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Prise d`otages : Hollande apporte clairement son soutien à l`Algérie
Publié le samedi 19 janvier 2013  |  AFP




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François Hollande a apporté samedi très
clairement son soutien à l'Algérie dans sa gestion de la prise d'otages
sanglante sur un site gazier du Sahara, estimant que les autorités du pays
avaient eu les réponses "les plus adaptées".
"Nous n'avons pas encore tous les éléments mais, quand il y a une prise
d'otages avec autant de personnes concernées et des terroristes aussi
froidement déterminés, prêts à assassiner, ce qu'ils ont fait, leurs otages,
un pays comme l'Algérie a les réponses qui me paraissent à mes yeux les plus
adaptées, car il ne pouvait y avoir de négociation", avec les ravissseurs, a
déclaré le chef de l'Etat devant des journalistes en Corrèze.
Venu à Tulle pour présenter ses voeux aux Corréziens, M. Hollande a
longuement consacré ses multiples interventions à l'intervention française au
Mali lancée le 11 janvier et à la prise d'otages sanglante sur le site gazier
algérien d'In Amenas, où un otage français a trouvé la mort.
Selon la télévision d'Etat algérienne,7 otages étrangers ont été exécutés
par leurs ravisseurs lors de l'assaut final, samedi après-midi, contre le site
d'In Aménas tandis que les forces spéciales de l'armée algérienne ont abattu
11 "terroristes".
En tout, ce sont 25 à 27 otages (étrangers et Algériens) qui ont péri
depuis la prise en otage de centaines d'employés, mercredi sur le site gazier,
selon une source sécuritaire algérienne.
Un seul ressortissant français, Yann Desjeux, un restaurateur du Pays
basque, figure parmi les otages tués.
"Tout le monde a accablé l'Algérie mais les Algériens sont souverains chez
eux", a-t-on rapporté dans l'entourage du président, alors que Londres et
Tokyo, notamment, ont fait part de leur mécontentement pour ne pas avoir été
prévenus de l'assaut des forces spéciales algériennes sur le site de
Tiguentourine.
"La France est consciente de ce que cette prise d'otages représente pour
l'Algérie, un pays qui a connu le terrorisme", assure-t-on de même source.
Evoquant des terroristes qui "ne connaissent pas de frontières: Mali,
Niger, Libye, voire sud algérien", M. Hollande a estimé que les évènements
algériens justifiaient plus encore l'intervention militaire de la France au
Mali: "S'il y avait besoin de justifier l'action que nous engageons contre le
terrorisme, nous aurions là un argument supplémentaire".
Le président de la République a prévenu que l'opération Serval durerait "le
temps nécessaire pour que le terrorisme soit vaincu dans cette partie-là de
l'Afrique". Il a répété que, conformément à ce que prévoit la Constitution, le
Parlement serait appelé à "voter le principe de cette intervention si elle
devait se prolonger".
Le chef de l'Etat a aussi assuré que la France n'était pas isolée dans son
action au Mali, "d'abord parce qu'elle est appuyée par les pays européens, qui
nous apportent de l'aide sous toute ses formes, ensuite parce que nous
travaillons avec les pays africains".
François Hollande, qui a annoncé à Tulle avoir appelé la famille de l'otage
français tué à In Aménas (Algérie) et a salué la mémoire des trois soldats
français morts la nuit dernière dans un accident de la route alors qu'ils
étaient en partance pour le Mali, doit recevoir dimanche les familles des
otages français retenus au Sahel. L'heure de la rencontre et l'identité des
personnes reçues n'ont pour l'heure pas été précisées. Sept otages sont
actuellement détenus au Sahel.

swi/rh/df

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