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Lancement du Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Supérieur : Un coût de 20 millards de FCFA financés par la Banque Mondiale
Publié le jeudi 4 fevrier 2016  |  Le 22 Septembre
Atelier
© aBamako.com par momo
Atelier de validation du projet de Politique Nationale de la Science, de la Technologie et de l’Innovation
Bamako , le 10 novembre 2015 le ministre de l’Enseignement Supérieur Me Mountaga Tall a présidé l’ Atelier de validation du projet de Politique Nationale de la Science, de la Technologie et de l’Innovation au Radisson Blu




Le Projet d’appui au développement de l’enseignement supérieur (PA DES) s’élève à 33 millions de dollars, soit 20 millards de FCFA. Il est composé d’un don de 19 millions de dollars et d’un prêt de 16 millions de dollars, soit 19,8 millards de FCFA pour les cinq prochaines années. Telles sont les principales informations livrées par le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale, Paul Numba Um, à l’occasion de la cérémonie de lancement dudit projet qui s’est déroulée, mardi 2 février, dans l’Amphithéâtre préfabriqué de la FSEG, sise à la colline de Badalabougou. Elle s’est déroulée en présence du ministre de l’Enseignement Supérieur, Me Mountaga Tall, et de son homologue en charge de l’Education Nationale, Barthelemy Togo.
La Banque Mondiale est très engagée dans le secteur de l’éducation au Mali, s’est réjoui le Directeur des Opérations pour le Mali. Le projet d’urgence d’éducation pour tous et celui de développement des compétences et emplois des jeunes, d’un montant de 105 millions de dollars, témoignent de son engagement.
Ces fonds permettront d’aider à la modernisation de la gouvernance et de la gestion du secteur ainsi que des institutions de formation tant publiques que privées, au développement de programmes de formation avec la participation effective et active des secteurs privés de l’économie à la modernisation des offres de formation par le perfectionnement des enseignants et la mise à niveau des laboratoires, à une plus grande collaboration avec des structures étrangères et le réseau des Centres d’Excellence en Afrique, a expliqué le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale.
Entre autres réalisations attendues, le PADES permettra aussi la construction de la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Agence Nationale d’Assurance Qualité afin de permettre un meilleur contrôle de qualité et un appui soutenu aux institutions, la construction et l’équipement des études de faisabilité de l’Ecole Africaine des Mines.
Il a, en outre, souligné que ce projet ne se focalisera pas seulement sur des réformes institutionnelles ; il s’inscrit aussi dans la logique de la réforme globale fondée sur la déconcentration des institutions d’enseignement supérieur, en augmentant et modernisant les capacités d’accueil de l’université de Ségou, a conclu Paul Numba Um.
Prenant la parole à l’ouverture, le ministre de l’Enseignement Supérieur a déclaré que l’objectif principal de ce projet reste l’appui au développement de formations supérieures professionnelles, en prise directe avec le monde économique, mais son impact aura de répercussions durables dans l’ensemble du système supérieur.
Par ces mécanismes et son appui apporté à la réforme de l’enseignement supérieur, de poursuivre le ministre Tall, le PADES est conçu comme un projet déclencheur d’innovation et de changement. Il prévoit, dans une première composante, de permettre à quatre établissements de disposer d’un budget dédié au développement de programmes de formation professionnalisante, en partenariat avec le monde économique.
Ces quatre établissements, retenus pour leur implication dans des secteurs d’activités clés à forte croissance, sont basés sur l’agriculture, l’élevage, les mines. Il s’agit de l’Université de Ségou, de l’ENI-ABT, de l’IPR/IFRA et de l’Institut Polytechnique Rural. La jeune Université de Ségou, pour sa part, sera plus appuyée via la construction de sa faculté d’agronomie et de médecine animale, à en croire MeTall.
« C’est à travers la seconde composante que le projet soutiendra plus spécifiquement notre projet de réforme par la mise en place de l’Agence d’Assurance-Qualité, la construction d’un bâtiment commun à la DGESRS, l’information et l’approfondissement du système d’appui à l’équipement des infrastructures de l’enseignement supérieur dont le Centre de ressources numériques » a conclu le ministre de l’Enseignement Supérieur.
Adama Bamba
Source: 22 Septembre
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