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Pour Moscovici, il est "faux de parler de solitude française" au Mali
Publié le dimanche 20 janvier 2013  |  AFP




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PARIS - Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici a assuré dimanche qu'il était "faux de parler de la solitude française" au Mali en réponse à certaines critiques sur la seule armée étrangère qui ait engagé des hommes dans ce conflit.

"Il est faux de prétendre qu'il y ait une solitude française" au Mali, a expliqué M. Moscovici, interrogé lors de l'émission Internationales proposée par RFI-TV5-Le Monde.

"Prenez les déclarations de Mme Ashton", a-t-il poursuivi parlant de "déclarations claires" de la représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, qui a remercié la France quelques jours après le début de son intervention au Mali.

Le ministre a également mis en avant "un soutien des Européens", citant la
Grande-Bretagne, l'Allemagne et autres, mais aussi la mise en place d'une
"mission de formation de troupes".

"Le soutien européen sous des formes diverses est réel et effectif", a-t-il
assuré "et la France ne se plaint pas".

Pour Pierre Moscovici, la France est "totalement à sa place" dans son
intervention au Mali.

"Ce n'est pas une résurgence de la Françafrique", s'est-il défendu assurant
que la France n'était "pas là en train de défendre des intérêts économiques,
(...) de défendre un régime mais (de défendre) un pays, son intégrité, sa
souveraineté".

"Ce n'est pas possible de laisser se développer cet Etat terroriste, ce +no
man's land+ terroriste", a poursuivi le ministre. "Donc la France agit pour le
compte de ces valeurs, pour la communauté internationale".

A propos de l'intervention de l'armée algérienne sur le site gazier d'In
Amenas, critiquée par une partie de la communauté internationale pour avoir
lancé l'assaut, il a déclaré l'approuver.

"Face au terrorisme, il n'y a pas de négociation possible. Les Algériens
ont réagi de manière adaptée", a-t-il estimé, qualifiant cette prise d'otage
de "dramatique". "On sait qu'elle s'est déroulée dans des conditions de
brutalité, de violence potentielle assez extraordinaire", a-t-il ajouté.

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