre 2014 au 17 août 2015, en matière de renforcement des capacités, le projet TOKTEN a enregistré un total de 46 missions dans différents secteurs d’intervention réparties comme suit: Secteur éducation : 38 missions d’appui ayant permis de former 585 apprenants (Licence : 430 dont 28 femmes ; Master : 138 dont 23 femmes ; Doctorat : 17 dont 3 femmes) ; Secteur santé : 01 mission ayant permis de former 9 personnes ; Secteur PME/PMI : 02 missions qui ont permis de former 32 personnes, dont 14 femmes ; autres administrations : 05 qui ont permis de former 213 personnes, dont 69 femmes. Au total, l’on dénombre 46 missions qui ont permis de renforcer les capacités de 839 personnes, dont 137 femmes.
En analysant les activités réalisées et les produits obtenus, l’environnement politique et institutionnel du programme, il est à retenir les effets suivant : à travers les expatriés nationaux du TOKTEN, satisfaction d’un certain nombre de besoins en personnel enseignant hautement qualifié dans le secteur de l’enseignement supérieur : les universités, les grandes écoles, instituts et centres de formation professionnelle et technique ; transfert réel des connaissances aux étudiants par les formations (encadrement de Licence, Master et de Doctorat dans des disciplines pointues) ; renforcement des capacités des enseignants du supérieur et de la recherche scientifique en matière de protocole et méthodologie de la recherche et, en l’occurrence, les homologues des consultants par la formation des formateurs, le coaching, l’appui-conseils ; une relève assurée à l’Université par les titulaires du doctorat, encadrés par les experts nationaux expatriés et la contribution à la formation de 48 nouveaux docteurs dont 24 ont déjà soutenu leur thèse (ces derniers sont liés par un contrat d’enseignement déjà à l’Université) ; la forte mobilisation des experts nationaux expatriés en direction de l’université, des grandes écoles et Instituts de notre pays ; le retour définitif au pays de dix-neuf (19) Maliens ayant participé aux activités du Programme dont certains occupent des fonctions dans l’administration publique ou dans les sociétés parapubliques, ou privées et d’autres se sont installés à leur compte. Les appuis en expertise nationale expatriée ont permis le renforcement des capacités des personnels des secteurs de la santé, de l’agriculture et des PME/PMI au niveau d’une formation professionnelle adaptée aux besoins de l’économie nationale.

Les apports économiques et financiers
Malgré les difficultés que vivent nos compatriotes de l’étranger, au cours de ces dernières années, ils investissent beaucoup dans le pays et apportent une contribution financière massive pour venir en aide au pays en cas de crise ou de catastrophe.
Selon des données disponibles, les Maliens de l’extérieur envoient chaque année plus de 600 milliards de FCFA au pays. Des fonds qui sont destinés au développement des régions d’origine des migrants, par la construction des routes ; des points d’adduction d’eau ; la construction des CSCOM, des centres de santé, des écoles, des mosquées ; la création d’emplois porteurs …
Enfin, il est à noter que dans la société malienne, les émigrés sont de plus en plus perçus comme des pourvoyeurs de fonds. Notre pays fait d’ailleurs partie des principaux pays qui reçoivent le plus de fonds de la part des compatriotes de la diaspora. Selon des sources, les fonds envoyés par les Maliens de l’extérieur représentent plus de la moitié de l’aide publique au développement que le pays reçoit presque de tous ses partenaires bilatéraux comme multilatéraux.

Par MODIBO KONE
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