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Front social : Les Inspecteurs des services de travail en grève de 72 heures !
Publié le lundi 8 fevrier 2016  |  Le challenger
UNTM:
© aBamako.com par A.S
UNTM: Passation de servic
Bamako, le 02 avril 2014. UNTM. Le secrétaire Général sortant de l`UNTM, Siaka DIAKITE vient de passer les commandes au nouveau, KATILE.




Rien ne va entre le corps des inspecteurs et contrôleurs de services de travail et le département en charge de la fonction publique et du travail. Après l’échec de la médiation de la commission de conciliation, le comité syndical des inspecteurs et contrôleurs des services de travail, a donc décidé d’observer une grève de 72 à partir du 8 au 10 février. L’information a été donnée lors de la conférence de presse le vendredi après-midi, animée par M. Sékou Bakayoko, secrétaire général en présence des responsables du comité syndical.
Selon le conférencier, Sekou Bagayoko, suite au non aboutissement des revendications, le mot d’ordre de grève du comité syndical des inspecteurs et contrôleurs de services de travail, a été maintenu. Il a dénoncé les problèmes auxquels ils sont confrontés notamment le manque de moyens financiers, matériels et d’équipements, le non respect de l’accord du 1er octobre 2011 par le gouvernement. Autre grief, la non application de la convention du décret N° 81 du bureau international du Travail et l’Etat malien ; l’absence de prime ni indemnité pour les inspecteurs des services de travail du Mali, contrairement aux inspecteurs de la sous région. « Au Sénégal un inspecteur de travail bénéficie 400 000Fcfa d’indemnité contre 300 000 f en Côte d’Ivoire et 200 000FCFA au Gabon etc. Au Mali ces agents sont laissés pour compte et pire, ils font les missions de l’Etat par leurs propres moyens déplacements », a-t-il dénoncé. Et d’ajouter le seul moyen de manifester notre colère est d’aller en grève dans le but de voir aboutir les différentes réclamations.
Le département torpille t-il les textes ?
Selon le secrétaire général du comité syndical, le département torpille les textes, car la commission de conciliation doit être mise en place par un décret. Mais, regrette t-il, c’est par un simple avis qu’elle a été mise en place. « Ce que nous faisons l’objet est à la limite de la marginalisation », s’indigne t-il.
Au total, il y a 7 points d’accord, 9 points d’accord partielle et 8 point de désaccord. Pour le comité syndical, les points désaccords sont les plus importants. Toutes fois, le comité syndical s’est dit ouvert au dialogue pour trouver un terrain d’entente, notamment avec l’application spécifique du décret N°81.
Dily Kane
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