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Emission ‘’Rendez-vous avec Koulouba’’ La communication sur les activités de la présidence désormais périodique à la Maison de la Presse !
Publié le vendredi 5 fevrier 2016  |  Le Tjikan
Présidentielle
© Partis Politiques par DR
Présidentielle 2013 : cérémonie d’investiture de Racine Thiam candidat du Convergence d’Action pour le Peuple (CAP)
Samedi 06 juillet 2013. Bamako, stade Mamadou Konaté. Le candidat du parti Convergence d’Actions pour le Peuple (CAP), Racine Thiam, a été investi




Il est désormais instauré à la Maison de la Presse l’émission ‘’Rendez-vous avec Koulouba’’, une rencontre périodique de communication entre les médias et le service de communication de la présidence de la République sur les activités du président de la République. Pour le 1er numéro, la Maison de la Presse recevait, le mardi 2 février dernier, le directeur de communication de la présidence Racine Thiam qui s’est entretenu pendant une heure de temps avec les journalistes sur les activités, les chantiers et la vision du président IBK.
Conscient des attentes des uns et des autres, le conseiller à la communication du président de la République a introduit son exposé par le proverbe chinois : « L'arbre qui s'écroule fait beaucoup plus de bruit que la forêt qui pousse ». Selon lui, certes, tout n’est pas rose concernant le bilan du président de la République, mais les Maliens ont tendance à occulter les résultats atteints par celui-ci depuis sa brillante élection en 2013.
Il a soutiendra que, dès sa prise de fonction, IBK s’est d’abord attelé à redonner la confiance et faire entendre la voix du Mali dont l’image était sérieusement écornée sur le plan international. Les multiples voyages, selon lui, ont leur justification. Aussi, dira-t-il, il a travaillé à restaurer l’autorité de l’Etat fortement ébranlée suite à la crise politico-sécuritaire de 2012 et 2013. Les efforts qui ont permis la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation en sont autres illustrations défendues par M. Thiam.
Racine Thiam n’a pas manqué de rappeler les efforts du président qui ont porté sur la reforme de l’armée. Dans le cadre de la Loi de Programmation Militaire, dira le conférencier, la grande muette a bénéficié d’importants appuis en termes d’équipements, de formation et de renforcement de ses effectifs même si des efforts restent encore à faire pour soutenir l’armée et la hisser à un niveau conforme aux attentes des populations.
« En dépit de la guerre asymétrique à laquelle elle fait face, l’armée a pu toujours défendre et tenir ses positions sur le territoire national. L’augmentation des primes et autres avantages accordés aux agents des forces armées et de sécurité s’inscrit dans cette logique», a-t-il souligné.
Dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance et des conditions de vie des populations, il a mis l’accent sur la gestion rigoureuse des recettes de l’Etat qui ont progressé de près de 1000 milliards FCFA en 2015, permettant de porter le budget d’État à plus de 2000 milliards FCFA en 2016.
L’augmentation de la valeur indiciaire et des salaires des fonctionnaires et à la baisse de l’ITS, les investissements portant sur plus de 500 milliards FCFA prévus en 2016, la signature du projet de chemin de fer Bamako-Dakar, l’allocation de 15% du budget national à l’Agriculture sont autant d’indicateurs relevés par le conseiller à la communication de la présidence.
Sur les questions des journalistes relatives à certains manquements du régime, Racine Thiam a donné des éléments de réponses, notamment sur l’affaire de la suspension du droit de vote du Mali aux Nations unies qui a abouti au limogeage de l’ambassadeur Sékou Kassé. Il a indiqué qu’il a longtemps été dit dans ce pays que personne n’est sanctionnée et qu’une fois qu’on sanctionne une personne, l’on trouve encore à redire. « Si on fait honte au président de la République devant ses pairs, quel que soit le niveau de responsabilité, il faut que des responsabilités soient situées et que des conséquences tombent, tant que cela n’est pas, on ne peut pas sortir de l’ornière dans laquelle nous sommes », soutiendra-t-il.

D. KOURIBA
Source: Tjikan
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