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Organisation du pèlerinage : Comment redynamiser le secteur après le drame de Mina ?
Publié le mercredi 10 fevrier 2016  |  L’Indicateur Renouveau
Opération
© aBamako.com par Momo
Opération Tabaski de l’ONG Temps d’Aide-Mali
Bamako, le 24 septembre 2015 l’ONG Temps d’Aide-Mali a distribué des viandes pour les démunis




Le département en charge des Affaires Religieuses et du Culte entend corriger les insuffisances et les lacunes constatées dans l’organisation du Hadj après la tragique bousculade de Mina qui a fait de multiples victimes parmi les pèlerins maliens l’année dernière. A cet effet, le ministère de la tutelle a initié au Centre islamique, le Mardi 9 février 2016, une rencontre d’échanges et de réflexion sur la problématique de l’organisation du pèlerinage avec les acteurs des Agences de voyages du pèlerinage de la filière non gouvernementale. La cérémonie était présidée par le ministre des Affaires Religieuses et du Culte, Thierno Oumar Hass Diallo qui avait à ses côtés le président du Haut Conseil Islamique du Mali, Mahmoud Dicko et le président de l’AMUPI (Association malienne pour l’unité et le progrès de l’islam), Issiaka Traoré.
Il faut noter que le déroulement du Hadj édition 2015 a été frappé par une circonstance inattendue qui a plongé dans le deuil les pays dont les pèlerins ont fait le déplacement. Le gouvernement du Mali face à ce drame, a décrété 3 jours de deuil national. Deux jours durant, les acteurs étatiques et privés vont se pencher sur la problématique de l’organisation du Hadj pour corriger les insuffisances constatés lors des précédents pèlerinages.
Dans son intervention, le président du Haut Conseil Islamique du Mali, Mahmoud Dicko a salué l’organisation de cette rencontre qui, selon lui, permettra de sortir des recommandations fortes pour améliorer l’organisation de ce devoir spirituel qu’est le Hadj. Pour le ministre des Affaires Religieuses et du Culte, Thierno Oumar Hass Diallo, ces journées de réflexions, première du genre, est une tribune d’échanges, de capitalisation d’expériences pour une meilleure organisation du Hadj conformément aux vœux du président de la République.
Face à la multiplicité des intervenants dans l’organisation du pèlerinage, a-t-il dit, la coordination est du ressort de l’Etat malien, seul responsable de la sécurité des pèlerins et de leurs biens. « Ce travail de coordination ne peut se faire que dans un cadre de concertation formelle soutenue par une cohérence d’actions. L’Etat a pris des mesures concrètes pour améliorer l’organisation du Hadj dans notre pays. Parmi ces mesures ont peut citer : la création de la Maison du Hadj en 2004, la création d’un département chargé des Affaires Religieuses et du Culte », a expliqué le ministre des Affaires Religieuses et du Culte, Thierno Oumar Hass Diallo. Avant d’ajouter qu’il convient d’accepter que les pèlerins souffrent et que cette souffrance ne peut être mise au compte du seul domaine spirituel.
« Nous devons accepter cette triste réalité et nous engager dans la voie du changement afin de corriger les insuffisances et les lacunes qui ont pour noms : l’inexistence de cadre règlementaire ; le non – respect de lois du pays d’accueil par certains organisateurs ; l’insuffisance dans la formation des pèlerins ; la sous-traitance des pèlerins entre les agences ; l’impunité ; l’insuffisance dans la prise en charge médicale, alimentaire, sécuritaire et d’hébergement au pays d’accueil ; le cout élevé du pèlerinage ; l’aptitude physique de certains de nos pèlerins et la faible coordination avec les agences consulaires. » a-t-il conclu.
Moussa Dagnoko
Source: L'Indicateur du R
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