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L’argent des contribuables canadiens aux mains des prédateurs africains et la montée du terrorisme en Afrique où l’insécurité grandit de plus en plus.
Publié le jeudi 4 fevrier 2016  |  Option
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© Autre presse par UNICEF/Mark Naftalin
En Guinée, des enfants, encadrés par un adulte, jouent à l’extérieur dans le village de Meliandou dans la préfecture de Guéckédou, dans la région de Nzérékoré.




Depuis les indépendances, l’Afrique a beaucoup bénéficié de l’aide internationale mais sa situation ne semble pas s’améliorer. Actuellement, on assiste à l’accroissement de la pauvreté et le pillage des ressources ne cesse d’augmenter. Hier, les coupables étaient les européens ? De nos jours, ce sont les mêmes européens, les nord-américains, les asiatiques et d’autres issues de pays émergeants qu’on pointe d’un doigt accusateur de toutes sortes de malversations. Mais tout ceci est fait en complicité avec l’élite politique africaine, qui une fois au pouvoir, ne veut jamais lâcher prise. Pour quoi le monde entier continue t-il de soutenir ce système de gestion corrompu et criminel voire pourri jusqu'à l’os?
Le Québec et le Canada vont-ils continuer à entretenir une salle coopération?
C’est récemment en France que Mr Al Gore participait à une conférence de presse au côté du premier ministre Philippe Couillard, qui annonçait le versement de 25 millions de dollars du Québec aux pays pauvres de la Francophonie pour lutter contre les changements climatiques. Apparemment, le Québec fera sa modeste part dans les 100 milliards de dollars prévus par les pays riches d'ici à 2020 pour aider les pays les plus pauvres à lutter contre les changements climatiques. Le gouvernement Couillard du Québec, versera précisément 25,5 millions de dollars sur cinq ans à ses partenaires de la Francophonie. Du coté canadien, le Canada consacrera 2,65 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années pour aider les pays en développement à lutter contre les changements climatiques, a annoncé récemment le nouveau premier ministre du Canada, Justin Trudeau.
Le président Barack Obama dégouté par la gestion des dirigeants africains
En marge d’une rencontre aux Nations Unies, le président Obama a été interpelé par un journaliste nigérian qui demanda « Monsieur Obama, toute l’Afrique a célébré votre victoire, pourtant vos politiques ne semblent pas aider l’Afrique. »
Le présidant américain a répondu « Je ne sais pas ce que vous voulez dire par aider, mais il faut comprendre que seulement les Africains peuvent s’aider eux-mêmes. Que les chefs d’État arrêtent la corruption et arrêtent de s’éterniser au pouvoir. On ne peut pas accuser quelqu’un d’autre de vous voler lorsque vous le faites vous-mêmes. Je dois m’en aller, merci. »
La réponse de Mr Obama est très révélateur du malaise profond qui existe dans la gestion des affaires par les l’élites politiques africaines. Celles-ci auraient depuis longtemps perdu toute crédibilité. Elles se font ridiculiser dans toutes les rencontres internationales où elles sont perçues comme une bande de mendiants internationaux sans scrupules et qui excellent allégrement dans le vol des ressources de leur continent.
La réalité sur le terrain où se déroule la coopération internationale
L’aide internationale ne se rend que très rarement à ceux ou à celles qui en ont besoin. Elle est plutôt détournée vers les pays donateurs, dans la plupart du temps par les dirigeants africains eux-mêmes en complicité avec ce qu’on appelle faussement les donateurs.
Et les autres ressources qui restent à ces maudits dirigeants noirs sont investis dans des dépenses de prestiges dans les grandes villes pour leur permettre de rester au pouvoir.
Pendant ce temps on délaisse les campagnes où règnent une extrême pauvreté galopante et une insécurité de plus en plus invivable.
Ainsi, les populations locales africaines voient leur misère et leur souffrance augmenter de jour en jour. Abandonnés par leurs gouvernements centraux et démunis de tout, ces populations locales africaines versent de plus en plus dans l’extrémisme religieux. Car, aucun espoir n’étant permis, elles se tournent vers des prédicateurs, des charlatans ou d’autres groupes criminels qui leurs promettent monts et merveilles ou des lendemains meilleurs.
Nous rappelons que les mouvements terroristes, violents et criminels sur le continent noir se sont propagés dans les zones les plus pauvres où le taux d’analphabétisme avoisine les 70%. Les structures étatiques dans ces zones telles que: les écoles, les centres de santé, les services de protection des populations et autres sont presque inexistantes. On est dans des zones d’anarchie devenues des lieux de prédilection de désolation économique, d’oisiveté et d’insécurité. Le désengagement des services étatiques envers les populations qui manquent de tout a été un point tournant dans la naissance du terrorisme. La population manque de tout : eau, nourriture, électricité, soins de santé de base etc. Pendant ce temps les mosquées et centres de prêche poussent comme des champignons.
L’islamisme radical semble répondre et malheureusement aux populations africaines
fortement désespérées et désabusées par leurs politiciens qui sont de facto de véritables et de redoutables marchands d’illusions. Cet islamisme radical est en train de s’implanter et de gagner du terrain en Afrique. Le pire est à craindre si aucune solution viable pour lutter efficacement contre la pauvreté n’est envisagée en ce moment ou très prochainement.
Ce qu’en pense le peuple canadien
Le peuple canadien est très généreux et accueillant. Ce dernier souhaiterait vivement que l’aide de leurs gouvernements aille directement aux plus démunis de la planète afin de soulager leurs souffrances. Il n’aimerait surement pas que leur argent gagné durement et utilisé sous forme d’aide à la coopération se retrouve entre les mains de certains dirigeants politiques africains qui vont les détourner et les placer dans d’autres pays étrangers.
On ose espérer que les premiers ministres du Québec et du Canada ne verseront pas un centime à aucun gouvernement africain sous forme d’aide. Et que les millions de dollars promis aux pays pauvres de la Francophonie ou d’autres, pour lutter contre les changements climatiques, iront dans les organismes de coopération qui exécuteront les tâches dans ces pays à la place des dirigeants africains hautement corrompus.

Gondiel Ka,
Correspondant du journal Option au Canada,
Président de la Fondation Christine Sasseville (NEQ 1171469738)

Aspirant-expert pour la sécurité mondiale, Fondateur du village de Montréal au Sénégal,
Source: Option
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