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Le Mali en finale du CHAN 2016: Vivement l’ouverture des stades pour recevoir les compétitions des championnats D1 et D2 !
Publié le vendredi 5 fevrier 2016  |  Le Tjikan
CHAN
© Autre presse par DR
CHAN 2016: Mali-Ouganda 2-2
CHAN 2016: Le Mali et l`Ouganda ont fait un match nul 2-2




Après avoir joué toutes les cartes susceptibles d’offrir des arguments juridiques et politiques pour abattre le Comité exécutif de la FEMAFOOT, dirigé par l’inspecteur général, Boubacar Baba Diarra, les dissidents (Tidiane Niambélé, Moussa Konaté, Salif Kéita, Ba Salif Sylla, N’Pa Sylla, Sala Baby, etc.), comme leur protecteur ministre des Sports Housseyni Amion Guindo doivent se rendre à l’évidence et avoir un comportement sportif en reconnaissant leur défaite. En tout cas, c’est le sentiment général recueilli auprès du public sportif. La victoire éclatante des aigles locaux au CHAN 2016 leur offre une opportunité de faire la paix des braves en reconnaissant le Bureau fédéral avec Boubacar Baba Diarra comme président, d’accepter la sanction infligée aux quatre clubs rebelles et l’ouverture des deux championnats : la D1 sans le Djoliba, le CSK, le COB et l’Avenir de Tombouctou, qui vont hisser le niveau de la D2.
Sinon, aujourd’hui, toucher à un seul cheveu du président de la FEMAFOOT, équivaut à créer les conditions d’un trouble à l’ordre public. Désormais, le public et les acteurs du football, notamment les joueurs l’ont adopté comme le sauveur du football malien. Qui est resté longtemps à terre à cause de la boulimie de certains dirigeants. Est-il besoin de rappeler que Housseyni Amion Guindo, qui a publiquement revendiqué sa casquette de dirigeant sportif en tant qu’ancien président du Stade Malien de Sikasso, a pris fait et cause pour les dissidents. Qui ont juré de faire la peau à Baba Diarra. Même à peindre en noir son bilan et faire porter l’heureux chapeau à la bonne étoile du ministre Guindo. Quand bien même que l’homme ne fait rien pour non seulement s’en approprier mais le consolider pour en brandir un jour comme un trophée de guerre politique dans des confrontations électorales. Car, en voulant coûte que coûte dissoudre le Comité exécutif au risque de plonger le football malien dans le noir pendant des années, sans nul doute, il jette l’opprobre sur son propre bilan à la tête du département des Sports. Car le public sportif ne lui pardonnera jamais d’éteindre l’étincelle qui illumine le football malien et qui procure du plaisir et du goût de la vie à des millions de supporters dans un contexte de difficultés de la vie.
Vivement donc l’ouverture des stades pour accueillir les compétitions des championnats nationaux !

M. A. Diakité
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